Pour certains, les JO c’est le chauvinisme veule qui veut voir son pays gagner à tout prix (en oubliant le « que le meilleur gagne! ») et à chanter la Marseillaise, ce chant insurrectionnel des Soldats de l’An II, comme un chant tribal alors même que, au quotidien, ces mêmes « patriotes » laissent la classe capitaliste désosser les acquis sociaux, humilier la langue française et piétiner les conquêtes démocratiques issues de notre histoire populaire… Mais tout espoir n’est pas perdu. D’abord, des athlètes comme Léon Marchand et bien d’autres, ont concouru dans un excellent esprit, sont restés simples et leurs médailles nous honorent tous, et en particulier les enseignants d’EPS et les entraîneurs sportifs des clubs amateurs qui font vivre les valeurs sportives dans le plus grand anonymat.
Mais le sport, y compris dans la compétition, ce n’est pas le chacun pour soit, on lira le récit ci-dessous qui honore l’humanité tout entière, qui ne s’est certes pas déroulé à ces JO de Paris mais qui nous rappellent ce que sont les vrais valeurs du sport.
Les vraies valeurs olympiques: « La plupart d’entre nous exploitons les faiblesses des autres, au lieu de les aider à maximiser leurs forces.
Romain Courcelles Parti Communiste de Belgique
Le coureur kényan Abel Mutai était à quelques mètres de la ligne d’arrivée mais s’est trompé en interprétant les panneaux et s’est arrêté, pensant avoir terminé la course.
L’Espagnol Ivan Fernandez, qui le suivait de près, a réalisé la situation et a commencé à crier à Mutai de continuer à courir.
Ne comprenant pas l’espagnol, Mutai ne réagit pas.
Alors, Fernandez l’a poussé jusqu’à la victoire.
Un journaliste a demandé à Ivan pourquoi il avait fait cela.
Ivan a répondu : « Je rêve qu’un jour nous vivrons dans une société où nous nous pousserons les uns les autres à gagner.
« Le journaliste a insisté : « Mais pourquoi avoir laissé le Kenyan gagner ?
» Ivan a répondu : « Je ne l’ai pas laissé gagner, il a gagné. La course lui appartenait. »
Le journaliste a continué : « Mais vous auriez pu gagner ! »
Ivan a répliqué : « Mais quel sens aurait ma victoire ? Quelle valeur aurait cette médaille ? Que penserait ma mère de cela ?
Les valeurs se transmettent de génération en génération. Quelles valeurs enseignons-nous à nos enfants ?
« La plupart d’entre nous exploitons les faiblesses des autres au lieu de les aider à maximiser leurs forces.
Voici un exemple à suivre !