La convergence Nationale Rail s’inquiète, ironiquement: qu’est donc devenu Guillaume Pépy, le patron démolisseur de la SNCF ? Ce dernier, après avoir mené à son terme la mise En Marche de l’euro privatisation de la SNCF à travers la réforme ferroviaire, a en effet quitté la SNCF.
Avec un bilan désastreux. Que ce soit sur le plan des circulations avec le massacre de la branche fret et la fermeture de milliers de kilomètres de lignes de chemin de fer. Mais également sur le plan du prix des billets de chemin de fer qui ont flambé comme vient encore de le rappeler l’enquête d’une association de consommateurs. Et surtout sur le plan de la sécurité : Pépy c’est, entre autres, le PDG de la catastrophe de Brétigny !
Eh bien, comme le révèle la convergence Nationale Rail en diffusant un communiqué de la CGT cheminots, Pépy ne végètent pas à la retraite – ce que le régime Macron promet à tous les travailleurs en détruisant maintenant les retraites de la sécurité sociale. Non, il profite d’un joli fauteuil chez…. Lagardère.
Nul défenseur du service public ferroviaire ne conserve un souvenir impérissable de M. Guillaume Pépy, ce président de la SNCF qui avait voulu faire préférer l’autocar au train sur les « petites lignes » ou développer des activités capitalistiques hasardeuses aux quatre coins du monde pendant qu’il s’appliquait à supprimer des emplois dans les chemins de fer français. Qu’est-il donc devenu depuis qu’il a quitté la SNCF ? La fédération CGT des cheminots s’est renseignée : voir son communiqué ci-dessous.
Convergence National Rail
Un des milliardaires commanditaires du régime Macron ! Et pas dans n’importe quelle activité ! Pépy va s’occuper des points de vente au sein des activités de transport. En clair, des boutiques dans les gares. Rappelons que Pépy c’est celui qui a séparé les gares de la SNCF dans une filiale gares & connexions…. justement pour vendre des surfaces commerciales à des promoteurs. On n’est jamais mieux servi que par soi-même !
Pépy rejoint dans le conseil de surveillance de Lagardère… Nicolas Sarkozy. Y en a-t-il pour douter, encore, de l’existence la classe capitaliste et de la lutte des classes qu’elle mène contre les travailleurs ?