Si les images du scandale absolu n’ont pas été diffusées dans les médias audiovisuels de grande écoute en France, le discours du président du parlement canadien rendant hommage en héro à un SS ukrainien, avec le soutien debout et unanime de la totalité des parlementaires présents, du gouvernement Tudeau et de son chef d’état major, l’affaire fait un scandale retentissement de l’autre coté de l’Atlantique. Avec quelques échos en France.
Pour les jeunes lycéen en France la question est évidente : si on soutient des nazis, ca veut dire qu’on est nazi ?
Il nous a été rapporté par un professeur comment ce discours qu’il a montré à ses élèves des jeunes lycéens de 17 à 18 ans de sections STMTG a été perçu. Bien sûr et malheureusement beaucoup, passé par la lessiveuse de cours d’histoire formaté à l’idéologie de l’UE du Capital criminalisant le communisme à travers le concept de totalitarisme, n’ont pas immédiatement vu le problème. Mais un certain nombre a immédiatement compris par eux-mêmes le problème : le soldat applaudit et honoré officiellement en héro est un combattant SS ayant servi l’Allemagne nazi, dans le génocide commis à l’Est notamment.
La question venant immédiatement est donc bien que si des jeunes de sections STMG sont capable, même dans le contexte actuel, de percevoir immédiatement le grave problème, qu’est ce qui explique que des parlementaires, des ministres, des militaires de hauts rangs et leur chef de gouvernement n’aient pas eux été capable de l’identifier en dépit de ce que l’on peut espérer être leur culture et leur expérience ?
L’un des élève a d’ailleurs levé la main pour demander « mais si on soutient des nazis, ca veut dire qu’on est nazi ? »
Une question qu’il ne faudrait pas manquer de poser aux télégraphistes de la propagande médiatique otannienne, tel la journaliste du Monde ou le porteur de micro stipendié par l’audiovisuel d’Etat Julien Pain, prétendant que l’hommage n’aurait été que malencontreux. Ou avec d’autres mots un détail de l’histoire ?
A lire : Bandera et le nazisme ukrainien champions de l’« Occident » – par Annie Lacroix-Riz – historienne
A cette question le canadien Katchanovski souligne qu’il est absolument ridicule de prétendre que ni Zelenski, ni Trudeau, ni chacun des parlementaires ne pouvaient pas ne pas comprendre immédiatement ce qu’était un combattant « ukrainien » contre les « russes » durant la second guerre mondiale. Car en 1943 quelles étaient donc les troupes combattant l’armée rouge (comprenant au demeurant des millions de volontaires ukrainiens) sur le front de l’Est ?
« On peut se demander immédiatement pourquoi personne n’a reconnu cela. » Un professeur ukrainien-canadien affirme que même sans aucune connaissance spécialisée, quelqu’un aurait dû poser des questions sur le vétéran ukrainien de la Waffen-SS
Sur les réseaux sociaux, au Canada, des jeunes eux s’indignaient de ce que leurs grands parents, combattant contre le nazisme alliés avec l’Union Soviétique n’avaient eux droit à aucun honneur
Propagande de guerre tendance négationniste : l’hommage à un nazi ukrainien est qualifié de « malencontreux » et son passé de nazi de « détail » par Le Monde
Le bon sens de ces jeunes gens mérite, en ces temps dépourvus de bon sens, des félicitations particulières, mais Le Monde, gêné à l’évidence par ces alliés compromettants, qui ont ovationné un massacreur notoire de juifs (et de Polonais!), a fini par traiter le sujet, le qualifiant de « malencontreux », après deux jours d’hésitation sur cette grosse « maladresse ». Mais en écrivant (sans rire, vraiment?), à propos d’un pays qui a accueilli, en toute connaissance de cause, et en totale complicité avec Washington, des dizaines de milliers de faux « réfugiés » nazis ukrainiens (sans compter ceux de Vichy, d’Allemagne et tous les autres pays occupés par le Reich, dont les Baltes, également glorifiés ces temps-ci),
1° que « les députés de tous les partis, Justin Trudeau, son gouvernement et Volodymyr Zelensky, de confession juive, se sont levés pour applaudir Yaroslav Hunka, ignorant les détails de son passé » ),
2° que, dixerunt « les Amis du Centre Simon-Wiesenthal, cet incident “a compromis l’intégrité de tous les 338 membres du Parlement et a également offert une victoire de propagande à la Russie” ». Ah, bon, encore un coup de ces « criminels de guerre » barbares, qui mentent honteusement sur l’Ukraine?
Mais quelle publicité à pareil scandale serait encore possible si le massacre des juifs n’était plus tabou?
C’est dire l’utilité de lire l’ouvrage enfin traduit (après 35 ans) de Christopher Simpson, Le Boomerang américain, édité chez Delga https://editionsdelga.fr/produit/le-boomerang-americain/), éditeur qui rencontre peu d’écho (par euphémisme) dans la presse contrôlée par les milliardaires.
Même en France, Marc Bergère, avec toutes les précautions académiques requises, a traité de l’accueil chaleureux « d’une minorité d’activistes de droite appartenant à la mouvance clérico-nationaliste, qui constituait le noyau dur de “l’accueil collabo”» (https://pum.umontreal.ca/catalogue/vichy-au-canada). M. Trudeau et le troupeau d’ânes de son Parlement doivent également ignorer ce dossier…
Certains vaillants de la presse canadienne sont moins ignorants, cf. https://www.journaldemontreal.com/2023/09/25/lex-combattant-nazi-ovationne-au-parlement-nest-pas-le-seul-a-avoir-refait-sa-vie-ici-en-heros
Et pour finir de sombrer dans la fange, c’est un « fact checker » travaillant pour Le Point et Arte, œuvrant sous le pseudo Debunker des Etoiles sur X qui confronté à l’indéniable nazisme du SS Hunka, en vient – la boucle est bouclée – à justifier son engagement nazi par le combat mené contre l’armée rouge. Il faudrait comprendre l’engagement d’Hunka dans la SS Galicie en raison de la terrible famine ayant eu lieu en Ukraine soviétique en 1933 dit il. Comme s’il pouvait être justifié d’avoir pris les armes pour soutenir Hitler et contribuer à l’Holocauste des judéobolchévique. 6 millions de juifs et 27 millions de soviétiques assassinés !
On ne peut faire moins fangeux mais également factuellement faux. Le dit Hunka était un résident de la 2nde république de Pologne. Il n’a pas pu être concernée par la famine ayant eu lieu en Ukraine soviétique en 1933. Il décrit ses années lors de l’invasion de la Pologne par l’Allemagne nazie et son occupation de la Galicie comme les meilleures de sa vie. Il s’engage volontairement en 1943 dans la SS, alors qu’après Stalingrad, l’armée rouge – au demeurant forte de millions de volontaires ukrainiens – avance dans la libération de l’Ukraine puis de l’Europe du nazisme. On le voit bien, derrière les soutiens déclarés du régime Zelenski et de l’escalade exterministe de la guerre impérialiste de l’OTAN conduite par la Russie, on retrouve vite les vieux ressorts fascisant du plutôt Hitler que le Front populaire si cher à la bourgeoisie française….