Par Floreal PRCF – 22 octobre 2019
Au Chili, des centaines de milliers de travailleurs et de jeunes affrontent un pouvoir oligarchique, triste héritier de Pinochet, qui appelle l’armée à « faire la guerre » à son propre peuple
Au Liban, les classes populaires contestent la légitimité du gouvernement issu des classes dominantes et exigent l’amélioration des conditions de vie.
En Algérie, des millions de jeunes, femmes en tête, veulent chasser un pouvoir corrompu qui dissimule son incurie sous un anticolonialisme de parade.
En France, non seulement l’épisode des gilets jaunes n’est mais de grandes luttes s’annoncent pour décembre contre l’euro-casse des retraites orchestrée par Macron.
Même si les insurrections citoyennes en cours ou en gestation dans un nombre croissant d’Etats très divers n’en sont pas toujours clairement conscientes, leur contenu objectif récurrent relève de l’antagonisme qui est au coeur du mode de production capitaliste : le conflit inconciliable entre capital et travail. Plus que jamais, alors que la mondialisation capitaliste resultant de la chute du camp socialiste a aggravé tous les problèmes de l’humanité, le besoin existe dans chaque pays comme au niveau mondial d’une avant garde porteuse d’un projet communiste pour notre temps.
Le communisme reste l’avenir du monde, ne serait-ce que parce que, sans la renaissance nationale et internationale du communisme organisé, le monde est privé d’avenir.