DAu MEDEF qui veut araser les acquis de 36 et de 45 (conventions collectives, statuts, code du travail, retraites par répartition…), neutraliser définitivement l’impôt sur la fortune, traquer les chômeurs, supprimer les fonctionnaires, délocaliser à loisir l’industrie, « reconfigurer » le territoire national (Länder à l’allemande), mettre en place les « États-Unis d’Europe » (« budget de la zone euro », « défense européenne », « sauf fédéral européen »).
<!Du CAC-40, qui ne manquera pas de ressusciter le funeste « TAFTA » une fois passées les élections allemandes. Ce que Wall Street veut…
DDu tout-anglais néocolonial déferlant sans pudeur à partir de l’Élysée qui s’assoie sur la loi Toubon et même sur la Constitution (le nouveau site présidentiel s’intitule « Make the planet great again ») qu’il est censé défendre et qui dispose que « la langue de la République est le français ».
< De l’américanisation générale de la culture politique : Marseillaise écoutée main sur le cœur et les yeux mystiquement clos (quand va-t-on enfin changer le refrain insurrectionnel de notre hymne national et remplacer « aux armes citoyens ! » par « God bless the King » ?), discours inaugural prononcé devant le Congrès en écrasant le premier ministre (voilà un poste coûteux et qu’il faut supprimer au plus tôt pour imiter les « States »), concentration sans précédent des médias aux mains de quelques milliardaires amis du président…
>De la marche aux guerres impérialistes sous la houlette de l’OTAN : l’objectif central du sommet Trump/Paris du 14 juillet n’est-il pas de frapper à nouveau et ensemble la Syrie souveraine au risque d’allumer la guerre mondiale avec la Russie, alliée de Damas ?
]>De la fascisation tous azimuts avec un projet de loi liberticide qui graverait dans la loi, ad vitam aeternam, les dispositifs les plus liberticides de l’état d’urgence. Tant pis pour MM. les journalistes, qui ont encensé Macron, et qui sont aujourd’hui traités comme des paillassons.
Et dire que des « républicains », des « antifascistes » et même des « communistes », voire des « marxistes-léninistes », nous ont sommés de voter pour ce personnage DANGEREUX sous couvert de « barrage antifasciste »…
Par bonheur la masse des ouvriers (presque 3 sur 4), des employés (2/3) et des 18/30 ans ne les ont pas écoutés et ont boycotté ce second tour piégé, comme 57% des Français, sans parler de ceux qui ont voté nul, blanc ou qui ne s’étaient pas inscrits.
Et si on se demandait plutôt « de quoi est le nom » cette abstention de masse, la plus forte jamais enregistrée depuis la fin du 19ème siècle ? De la dépolitisation, vraiment, comme tous les conformistes nous le serinent, ou d’affrontements de classes sans précédent dans notre pays ?
La réponse sera dans les luttes et dans la manière de les mener.