Manuel Valls, puis Emmanuel Macron annoncent qu’ils veulent faire payer la crise capitaliste aux chômeurs qui ont l’impudence de survivre après avoir été virés de leurs boîtes. Et qui ont l’outrecuidance de vouloir retrouver un travail qui leur permettrait de vivre dignement. Décidément ces illettrés ne comprennent rien à l’économie moderne !
Mais pas de mauvais esprit, nous sommes tous sur le même bateau, galériens et capitaines, la crise du capitalisme est douloureuse pour tous, lisez donc cela, c’est du Figaro du 02/09/2014 : « Un million d’euros brut. Voici ce qu’a touché Emmanuel Macron pour l’année 2011, lorsqu’il était associé-gérant de la banque Rothschild Le nouveau ministre de l’Économie a en outre révélé à l’Express que son ancien poste lui avait rapporté un million supplémentaire au titre de ses quatre mois de service en 2012, avant qu’il ne le quitte pour rejoindre l’Élysée. Selon les calculs du journal, les revenus brut d’Emmanuel Macron s’élèveraient à un million d’euros environ, une fois retirés les impôts et les charges sociales ».
Mais aussi toujours du Figaro du 15/02/2014 : « Huit ministres sont millionnaires. Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères, est ainsi à la tête d’un patrimoine de plus de 6 millions d’euros; Michel Sapin, qui déclare un patrimoine net de 2,15 millions d’euros et cinq autres ministres ».
On le voit ces ministres partagent la vie du travailleur privé d’emploi, du chômeur ou du travailleur pauvre. Il savent ce que c’est de compter les sous à la fin du mois, et parfois au 15 ou au 10, même si les esprits chagrins diront que compter ses millions ce n’est pas compter ; car comment finir le mois avec 1400 euros (le Revenu brut disponible s’établit à 1.458 euros) et ce n’est qu’une moyenne…On sait que selon l’INSEE (Le Monde du 09/09/2014) la France comptait quelque 8,5 millions de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté (987 euros par mois ! ).
Grignotages après grignotages, coupes après coupes, démantèlements après démantèlements, Sécu, indemnisations du chômage, salaires, services publics, privatisations, les hommes du grand capital massacrent les conquêtes sociales pour mettre à genoux la classe ouvrière, les salariés, les couches populaires et moyennes. Exsangues, comme en Grèce, les peuples désarticulés, assommés sont contraints pour survivre d’accepter le rêve de tout capitaliste : des salaires du Bangladesh. Des salaires de misère. Et en plus la guerre de tous contre tous. Et la guerre tout court pour la conquêtes de nouveaux marchés, de nouvelles sources d’énergie, de nouveaux esclaves. Supplément gratuit : du poison dans nos assiettes et dans l’air que nous respirons avec l’avènement du Grand Marché Transatlantique…
Face à cette entreprise criminelle, le capital a placé ses sirènes pour détourner du combat de classe : les fascismes sous ses divers masques : extrême-droite qui se pare de plumes de gauche pour faire croire qu’elle est sociale, qui usurpe le drapeau de la Révolution Sans-Culotte pour faire croire qu’elle est nationale, conspirationnisme qui camoufle le moteur de l’histoire à savoir la lutte des classes, et des prétendus adversaires du capital tellement mous et lâches, qu’ils n’imaginent même pas de se battre, tout juste de négocier les reculs et les défaites.
Alors ne serait -il pas temps de faire renaître le glaive et le bouclier des travailleurs que fut le Parti communiste français ? Ne serait-il pas temps de faire renaître la grande CGT de classe et de lutte à la place des actuelles annexes de la Confédération Européenne des Syndicats (CES), courroie de transmission de l’U.E. des monopoles capitalistes ? Ne serait-il pas temps de lutter contre l’impérialisme qui prépare une nouvelle guerre mondiale comme l’offensive US-UE-OTAN en Ukraine, en Syrie, en Afrique, en Amérique Latine, en Asie, le démontre amplement.
C’est à ces tâches que le PRCF appelle la classe ouvrière de France, pour la souveraineté populaire et nationale et donc pour la sortie de l’euro, de l’UE, de l’OTAN… et du capitalisme. Souveraineté populaire et nationale qui ne seront assurées qu’avec le socialisme. C’est pourquoi la dynamique d’une sortie de l’euro et de l’UE porte en elle la perspective du socialisme.
Pour cela le PRCF doit être renforcé, alors franchissez le pas, adhérez au PRCF ! Être militant ce n’est pas être moins libre, c’est passer de la parole aux actes. Avec le PRCF préparez une grande manif pour les "4 sorties" de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme en mai 2015, avec les communistes, les progressistes, les républicains patriotes.