Infligeant un camouflet cinglant aux diffamateurs stipendiés de nos « libres » médias anticommunistes, des millions de Cubains font une haie d’honneur géante aux cendres de Fidel, dirigeant de la Révolution aux côtés de Camilo, du Che et de Raul, figure de proue du Mouvement communiste international, leader de la Résistance internationale à la contre-révolution mondiale et combattant inlassable du Mouvement anti-impérialiste mondial, notamment en Amérique latine et en Afrique australe.
On peut toujours raconter, comme ne pouvait manquer de le faire dans Le Point M. Michel Onfray, le délirant Tintin au pays du havane, que les Cubains manifestent avec un revolver dans le dos, les paroles pleines d’amour, de dignité et de réaffirmation révolutionnaire des Cubains de tous âges qui, tantôt avec l’enjouement de la jeunesse, tantôt en laissant éclater leurs pleurs, s’exclament par millions « nous sommes Fidel !» sont en train d’enfouir le « Comandante en jefe » au plus profond de l’ADN de l’humanité progressiste.
Quelle accablante différence avec notre triste pays, où les chefs d’Etat successifs finissent tous haïs et méprisés par ceux qui les avaient élus quelques années plutôt, moins par adhésion que par choix du « moins pire »…
Quelle différence avec ce Hollande, qui élu par le peuple de gauche n’a cessé de courtiser le MEDEF, Merkel et l’OTAN. Un « socialiste » qui, en ce sombre dimanche, aura préféré courtiser l’Emir du Qatar plutôt que d’aller à Santiago saluer Cuba socialiste. Un piteux personnage dont le mandat s’achève dans la honte et la débandade !
Quelle différence avec ce Manuel Valls, qui traite en voyous les cégétistes, qui se prosterne devant Gattaz et qui prétend interdire des manifs intersyndicales de masse !
Quelle différence avec cette Le Pen qui se dit proche des gens d’en bas et qui, sans aucun respect pour le deuil des Cubains, se démasque en clamant sa haine de classe contre le Robin des bois cubain disparu !
Quelle différence avec ce Fillon, qu’adule désormais la France versaillaise des nantis et qui veut casser les services publics, les retraites et la Sécu ; alors que la masse du peuple cubain sait gré à la Révolution et à son inspirateur de lui avoir donné accès à l’éducation, au logement, aux soins médicaux gratuits, à l’Université, et avant tout, à la souveraineté nationale et à la dignité personnelle que lui refusaient le capitalisme et le dictateur Batista.
Eh bien, nous aussi, militants franchement communistes, nous citoyens français franchement progressistes, nous syndicalistes de classe, nous patriotes progressistes et antifascistes, nous internationalistes qui aimons tous les peuples debout, NOUS SOMMES FIDEL.
Et ce faisant, NOUS SOMMES FIDELES A L’IDEAL REVOLUTIONNAIRE D’UNE HUMANITE FRATERNELLE DELIVREE DE L’OPPRESSION IMPERIALISTE ET DE L’EXPLOITATION CAPITALISTE.
En ce triste 4 décembre, plus que jamais camarades cubains et amis de Cuba, nous reprenons d’une seule voix le mot de Georges Hage, député du peuple et président-fondateur du PRCF : « à notre époque, tout véritable révolutionnaire a deux patries : la sienne et Cuba ».