« Vous désiriez marchez ? / J’en suis fort aise. /Eh bien, vallsez maintenant ! ».
Ah, qu’elle est belle la social-démocratie… Arrivisme. Opportunisme. Carriérisme. Absence de convictions, de dignité et d’honneur.
Et cela depuis la boucherie de 1914 à laquelle ils ont prêté main forte avec "l’union sacrée", la trahison du Front Populaire avec à l’extérieur l’abandon de l’Espagne républicaine et à l’intérieur la "pause" des réformes sociales, la capitulation devant Hitler avec les Accords de Munich, les vote des pleins pouvoirs à Petain par la majorité des députés socialistes, l’attentisme pendant l’Occupation, l’asservissement aux États-Unis à la Libération, la Troisième Force (déjà ) pour mener les guerres coloniales en Indochine et en Algérie et même en Égypte avec la calamiteuse opération de Suez, la compromission avec le coup d’Etat du 13 mai 58, la manœuvre de Mitterrand proclamant "la rupture avec le capitalisme" tout en démolissant la gauche, en étouffant le PCF, en lançant le FN pour « rendre la droite inéligible » (tout en opérant un virage à droite toute vers Maastricht) et en se soumettant au grand capital et à son UE et Jospin et Hollande poursuivant cette politique au service du MEDEF, puis portant Macron au pouvoir…
Depuis des dizaines d’années la social-démocratie, Cinquième Colonne de la bourgeoisie, répand son venin chez les naïfs citoyens qui croient encore que le PS est de gauche.
Aujourd’hui que Macron, l’homme des banques et du CAC 40, préside la République, les vautours du PS se précipitent pour avoir une part de la dépouille de Marianne, Valls étant toujours plus affamé que les autres… Mais il se heurte à l’un des délices de cette engeance : la guerre des clans.
Macron vient donc d’humilier Valls en lui refusant l’investiture de "La Macronie en marche".
Ne boudons pas notre plaisir. Ce coup de pied de l’âne remet ce toréador de pacotille à sa place, que la charité chrétienne m’interdit de préciser.
Une fois de plus, le FN a été un fidèle serviteur du capitalisme en attendant, si nécessaire, d’en devenir le maître d’hôtel. Mais le piège du barrage républicain, de plus en plus grossier, commence à présenter quelques fuites, la nasse n’est plus totalement hermétique. J’aurais aimé que soit évoqué le choix de nos « élites » politiques (Hamon excepté, tout de même) si Mélenchon avait été à la place de Macron. Quelle aurait été la réponse des Fillon, Macron, Valls, Hollande,…Ce pourrait être un bon sujet de thèse pour nos futurs députés…dont beaucoup se mettent à courir…en marche.
Méc-créant.
(Blog: Immondialisation: peuples en solde! »)