NOUVEAUX RECORDS DE MACRO-MEPRIS DE CLASSE
Les travailleurs en lutte avaient déjà été traités de fainéants, d’extrêmes, de cyniques et de « gens de rien » par la Marie-Antoinette en costard qui siège à l Élysée.
À l’adresse des ouvriers de GMS qui protestaient contre la liquidation annoncée de leur usine, le délicat jeune homme que la fausse gauche nous a vendu comme un antifasciste, vient encore d’illustrer sa hauteur de vue et sa » bonne éducation » en traitant les manifestants CGT de « fouteurs de bordel » et, à nouveau, de paresseux qui refusent de « chercher du travail ».
Attention Monsieur le président mal élu, les Français n’ont pas tous oublié la manière dont a fini certaine Autrichienne qui ne cessait de les narguer. ..
les ouvriers #gms démontrent par a+b la stupidité des insultes de #macron contre les #travailleurs https://t.co/jSnThml2Gp
— PRCF (@PRCF_) 5 octobre 2017
TOUS ENSEMBLE OU CHACUN POUR SOI?
Les routiers viennent d’obtenir quelques garanties, à vrai dire, très provisoires, pas seulement parce que le pouvoir a peur du blocage des routes, mais parce qu’il redoute la convergence des luttes sociales. On peut regretter que chaque corporation cherche ainsi à se sauver sans souci du reste de la classe laborieuse. C’est le résultat de stratégies syndicales qui, depuis des années, privilégient la dispersion et les inopérantes journées saute-mouton. Raison de plus pour que chaque profession revendique pour elle le maintien du primat des accords nationaux sur les accords d’entreprise. Chacun pour sa peau et successivement, au risque d’être tous écrabouillés par le capital ou tous en même temps comme à l’époque où furent obtenues toutes nos grandes conquêtes sociales.
par Floréal pour www.initiative-communiste.fr