Déclaration du PRCF – L’incurie du régime Macron, incapable de planifier quoi que soit afin d’éviter ou de limiter les effets d’une reprise épidémique, l’a contraint à reconfiner toute la population. Mais il s’agit d’un reconfinement à la sauce MEDEF, dans lequel on ne peut sortir de chez soit que pour être exploité au travail et aujourd’hui pour consommer. Aussi, avec ces mesures de privation des libertés, c’est toute la vie démocratique et culturelle qui est menacée.
C’est pourquoi nous refusons plus que jamais de rallier la prétendue « union sacrée » derrière une politique gouvernementale qui se sert d’une crise sanitaire, bien réelle, pour brider les libertés, accélérer les transferts de souveraineté nationale et populaire vers Bruxelles – et au passage dissoudre la France et la République une, indivisible, sociale et laïque –, démanteler les services publics et détruire sans fin les conquêtes sociales et démocratiques.
La sécurité sanitaire ne doit pas être prétexte pour bâillonner le mouvement ouvrier et démocratique
La sécurité sanitaire ne doit pas être prétexte pour bâillonner le mouvement ouvrier et démocratique, notamment le droit de réunion, de tractage, d’affichage, de manifestation, de prise de parole sur la voie publique. Nous faisons pleinement confiance au mouvement populaire pour autogérer la protection sanitaire des militants avec le plus grand esprit de responsabilité. Pas question de brider les droits démocratiques et sociaux élémentaires d’action collective des travailleurs alors que le patronat renforce l’exploitation souvent au mépris de la sécurité sanitaire, le plus grand nombre de foyers de propagation de l’épidémie n’étant pas les manifestations mais bien les lieux de travail.
Défendons la libre expression populaire
Pas question donc de laisser des préfets liquider la libre expression populaire alors que Macron et Castex, qui crient “pouce !” au mouvement social, s’engouffrent dans toute “pause” revendicative et civique pour précipiter les contre-réformes (relance annoncée de la “retraite par points” avant la fin du quinquennat, volonté de destruction de l’assurance-chômage), pour laisser faire les milliers de licenciements, pour appliquer sans coup férir la contre-réforme du lycée, pour supprimer des postes de fonctionnaires (y compris dans les hôpitaux) et pour poursuivre les privatisations notamment chez EDF. Et ce, en appliquant avec zèle les « recommandations » de l’Union européenne (UE), comme celle formulée à 63 reprises par la Commission européenne entre 2011 et 2018 pour « réduire les dépenses de santé ».
De surcroît, le régime Macron arrose à grand renfort d’argent public le grand patronat – dont la machine à profits a été mise partiellement à l’arrêt – de milliards que pour l’instant il n’a pas. Il devra donc chercher ces derniers dans les poches des retraités, des chômeurs, des malades, des services publics et de tous les travailleurs par le biais d’un moins disant social, autrement nommé « rigueur budgétaire ». C’est nous, une nouvelle fois, qui payerons leur crise et leur incurie, pendant que les mêmes nous demandent d’être « responsables » et de laisser le revendicatif de coté !
Ne laissons pas opposer sécurité sanitaire et libertés et droits sociaux et démocratiques
Ce pouvoir de classe oligarchique – qui tout à la fois stigmatise des populations et des régions françaises entières, insulte tous les Français, mais laisse sans protocole sanitaire sérieux les écoles, les grands magasins, les transports publics, les usines, les bureaux, etc. – appelle une riposte forte, à l’unisson de la colère populaire qui monte : ne laissons pas opposer sécurité sanitaire et libertés et droits sociaux et démocratiques, ne baissons la garde ni sur l’une ni sur l’autre !
Pour la reconstruction de l’hôpital public, l’embauche de prof., la nationalisation de Sanofi et de l’outil de production industriel
Exigeons que l’argent affecté au surarmement, sur exigence de l’OTAN ou pour maintenir l’ordre néocolonial au sud de la Méditerranée, soit immédiatement affecté à la construction et à la réouverture d’hôpitaux et de salles de réanimation, ainsi qu’à la réembauche des personnels enseignants précaires congédiés par l’arrogant Blanquer ! Exigeons la nationalisation sèche de SANOFI (pas d’indemnité aux actionnaires) et de toute firme capitaliste ayant touché de l’argent public au titre de l’emploi et dévoyant l’argent du contribuable pour financer sa délocalisation !
Aussi, refusons la casse du reste de notre outil de production industrielle, notamment la délocalisation de General Electrics en Chine et la destruction de l’industrie de l’énergie. Il en va de même pour Arcelor, dont les patrons successifs n’ont pas la volonté de conserver et développer les activités industrielles stratégiques dans le domaine de l’acier et qui doit donc être d’urgence nationalisée ; pour Total, qui a annoncé la fermeture de la raffinerie de Grandpuits ; pour Bridgestone, qui a prévu la destruction de 863 emplois à Béthune.
Il y a quelques jours, Édouard Philippe disait publiquement ses craintes d’une “tempête sociale et politique” en France. Pas question pour nous de la contenir sous couvert d’interdits sanitaires ! Que le gouvernement fasse plutôt le nécessaire dans les établissements scolaires, les grands magasins, les transports publics, pour protéger enfin les enfants, les enseignants, les travailleurs et le grand public au lieu de distribuer sans compter l’argent public, prétendument européen, aux maîtres du CAC 40 – TOTAL en tête – qui démolissent nos industries.
Nationalisation démocratique, sans indemnités pour leurs gros actionnaires, des secteurs-clés de la finance, de l’industrie, des communications et de la distribution ! Libertés publiques et individuelles, droits syndicaux, progrès social, souveraineté des peuples et sécurité sanitaire peuvent et doivent marcher du même pas, et pour cela, plus que jamais, appelons à chasser ce pouvoir dangereux et à sortir la France de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme.
Tous ensemble et en même temps !
Dans l’immédiat, le PRCF appelle tous les syndicalistes de classe, tous les progressistes, tous les travailleurs, tous les petits artisans et petits commerçants victimes du capitalisme, tous les gilets jaunes, à construire le « tous ensemble et en même temps » et à exiger une revendication simple, la suspension définitive de tous les mauvais coups du régime Macron :
- annulation définitive des plans de licenciements ;
- annulation définitive des OPA et autre fusion/acquisition (Veolia/Suez ; Alstom/Bombardier…) ;
- suspension définitive des coupes dans les budgets de la fonction publique et des suppressions de postes, à commencer par l’hôpital public et l’éducation nationale ;
- retrait définitif de la contre-réforme des retraites et de l’assurance chômage ;
- abrogation de toutes les contre-réformes Macron (loi Chômage, BAC Blanquer, etc…) ;
- priorité accordée aux petits artisans et petits commerçants dans la production du pays face aux mastodontes capitalistes privés ;
- retrait des lois liberticides, dont la loi de sécurité globale est l’actuel sommet.
Enormément de monde visiblement, mais cela manque d’un SO puissant capable de mettre hors d’état de nuire les barbouzes flics déguisés en Black Block, que j’ai vu moi-même sortir par dizaines de cars de Police et de gendarmes et cela a toujours existé dans les polices et gendarmes depuis des siècles hélas sauf que maintenant on peut les filmer….Comme le chantait l’excellent Jean Ferrat, Oh !, oh !, méfions-nous les flics (casseurs barbouses) sont partout. Et si vous essayez de filmer ces Black Block barbouses flics, ils sortent leur matraques et leur LBD/ grenades car se sont de vrais flics/casseurs qui n’aiment pas être filmés comme tout flics en train de tabasser ou de casser. Ces Black block flics se trahissent ainsi. L’objectif de ces faux-vrais Black Block mais vrais flics est de pousser, inciter, entraîner, les manifestants à affronter la Police, si possible sur une grande place en phase de fin de manifestation comme à la Bastille samedi soir. 50 barbouzes suffisent ainsi à dénaturer une manifestation comme samedi à Paris. ET dès que la mayonnaise infernale a pris les 50 barbouses s’éclipsent et retournent dans les cars de police ou de gendarmes pour remettre uniforme carapacé, LBD, grenades pour réprimer les méchants manifestants. C’est une méthode diabolique qu’utilise systématiquement l’armée sioniste contre les Palestiniens. Ces Black Block flics barbouses n’ont qu’un but : étant flics eux-mêmes ils ne visent pas les flics. Leur but, piloté par Macron/Darmalin et la Préfecture et de dénaturer tous les mouvements sociaux, CGT, Gilets jaunes, étudiants, lycéens en faisant passer les centaines de milliers de manifestants opposants pour des casseurs, et ensuite en remettant casque, uniforme, LBD, Grenades, pour réprimer les manifestants pacifistes, le vrai danger pour Macron. ET d’ailleurs tous ces black block flics une fois leurs provocations accomplies remontent dans les cars de polices et de gendarmerie et remettent leur uniformes de flics avec LBD et grenades et avec les BRAV tueurs de Malik Oussekine répriment les dizaines de milliers de manifestants pacifistes. En 1979 la CGT avait dénoncé cette cuisine policière à l’occasion de la manif des ouvriers sidérurgistes, et son SO puissant à l’époque avait pincé quelques barbouses en action. Mais aujourd’hui la CGT boboisée/bureaucratisée/embourgeoisée à la CES et plus membre de la communiste FSM s’écrase mollement comme son SO insignifiant. IGPN=Incinérateur Global de Preuves Numériques. Encore une fois c’est vieux comme le monde….
Les casseurs flics Barbouzes commandités directement par le Préfet de Police et Dard Malin avaient pour but d’interdire aux dizaines de milliers de manifestants de manifester jusqu’à République.
Et Les Syndicats mafieux de Police voyant leurs collègues barbouzes casser ainsi la manifestation contre cette loi scélérate ne peuvent cacher leur joie à LCI, BFM et CNEWS. Service accompli en l’absence d’un SO digne de ce nom de la CGT qui aurait dû pincer ces flics barbouses et les interroger pour les faire parler et leur faire avouer leur appartenance aux services barbouzes policiers.
En fait le PCF et la CGT sont tellement affaiblis et boboisés qu’ils n’osent même pas dénoncer le rôle des flics barbouzes vrais Black Block casseurs sur ordre de Macron et Dard Malin avec la complicité du RN.