Thème : Mouvement syndical et moyens d’action
Le syndicalisme est par excellence le terrain où s’exerce ce que Marx appelait l’activité autonome du prolétariat, voulue et animée par les ouvriers eux-mêmes, au niveau de leurs conditions réelles de vie et de travail pour leurs intérêts de classe immédiats, aussi bien que futurs. Les luttes et revendications syndicales sont nées de l’exploitation capitaliste.
Le paysage syndical français est aujourd’hui caractérisé par un faible taux d’adhérents et par un émiettement qui tient aussi à son histoire, celle-ci se définit à travers l’affrontement entre deux concepts fondamentalement opposés : le « syndicalisme de classe » (révolutionnaire) et « le syndicalisme de collaboration de classe » (réformiste)… Au-delà des clichés et de la désinformation, il est important pour comprendre les stratégies syndicales, de connaître l’histoire du mouvement syndical en France, en prenant l’exemple particulièrement actif des cheminots dans le contexte particulièrement dur des lois imposées par l’Union européenne. C’est à partir de ces éléments que nous pourrons engager le débat qui se tiendra le 23 mars au café l’Architecte chez Samir de 16h00 à 18h00, avec comme intervenant Jo Hernandez, responsable de la Commission Luttes du PRCF, et un camarade cheminot, Gaël Harmand.
Conférence organisée par le Café d’histoire critique et d’études marxistes.