Nouvelle tuerie aux USA : l’exterminisme sous toutes les formes
Cela fait de moins en moins la Une (pardon, le beuze…) des journaux tant cela devient fréquent, mais un nouveau massacre de masse, commis cette fois, non pas par un terroriste « animal » (dixit Trump, le Canard sans tête) d’inspiration intégriste, mais par un « bon Américain » bardé d’armes de guerre et de bonne conscience, vient d’avoir lieu au très humaniste pays du « rêve américain ».
Un pays où il y a davantage d’armes de guerre dans la nature qu’il n’y a d’habitants, dont le président nie le réchauffement climatique et promet d’araser un État souverain (la Corée du nord, déjà réduite en cendres par les mêmes USA en 1953), un pays où le culte de l’argent, du pouvoir, de la réussite obtenue au détriment d’autrui, de la domination arrogante et sanglante sur le reste du monde, est cultivé à chaque heure par les grands médias de masse.
Et c’est ce pays que nous vantent en permanence nos médias boboïsés admiratifs pour la culture mondialisée « made in the States », pour l’emprise globalitaire du tout-anglais, pour l’économie, la politique et le mode de vie uniques pourvu qu’ils proviennent d’Outre-Atlantique…
Bref, combien de temps après Hiroshima, la « gauche » et l’extrême gauche bobos mettront-elles encore pour admettre cette vérité terrible : l’exterminisme est la « vérité » profonde du capitalisme parvenu au stade impérialiste…
Ce qui rend d’autant plus urgente la lutte pour le socialisme : « patria o muerte, socialismo o morir », comme disaient Fidel et le Che, c’est moins désormais une question d’héroïsme révolutionnaire, c’est une question de SURVIE pour l’humanité : si les luttes pour la souveraineté des peuples et pour le socialisme ne reprennent pas très vite le dessus à l’échelle géopolitique, il y a du souci à se faire pour l’avenir des hommes…