La politique devient poétique quand la poésie accepte de ne pas détourner pudiquement les yeux, sous couvert d’hermétisme, des criantes injustices du temps : voir dans la prochaine livraison d’IC le poème d’Yves Letourneur sur le massacre des langues à l’école. En attendant, lisez « Olivier qu’on arrache et qui pleure sa terre » et « Alexandrins pour la Grèce.
Olivier qu’on arrache et qui pleure sa terre
« Yves Letourneur tient chronique du dernier épisode en date
de cette tragédie sur la terre de la Palestine : « Gaza été 2014 ».
Poète-philosophe engagé depuis sa jeunesse de l’Algérie au Vietnam, il nous livre son témoignage en alexandrins, mode d’expression qui lui permet de rapporter et d’éclairer les faits d’une manière inédite.
Ce recueil nous montre que le pire peut aussi faire poème en y trouvant les lueurs de son possible dépassement. »
Osama Khalil
« Merci de ces vers qui émeuvent et révoltent,
comme de cette générosité qui les habite. »
Henri Pena-Ruiz
Alexandrins pour la Grèce
Il faut témoigner pour le peuple grec en dénonçant les manœuvres de fondamentalisme économique, social et culturel qui s’acharnent sur la Grèce et son peuple, comme ils s’acharneront contre tous les peuples.
L’auteur s’y emploie en restant attaché à un mode d’écriture classique – l’alexandrin – où l’on retrouve les échos d’une clameur hugolienne, qui n’a rien perdu de sa puissance expressive.
Nicole Barrière
Les vers d’Yves Letourneur, infatigable passeur de sens, d’actualité et de poésie, font entendre à l’oreille hellénique le son d’une intime solidarité.
Anastassia Politi