Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin ne sont pas des archanges vengeurs du peuple,ce ne sont pas des journalistes libres et indépendants porteurs de la colère populaire, ce ne sont pas des Zorro comme ils aiment faire croire.
J-J. Bourdin est un employé d’Alain Weil, homme d’affaire dont la fortune est estimée à 73 millions d’euros. Il a notamment créé et préside depuis l’année 2005 le groupe NexteRadioTV propriétaire des chaînes de radios RMC et BFM Business de la chaîne de télévision BFM TV et du Group01. Depuis le 10 novembre 2017, il est le PDG du groupe SFR.
Il est membre du club « Le Siècle » qui regroupe tous les acteurs et les chiens de garde du grand capital français, tous les gangs économiques, politiques et médiatiques. Après une manif conspuant les membres du club, la réunion annuelle du Siècle se déroule depuis 2010 sous haute protection policière sur ordre du préfet de police de Paris….membre du club !
Que le patron de Bourdin soit membre ce haut lieu de la collusion entre journalistes-chiens de garde et grand patronat en dit long sur les choix idéologiques d’Alain Weil, de ses médias et de « son ami » – et employé – J-J. Bourdin.
Edwy Plenel n’est pas tombé du ciel dans l’armure immaculée de fondateur de Médiapart. Rappelons qu’après un passage par le trotskysme et Rouge (le journal de la LCR) puis par Le Matin de Paris (journal très engagé aux côtés du PS et de son courant rocardien), il fut le patron du journal vespéral Le Monde de 1996 à 2004, pilier de l’ordre capitaliste sur le front idéologique.Cela au sein d’un triumvirat dont les noms seuls sont un programme politique : Alain Minc et Jean-Marie Colombani. E. Plenel et sa bande ancrèrent Le Monde dans un positionnement qui en fait l’organe central de l’ultra-libéralisme anticommuniste, atlantiste et européiste.
Après avoir quitté Le Monde avec 450 000 euros d’indemnités, obtenues, de son propre aveu, après avoir menacé de publier les salaires du comité de direction, Plenel fonde Médiapart qui se spécialise dans l’investigation et fait éclater au grand jour des »affaires »comme celle concernant Cahuzac. Cela étant, il reste européiste, anticommuniste et libéral. Comme l’écrivait F. Lordon en parlant de Plenel » C’est que ces gens-là n’ont jamais lâché d’une semelle Le Monde de la mondialisation heureuse, de la gauche molle qui trahit et du Traité constitutionnel européen. »