Dans la France occupée, les prisonniers et déportés soviétiques commencèrent à apparaître à la fin de 1941. Leur arrivée fut massive en 1942 pour travailler dans les mines, dans les champs, et participer à la construction du Mur de l’Atlantique. Il existait de nombreux camps pour les Soviétiques, surtout dans le Nord et l’Est de la France.
Ainsi, dans Nord-Pas-de-Calais il y avait quinze camps de prisonniers soviétiques. D’autres étaient situés en Bourgogne, il y en avait même trois près de Grenoble. Nous ne savons pas exactement combien de citoyens soviétiques étaient en France pendant l’Occupation. Nous savons cependant qu’environ 150 000 prisonniers militaires et civils soviétiques sont rentrés chez eux après la guerre depuis le territoire français.
Environ 40 000 soldats soviétiques morts en captivité et au cours de combats dans des unités de partisans sont enterrés en sol français. Environ 260 lieux de sépulture des soldats soviétiques ont été répertoriés par l’Association Mémoire russe. L’endroit le plus terrible est le Stalag XII-F où plus de 20 000 prisonniers soviétiques sont morts. Près de 5 000 soldats soviétiques sont enterrés dans la principale nécropole militaire soviétique en France, à Noyer-Saint-Martin dans la Somme. Environ 700 sépultures sont situées à Strasbourg. Neuf citoyens soviétiques ont été fusillés au Mont Valérien.Dans le Nord de la France, la mémoire des exploits du bataillon de partisans commandé par le lieutenant de l’Armée rouge Vasil Porik, héros de l’Union soviétique, est toujours vivace. Et dans le sud du pays, on se souvient aussi du 1er Régiment soviétique de partisans en France, qui a participé à la libération de Toulouse, Montpellier, Nîmes, etc.
Ce livre ouvre cette page peu connue de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Plus connus sont les exploits des pilotes français du régiment de chasse Normandie-Niemen, qui ont combattu sur le front de l’Est. Ce livre rend hommage aux Soviétiques et émigrés russes qui ont contribué à la libération de la France. (Extrait de la préface de Sergueï Dybov, président de l’association Mémoire russe).
Dans un article sur les camps de soviétiques qui persista kusqu’en 1947 jusqu’à leurs retours en URSS (c’étaient non pas des résistants mais des prisonniers de l’armée nazie qui étaient obligés de travailler pour l’industrie Allemande) l’Humanité se moque de ces soviétiques qui de 1945 à 1947 mettaient (sous-entendu des idiots)dans leurs camps des drapeaux rouges avec faucille et marteau, les portait de Lénine et Staline et chantaient l’internationale et tous les champs révolutionnaires de l’URSS).
Quelle honte anticommuniste cette Humanité!