par Floréal, PRCF – 26 /11/2021
Macron avait le choix, face au dangereux rebond épidémique mondial et européen,
soit d’offrir à tous les Français qui le souhaitent l’ensemble des vaccins mondialement disponibles, y compris les vaccins cubains, chinois et russes que l’Europe atlantique a refusés pour de sordides raisons politico-militaires,
soit d’aggraver sans cesse la pression sur les personnes opposées aux vaccins en question en supprimant la gratuité des tests (c’est déjà fait) et en raccourcissant au maximum leur durée de validité nécessaire pour obtenir un passe provisoire: ce qui revient à quasiment confiner ces personnes chez elles en fracturant le pays… et en divisant le mouvement social.
Bien entendu, le pouvoir a choisi, sans même consulter le Parlement, la seconde solution histoire d’aggraver les divisions et de faire diversion à la colère sociale qui monte contre la destruction des indemnités chômage et contre l’inflation galopante qui, en l’absence de hausse des petits et des moyens salaires et pensions, aboutit à précariser des millions d’honnêtes travailleurs actifs ou retraités.
Le PRCF rappelle sa position: sans participer le moins du monde aux campagnes antiscientifiques promues par les antivax de principe, nous condamnons dans son principe le passe sanitaire, nous exigeons que l’ensemble des vaccins existants, avec ou sans principe ARN, soient mis à la disposition de tous.
Et surtout, nous militons, avec notre bulletin ANTICORPS, pour que toute la politique sanitaire de la France, saccagée par des décennies d’euro-austérité, de casse de l’hôpital public, de destruction de la Recherche et de désindustrialisation du pays, soit entièrement repensée sans crainte de se heurter aux diktats austéritaires ignobles de l’Union européenne : rappelons que depuis 2012, la Commission européenne a sommé 63 fois la France de « réduire ses dépenses de santé », des sommations indécentes et dévastratrices que les Mattéi (ministre de Chirac), Xavier Bertrand (ministre de Sarkozy), Marisol Touraine (ministre de Hollande), Agnès Buzyn et autre Véran (ministres de Macron) ont appliquées sans un sursaut de dignité nationale.