Le gouvernement des États-Unis relayé par l’oligarchie capitaliste locale, les bandes fascistes et l’armée renversait par un coup d’état le gouvernement progressiste et patriote, légal et légitime d’un pays : c’était le 11 septembre 1973. Ce pays était le Chili. Le gouvernement renversé était celui de l’Unité Populaire et le président du Chili était Salvador Allende.
Le putsch fit des milliers de morts, de torturés, de disparus. Le pays plongeait dans la nuit fasciste. La junte de Pinochet, avant Reagan et Thatcher, mettait en œuvre une politique ultra-libérale sous la houlette des « Chicago boys » des économistes ultra-libéraux qui se servirent du peuple chilien comme d’un animal de laboratoire pour tester leur politique qui devait se répandre dans le monde après la chute de l’ Union Soviétique.
A l’heure où le Venezuela et les pays progressistes ou simplement patriotes sont menacés par les impérialistes il est bon de se souvenir de la leçon chilienne : le capital ne recule devant rien pour conserver ses privilèges et son pouvoir.
La solidarité internationaliste est donc une impérieuse nécessité.
Et ceux qui s’y dérobent trahissent une dimension centrale de notre combat.
Samedi 15 septembre à 14h sur le stand du PRCF à la Fête de l’Humanité, nos jeunes des JRCF avec d’autres jeunes communistes venus de 12 pays affirmeront avec force que l’internationalisme est bien vivant et que le communisme est plus que jamais « la jeunesse du monde ».
Antoine Manessis, secrétaire de la Commission internationale du PRCF.
Dernier discours de Salvador Allende https://t.co/iopbuXbsmY
— MarieMax06 (@MarieMax06) 11 septembre 2018