Un policier agressé et légèrement blessé par un individu armé d’un marteau, c’est évidemment grave et intolérable. Aucune complaisance, bien entendu, pour ce genre d’individu !
Notons toutefois que sans cesse en France, des enseignants se font insulter, menacer et agresser physiquement, parfois gravement, sans que cela ne suscite la mobilisation générale. Au contraire, les séides du ministère laissent généralement tomber les enseignants et leur conseillent de redoubler de « bienveillance » et de laisser impunis les perturbateurs patentés qui plombent au quotidien le travail scolaire.
Mais dans le climat de fascisation actuel, où tout est bon pour aggraver les « lois » sécuritaires, maintenir l’état d’urgence à perpète, fliquer la population sur la Toile (les nouveaux projets fascisants du gouvernement « ni de gauche ni de gauche » permettraient de fliquer sur décision administrative l’ordinateur de n’importe qui, voire de coller un bracelet électronique à un simple suspect : bravo pour la présomption d’innocence !), « nasser » les manifestations populaires, traduire des milliers de syndicalistes devant les tribunaux, toute occasion est bonne pour intimider la population et pour l’habituer à l’Etat policier.
Alors le ministère de l’Intérieur piloté par le faucon Collomb fait aussitôt fermer plusieurs stations de métro et des centaines de braves types de passage sur les lieux de l’incident sont forcés de rester les mains en l’air pour subir une fouille humiliante et disproportionnée à la gravité des faits.
Et dire que d’étranges « antifascistes » nous ont appelés il y a peu, sur un ton comminatoire, à voter Macron pour battre le fascisme lepéniste… Comme si empiler des voix Macron faisait baisser d’une seule voix le score du FN en classe ouvrière… Comme si, dans sa circulaire électorale de second tour, Macron lui-même n’avait pas démenti le sens de ce pseudo-vote de « barrage » en déclarant que voter pour lui, ce serait clairement approuver son programme thatchérien et non pas « voter contre quiconque »…
Bref, ces idiots utiles d’un FAUX antifascisme, ont en réalité rabattu politiquement, non seulement vers un émissaire patenté de Rothschild qui veut araser l’indépendance nationale et les acquis de la Libération pour le compte de Bruxelles, Berlin et Gattaz, mais qui compte aussi, pour ce faire, aggraver tous azimuts les pratiques fascisantes mises en place par Sarkozy et Valls. Si certains ont oublié le jeune Rémi Fraysse, ce n’est pas notre cas, M. Cazenave !
En réalité, on ne combat pas la fascisation lepéniste en soutenant la fascisation macroniste et la « construction » européenne dictatoriale qui en est la matrice permanente.
On les combat toutes ensemble en associant le drapeau rouge au drapeau tricolore pour refuser l’Etat policier, les guerres impérialistes, la régression sociale, et en remettant au cœur de la problématique politique le Frexit progressiste et la marche au socialisme.
On les combat en rejoignant les militants franchement communistes, 100% anti-Maastricht et 200% anti-UE, du Pôle de Renaissance Communiste en France.
Léon Landini, ancien officier FTP-MOI, Médaille de la Résistance, Grand Mutilé de guerre, officier de la Légion d’honneur, président du PRCF,
Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF, fils de Résistant FFI