Quelques chevaux de retour de la social-démocratie et quelques européistes du PCF-PGE tentent de tromper quelques gogos en bêlant « Unité pour gagner ! »;
En fait leur vrai mot d’ordre c’est « unité pour nos places ».
Ces gens ne poursuivent qu’un seul objectif : permettre aux appareils vermoulus du PS et du PCF-PGE de sauver les meubles dont ils font partie.
Unité.
Depuis toujours ce beau mot sert à cacher de sombres objectifs inavouables.
L’unité n’a de sens que sur des objectifs clairement fixés. Sur un contenu.
Sinon pourquoi ne pas demander l’unité avec Macron ? Avec Fillon ? Avec Le Pen ? L’ Union sacrée pour sortir le pays de la crise dans laquelle il est englué…Cela s’est déjà vu : en 1914 le Parti socialiste, le centre, la droite, l’extrême-droite, tous s’unirent pour défendre la patrie, en fait pour envoyer le peuple de France à la boucherie pour les intérêts des grands capitalistes qui se partageaient avec la chair et le sang des jeunes Français leurs zones de marchés,de colonisation, de domination, de pillage.
L’unité n’est acceptable que si elle aboutit à un contenu qui fasse avancer la cause du peuple. Sinon il s’agit de compromission.
Or s’unir avec les débris du PS ce serait trahir les intérêts du peuple et de la nation.
Si nous sommes face à une droite dure, thachérienne, versaillaise, vénale, pourrie, si nous sommes face à un parti fasciste conquérant, si nous sommes face à un robot fabriqué dans les arrières salles du MEDEF et soutenu par Robert Hue et Braouézec, la faute à quoi, à qui ? Les citoyens ne ce sont pas réveillés un matin en se disant on va voter pour les LR ou le FN ou Macron. C’est le résultat de la politique du PS depuis sa trahison (une de plus!) de 1981 avec François Mitterrand, fossoyeur de la gauche. Puisque Mitterrand, Jospin ou Hollande-Macron-Hamon ont tous mené la même politique : celle de l’UE et du MEDEF et de la droite, le peuple de gauche refuse de donner ses suffrages aux traitres et vendus du PS et ses satellites (PCF-PGE, PRG, EELV…) et du coup les droites progressent.
Les chamailleries et gesticulations ridicules et vaines des frondeurs en peau de lapin ne peuvent pas faire attestation de virginité pour Hamon, apparatchik depuis trente ans du PS, lui dont le titre de gloire est d’avoir transformé la grande UNEF en annexe de Solférino aussi pourrie que la maison mère ou la CFDT. Hamon ne cache même pas sa filiation avec Michel Rocard, chef de file de la tendance la plus libérale, la plus européiste, bref la plus à droite du PS.
De plus les programmes de gauche de JLM et de droite de Hamon sont incompatibles.
Hamon veut payer les gens à ne rien faire, JLM veut augmenter les salaires.
Hamon parle écologie mais ne s’attaque pas aux causes du dérèglement de la planète: le capitalisme. JLM au moins fait le lien entre la question sociale et environnementale.
Hamon veut que la France reste dans l’OTAN et que nous dépensions 2% du PIB pour l’Armée. Ce qui plongerait notre peuple dans une austérité plus grande encore. Et risque de nous entraîner dans des guerres sans fin, en particulier avec la Russie. Russie que Hamon diabolise en se positionnant en politique étrangère encore plus à droite que Fillon ou Le Pen…
Alors que JLM demande une sortie claire et nette de l’OTAN s’inscrivant ainsi dans le camp de la paix.
Hamon reste un indécrottable européiste, un défenseur de l’euro et de l’UE.
Alors que JLM pose au moins la question de la sortie de l’UE avec sa formule, certes encore pleine d’illusions, « L’UE on la change ou on la quitte ».
Alors l’unité pourquoi faire : telle est la question.
Sauver les Laurent, Dartigolles et autres Filoche du naufrage où leur lâcheté les a mené ? Un tel objectif reviendrait à vouloir sauver les dinosaures. C’est inutile.
L’unité est belle. L’unité est grande quand, comme en 1936, elle permet grâce à l’action des travailleurs et des masses de battre le fascisme et d’imposer à Blum des conquêtes dont il ne voulait pas.
L’unité est belle. L’unité est grande quand, comme en 1945, elle permet d’imposer à la bourgeoisie grâce à un rapport de forces national (PCF de Thorez et Duclos à 30%) et international (le prestige et le poids de l’URSS vainqueur du nazisme) le programme du CNR qui place le monde du travail au centre de la reconstruction nationale.
Aujourd’hui l’unité doit se faire entre progressistes, révolutionnaires, patriotes, républicains autour d’un vaste Front résolument anti -UE dans la perspective du socialisme. La candidature de JLM va dans ce sens et cela malgré ses illusions et ses indéterminations.
Tout à fait d’accord avec votre analyse, le seul problème avec JLM c’est qu’il n’est pas marxiste et que même s’il est élu on restera en parti sur notre faim.
JLM ne sera pas élu mais il peut fédérer beaucoup de travailleurs, de chômeurs, de retraités. Il serait qu’il touche aussi les petits entrepreneurs. La question c’est la nécessité d’un parti pour défendre les intérêts profonds des travailleurs et de la classe ouvrière. Le FREXIT est une nécessité si l’on veut ébranler cette dictature fascisante qu’est l’UE mutipatronales fortes de toutes les bourgeoisies d’Europe dont nombre d’entre ont combattu et vaincu le socialisme. La sortie de la FRANCE , la progression du FREXIT , serait un séisme inévitable pour ces bourgeoisies qui enregistrrait là leur première défaite depuis longtemps. Cela donnerait aussi les moyens d’attaquer fortement le FN et ceux qui l’aident en faisant croire que celui-ci est favorable au FREXIT et ses conséquences rapides, sortie de l’euro et de l(‘OTAN. La sortie de la FRANCE de l’OTAN serait un coup porté aux vendeurs de guerre contre russie ou chine, au massacre programmé de la classe ouvrière et de sa jeunesse. JLM ne peut résister lui-même à un tel mouvement s’il s’empare du peuple. Nous devons tout faire pour cela.