Macron veut « réformer » le Code du Travail, le casser pour parler clair.
On a raison de se mobiliser à ce sujet, les médias pourtant aux ordres sont
contraints de ne pas totalement l’occulter, la colère des salariés, futures
victimes est grande, en effet.
Que cela ne nous fasse pas oublier un autre projet macroniste extrêmement
inqiétant lui aussi, visant à inscrire l’état d’urgence dans le droit
commun, autrement dit de faire en sorte que la France vive en permanence
sous état d’urgence, pour des questions de terrorisme seulement en principe
mais on sait que lorsqu’on met le doigt dans l’engrenage… d’ailleurs
l’état d’urgence n’a-t-il pas déjà servi à prendre des mesures répressives
sans rapport avec le terrorisme, lors de la COP 21,à l’encontre de certains
militants écologistes.
Plusieurs personnalités et associations ont manifesté leur inqiétude dont la
Ligue de Droits de l’Homme, notamment par la voix de son avocat, Maître
Patrice Spinosi qui craint pour les libertés publiques: « Si l’état d’urgence
devient l’état de droit, c’est extrêmement dangereux ».
Le coup d’Etat électoral sans armes ni soldats que nous venons de subir
n’est-il pas en train de se traduire par une prise de pouvoir d’essence
bonapartiste, un pouvoir visant à établir un Etat à exécutif fort et
autoritaire disposant sous la coupe de Jupiter d’une force opérationnelle,
la fameuse « task force » expression américanisée chère à Mr Macron, pouvoir
centralisé autour de lui, monarque républicain dont les dérives possibles
peuvent évoluer vers où l’on sait historiquement.
Ne nous laissons pas enfumer, nous l’avons suffisamment été jusque-là !
Réagissons dès maintenant.