MLP : Un vote antinational, antirépublicain et antisocial, par Georges Gastaud, fils de Résistant
Quand Gattaz (MEDEF) et Libé, c’est-à-dire l’Arc européiste, atlantiste et néolibéral, feignent de faire barrage à MLP, ils le font en réalité avec des arguments propres à rabattre les couches populaires vers le dangereux parti « bleu marin ». Ce dernier serait condamnable parce qu’il refuse l’Europe et la mondialisation, parce qu’il veut revenir au programme commun de 1972 et bien sûr, parce qu’il est hostile aux valeurs de la République. Triple mensonge qui méconnaît sciemment que
<![if !supportLists]>· <![endif]>le FN est en réalité POUR l’euro et l’U.E. (MLP vient de déclarer que « si l’UE nous rend notre souveraineté », alors elle se place « dans la perspective d’y rester » ; quant à la « sortie de la France de la monnaie unique en concertation avec les 18 pays de la zone euro », c’est une proposition, ou plutôt une posture qui fait insulte à l’intelligence des Français : si le préalable à une sortie française est l’accord des 18 pays, et en particulier l’accord de la RFA qui est le principal bénéficiaire de la zone euromark, alors Marine Le Pen annonce qu’en réalité, sous sa présidence, la France ne sortira jamais de l’euro !),
<![if !supportLists]>· <![endif]>que les experts du FN annoncent déjà mezzo voce l’abandon de leur référence mensongère à la retraite à 60 ans et aux autres mesures sociales que le FN a utilisées PROVISOIREMENT pour appâter les ouvriers… après la « dédiabolisation » destinée à piper les voix de gauche, voici venir le temps des appels du pied au MEDEF, dont certains éléments appuient déjà le FN.
<![if !supportLists]>· <![endif]>et aussi parce qu’en matière de « valeurs républicaines », Gattaz, l’ennemi juré de la Nation (le manifeste patronal Besoin d’Aire annonce sa liquidation au profit de l’Union euro-atlantique) et Libé, l’idolâtre de l’américanisation de la culture, ont une crédibilité extrêmement voisine de zéro.
C’est pourquoi, sans cautionner le pseudo-barrage antifasciste que constituerait le vote populaire en faveur des « républicains » bien connus Bertrand et Estrosi, les militants du PRCF n’ont cessé partout ces derniers jours (tractages, porte-à-porte, affichage, pétitions, vente du numéro d’IC contre l’ « U.M.-PEN-S. »…) de dialoguer avec les électeurs des couches populaires : PAS UNE VOIX OUVRIERE, PROGRESSISTE OU PATRIOTIQUE ne doit aller à la dynastie Le Pen : car loin d’être une alternative au « système », c’est-à-dire non pas aux « politiciens » dont fait partie l’eurodéputée Le Pen, mais au CAPITALISME ET A SA « CONSTRUCTION » européenne, la famille Le Pen n’est rien d’autre que l’aile marchante d’une fascisation déjà en cours de la vie politique qui, à coups d’Etat policier et d’état d’urgence, vise à museler le mouvement ouvrier, à déshonorer le pays de la Révolution française par l’institution d’un racisme d’Etat pour, au final, discréditer définitivement notre pays sur la scène historique et en permettre la liquidation en tant que nation. Après la destruction de la Révolution d’Octobre par la contre-révolution russe associée à l’impérialisme, quel coup de maître ce serait pour la réaction mondiale de parachever la désarticulation finale de la France avec l’aide des héritiers hexagonaux de Versailles, de l’O.A.S. et de Vichy !
Patriotes de tout le pays, ouvriers conscients, syndicalistes qui ne refusons pas petitement de « faire de la politique » quand le devoir républicain commande, détournons voix par voix les électeurs de milieu populaire d’un vote suicidaire pour le monde du travail et pour notre pays.
Et d’’urgence, relançons l’union de combat des communistes, l’alliance progressiste du drapeau rouge et du drapeau tricolore, la construction du large Front Antifasciste, Patriotique et Populaire indispensable pour sortir notre pays de l’UE, de l’euro et de l’OTAN, pour reconstruire la République sociale, souveraine et fraternelle, pour rouvrir à notre pays la voie du socialisme et du pouvoir des travailleurs.