« Qualifié de fou furieux par certains collègues » aux dires de Libération, le nouveau préfet de police de Paris nommé par Macron est chargé de faire régner la poigne lors de l’«acte XIX» des gilets jaunes. Avec blindés, consignes d’aller au contact des manifestants, mobilisation de la force armée Sentinelle, création de nouvelles forces de répression, arrestations préventives massives (6800, du jamais vu !), propos menaçants du gouverneur militaire de Paris, tout cela sur fond de Gilets jaunes pacifiques éborgnés et de mises en garde répétées et aussitôt ignorées par le pouvoir de la part défenseur des droits (LR !) et de la Commission des droits de l’homme de l’ONU. Sans oublier le matraquage policier d’un député insoumis, qu’a justifié l’ex-préfet de Bordeaux récemment promu.
Mais que pèse tout cela à côté des sommations d’Estrosi, de Ciotti, et de tout ce que la France compte de nostalgiques de Versailles et d’Adolphe Thiers ? Que pèse tout cela après la préoccupation publiquement exprimée par Berlin à propos de la situation en France? Berlin qui ferait mieux à cette occasion de s’occuper de ses oignons car on n’a pas oublié comment certains faisaient régner l’ordre à Paris il y a quelques décennies.
En tout cas bravo à M. le préfet de police pour sa brillante promotion parisienne.
Au fait, il s’appelle Lallement.
Ami, entends-tu…