La commission de négociation de branche « spectacle », inclut les « entreprises artistiques et culturelles », les fédérations syndicales, la fédération des arts de la rue etc… « patronat » et syndicats sont donc façe à face. Ils ont publié une déclaration commune à l’occasion des coupes budgétaires de Février. Certains aspects sont positifs :
- exigence d’entrée en vigueur de l’accord du 27 octobre sur l’Assurance-chômage qui maintient le système de l’intermittence,
- maintien du budget de la culture voté à l’Automne dernier….
Introduire la notion de « service public de la culture » (certes, comme si ce dernier existait déjà) et s’en prendre aux « entreprises du CAC 40 (qui ) affichent de nouveaux records de profits » est également appréciable. Toutefois, les trop nombreux recours à la précarité dans le secteur sont oubliés. Ils sont imputables aux membres des organisations patronales signataires!
On laissera dont aux cosignataires syndicaux la responsabilité de ce touchant œcuménisme ! Elles ont largement diffusé cet appel.
Celui-ci conclut que « Nos (…) espaces de diffusion artistiques sont plein(e)s d’électeurs et d’électrices ». Il faudrait donc inciter au vote en juin sous le faux étendard d’une pression en direction de Rachida Dati et Bruno Lemaire
Rappelons toutefois que les « coupes budgétaires » ne tombent pas du ciel. Exigées par des agences de notation dont le pouvoir provient directement du système de l’Euro, elles concordent exactement avec la remise en vigueur des « critères de Maastricht ». Le « Parlement européen » a, à peine été… consulté sur ce sujet. Quant au système de l’intermittence, issu des luttes de 36, il risque de faire les frais du saut fédéral européen !
Les signataires mesurent-ils que par le même mouvement, les institutions de l’UE s’en trouveront légitimées ?
commission culture du PRCF pour www.initiative-communiste.fr