Un prose, regarder en face les ravages de l’euro désindustrialisation pour les travailleurs de France, évoquer des solutions… Souvenons-nous de ces mois de mars, avril et mai ou juin, où nous étions privés de masques, de respirateurs, de médicaments… car le Capital et son Union européenne ont liquidé la capacité industrielle de produire en France. Euro dumping fiscal, euro délocalisation, euro libre circulation des capitaux… euro désastre.
Abstention
Restons simple.
L’urgence sociale se focalise sur le vélo, les salades vertes et les moulins à vent.
La priorité sanitaire s’accommode des pénuries, du coude et du savon de Marseille.
Bref l’histoire nous est contée qu’il est urgent de balayer la civilisation du progrès
pour une offre de petites reines, de topinambours et de poudres de perlimpinpin.
Le siècle des Lumières et de la Raison réduit à un carré de potager et à son jardinier,
sans omettre l’attirail répressif au service des Saigneurs en haut de la colline.
Il est tout de même surprenant de constater qu’un tel factum juvénile
chaponne à plus de 60% un peuple jaugé pour son panache, son caractère et sa guillotine.
Un poireau ! une trottinette ! Sinon rien…
Le paysage audiovisuel médiatique s’en donne à cœur joie
pour faire écumer cette calembredaine gourdiflote et stupide.
(Non sans hélas corrompre quelques dissidents parmi nos amis)
L’épisode sanitaire que le pays vient de traverser
a le mérite de polariser aux yeux de tout un chacun
la fin d’une époque sociale.
L’effondrement global des structures de santé,
la destruction des services publics
et la décadence industrielle du pays
se sont attestés au grand jour,
enrobés d’une bonne dose de cynisme
du gouvernement et de ses chiens de garde.
Que ce soit pour la fabrication de masques, blouses, d’appareillages médicaux
ou bien des plaquettes de médicaments et divers produits pharmaceutiques,
l’incapacité à trouver des solutions locales, efficaces et rapides
a mis en évidence la désertification drastique du tissu industriel national.
Ce n’est pas une fatalité.
Cette catastrophe est le produit d’idéologies assumées par des hommes politiques.
De leur propre aveu,
rien ne sera plus conçu et fabriqué sur le territoire national.
L’heure du programme du Conseil National de la Résistance a sonné.
Tout ce qui est socialisé, mutualisé, nationalisé dans l’intérêt de tous
doit être liquidé, abrogé, rayé de la carte.
Chaque patient doit régler ses prestations selon la “libre” loi du “libre” marché.
C’est le ministre qui rédige les ordonnances à coup de décrets.
C’est le ministre qui valide ce que les pharmacies peuvent vendre.
C’est le ministre qui décide où il est possible de se déplacer.
Citoyens dormez tranquilles, les chemises cravates veillent sur vous.
C’est la police qui patrouille au bon respect de ces caprices.
135 euros d’amende pour qui récuse ces injonctions ; voire plus si affinité.
Camarades,
il est grand temps de stopper une telle mascarade,
d’éradiquer le carriérisme des couloirs du Palais,
d’embrasser à bras le corps le devenir de la société.
Le désastre industriel et sanitaire du pays
est la résultante de 50 années de pratiques politiciennes
au service d’une Europe de la finance, des oligarques et de leurs chiens de garde.
Il est grand temps d’inverser la machine à pénurie,
de retrouver le chemin d’une union populaire énergique
et de rebouter la dynamique socialiste au service de la Nation.
“Ce que l’homme a défait un jour,
un autre homme peut le refaire un autre jour.”
Tant que les joutes électorales majeures ne se disputeront
qu’à propos des listes d’interdictions exotiques,
de limitations des libertés fondamentales et de la couleur des poubelles
le monde du travail aura un mal fou à reprendre le chemin des urnes.
Le mot clef est Ré-industrialisation.
Répétons encore une fois: Ré-industrialisation
Non pas faire n’importe quoi, n’importe comment, n’importe où.
Çà, n’importe quel capitaliste sait le faire
plongés qu’ils sont dans leurs eaux glacées du calcul égoïste.
Ré-industrialisation démocratique, populaire et socialiste.
Il est même possible de rajouter “écologique et responsable devant tous e
t pour l’éternité”.
Reformuler les solutions aux besoins, planifier les projets,
anticiper sur les exigences du futur,
ouvrir les portes de l’impossible ;
Proposer un avenir grisant à la classe laborieuse et surtout à sa jeunesse.
Demain doit être un “nouveau jour” !
Finis les dettes fantômes, les trous de la Sécu, la règle européenne des 3%, etc…
Décider de ce qui peut être projeté, définir et encadrer les effets secondaires,
lancer les processus de mise en place de la production de demain.
Énergie, automobile, ferroviaire, maritime, aéronautique, aérospatial,
Informatique, médecine, pneumatique, etc…
Sortir du lobbying pétrolier et investir dans l’hydrogène,
les supra-conducteurs, la fusion nucléaire…
Reprendre la souveraineté nationale en informatique, en sidérurgie,
en aérospatiale, en équipements militaires…
Il y a tellement de lieux à débroussailler qu’un inventaire à la Prévert n’y suffit pas.
Les capitaux privés ne sont pas intéressés par l’aventure
trop occupés à extraire les profits immédiats
afin de combler d’aise leurs cohortes d’actionnaires.
Pour mettre fin à cette tragédie, la République doit s’en mêler.
Il est grand temps de cesser d’enfoncer le clou de la dette qui n’existe pas.
Elle en a les moyens ; elle peut le faire.
Il suffirait de presque rien.
les républicains, les démocrates, les citoyens, les personnes comme vous et moi.
Et sa souveraineté ; populaire et démocratique.
Serait-il possible d’envisager pour les futures échéances électorales nationales
Régionales en 2021, Législatives en 2022 et pourquoi pas présidentielle de 2022…
une volonté commune sur l’ensemble du territoire
chargée de promouvoir avec détermination un projet de Ré-industralisation nationale ?
À chaque région, le stop and go d’une vocation industrielle.
Par exemple :
L’Est avec la convergence de la Métallurgie et la Sidérurgie.
Le Sud-Ouest ; Toulouse ; les ambitions aéronautiques renouées avec Bréguet,
Caravelle et Concorde.
Le Nord les filatures, les pneumatiques et équipementiers automobiles.
La Bretagne et la face atlantique tout ce qui est industrie Navale.
L’Île de France les industrie graphiques et le retour de la SEITA.
À chaque circonscription législative son usine, son atelier, sa manufacture,
sa compagnie d’État…
selon la volonté démocratiquement définie par les électeurs.
Par exemple, personnellement, je verrais bien le modeste projet
de constituer une “Manufacture des tabacs et Allumettes”
dans le 18ème arrondissement de Paris
qui permettrait d’ouvrir une ligne commerciale avec Cuba
pour traiter les meilleurs tabacs du monde.
(souvenir des “Quais d’Orsay”)
Chaque département, son Usine/Atelier d’État.
caractérisé par un procès démocratique des électeurs
pour en déterminer l’affectation, l’allure ou les modalités.
Bien sûr, l’aspect réalité et rentabilité n’échappe à personne.
Chacune de ces “Usines Nationales” devra maîtriser une clientèle fiable
pour faire tourner ses équipements et sa production
à un seuil acceptable d’efficacité/rentabilité.
La République, ses ministères, ses administrations, son armée, sa police,
ses corps régaliens
décideront de privilégier l’acquisition de leurs équipements
auprès de ces “Sociétés” et “Ateliers Nationaux”.
En clair si la République regroupe toutes ses commandes
automobiles, militaires, navales, ferroviaires, aéronautiques,
pneumatiques, équipements, etc…
et commerce avec elle-même,
ses donneurs d’ordre disposent amplement
d’une puissance d’intervention suffisante pour dynamiser ses “Usines Nationales”.
Bien sûr les traités européens interdisent une telle liberté du commerce.
Sous prétexte de “concurrence libre et non faussée”
ils émasculent la souveraineté nationale
au profit de combines mercantiles plus ou moins douteuses.
La République devra donc dénoncer de tels accords commerciaux
et sortir sans regret de l’Union Européenne et de l’Euro.
Un Frexit made in Conseil National de la Résistance.
Quand on parle de souveraineté,
il ne faut jamais faire les choses à moitié :
La France devra sortir de l’OTAN et de son commandement intégré.
Elle n’a rien à faire ni à gagner à côtoyer cette bande de gangsters va-en-guerre.
En plus du côté moral
où la France n’a aucune raison de faire la guerre à une moitié de la planète,
ni à l’autre moitié d’ailleurs,
la République n’a pas un sou à placer dans ce bastringue à psychopathes.
Mais plutôt dans ses hôpitaux, sa jeunesse, ses infrastructures et son développement.
Voilà peut-être un des modestes petits ruisseaux
susceptibles de ranimer la flamme des âges farouches
et sait-on jamais d’attiser la petite braise qui mettra le feu à la plaine.
Hasta la Victoria Siempre
par Reitnomud Sined militant du PRCF 75 – juillet 2020
très bien conçu et écrit, sauf le « stop and go »: brisons les chaînes du tout-anglais comme nous romprons tôt ou tard celles de l’Union européenne et de l’OTAN.
Les vannes lourdingues sur les écolols me rappellent Chirac qui accusaient déjà les défenseurs de l’écologie de vouloir revenir à « la bougie et au savon de Marseille ».
Non seulement, c’est ne rien voir de ce qui passe sur le climat, le vivant – changement et pollution dramatique, disparitions des eaux propres marines et douces… – mais c’est faire l’impasse sur un combat qui parle aux gens directement.
Exemple. Dans ma ville, d’un quartier à l’autre, la pollution est 500 fois plus élevée. Les récoltes sont plus tardives et plus mauvaises, sans parler des grèles en été…
Donc, cette peur écologique doit être considérée comme une culmination mauvaise du capitalisme, une sorte d’application universelle du principe d’obsolescence programmée qui rend non seulement citoyen le combat pour abattre le capitalisme, mais vital.