Alors que l’assemblée nationale LREM vient de valider un projet de loi qu’il faut bien qualifier de fascisant, qui permet au régime autoritaire d’interdire de façon discrétionnaire d’interdire à tous ses opposants politiques de manifester, les appels à la mobilisation pour la liberté et les droits démocratiques se multiplient. En Isère, un large collectif dont nos camarades du PRCF 38, organise une soirée d’information contre la répression et pour le droit de manifester ce 14 mars.
JEUDI 14 Mars 2019 à 19H30
Maison de l’Avocat
45 rue Pierre Semard, Grenoble
Avec Serge Slama, des militants victimes de la répression, le collectif, le SAF
ENSEMBLE, EXIGEONS:
L’arrêt immédiat de la criminalisation de l’action syndicale, humanitaire, environnementale ou associative et de celle des
gilets jaunesL’abrogation du projet de loi « répression » de Macron-Philippe-Retailleau contre le droit de manifester et des lois
liberticides qui ont banalisé l’état d’urgence. L’abandon des poursuites et l’amnistie des manifestantEs et des militantEs condamnés.La fin de l’impunité des violences policières et la recherche des responsabilités à tous les niveaux de la chaîne de
commandement.L’interdiction des armes mutilantes dites « intermédiaires » (Flash-ball, grenades de désencerclement ou assourdissantes.
CGT, CIIP, CNT, CSRA,
Une prise en compte des revendications démocratiques, sociales, fiscales et environnementales portées par les mouvements populaires.
EELV, Ensemble, La FI, FSU, Génération.s, Go
Citoyenneté, JC, LDH, La Libre Pensée Isère,
Ligue des Femmes pour la Paix et la Liberté,
Mouvement de la Paix-Isère, NPA38, PCF38, PG
38, POI, POID38, PRCF38, Réseau de lutte contre
le fascisme (RLF) Isère, SAF, Solidaires, Sortir du
nucléaire Isère, UNEF, UNL,
Refusons la dérive répressive!
Manifestations empêchées, dispositifs policiers démesurés, provocations policières, humiliations, perquisitions, gardes à vue, comparutions immédiates, gazages et matraquages systématiques, évacuations violentes, nassages, tirs tendus de LBD ou Flash-ball et de grenades de désencerclement, et plus de 5 500 interpellations, avec pour résultat près de 2 700 blesséEs, certainEs mutiléEs, de très nombreuses détentions préventives, plus de 1 000 condamnations, dont de nombreuses très lourdes
Cette répression et cette criminalisation visent des gilets jaunes, mais aussi des lycéenNEs, des habitantEs des quartiers populaires, des sans-papiers et réfugiéEs, des étudiantEs, des sans-logis, des syndicalistes, des humanitaires, des militantEs du
mouvement social et environnemental, comme à Bure (perquisitions, saisies de matériels personnels, …)
La nouvelle loi proposée par le gouvernement récemment votée, porte de lourdes menaces sur des libertés fondamentales. Après avoir introduit dans le droit commun certaines pratiques propres à l’état d’urgence, ce gouvernement franchit un cap en conditionnant le droit de manifester à une autorisation préalable, en contrôlant l’accès aux manifestations (interdiction de manifester, assignation à résidence, fouilles et palpations à l’entrée des manifestations), en fichant les manifestants hors de tout contrôle judiciaire. De plus, l’État rendrait tout manifestant responsable des dégradations, même commises par d’autres… Le principe selon lequel le droit de manifester est la règle et son interdiction l’exception, se trouve ainsi renversé.
C’est une fuite en avant autoritaire et policière face à des revendications qui persistent pour plus de respect et plus de justice économique, sociale et environnementale
190314grenobledroitdemanifester
Grenoble : le préfet sème la peur et réprime les manifestants
On se souvient de l’arrestation de J Terrier, figure des gilets jaunes de Grenoble, pour tenter de briser le mouvement dans les premiers samedis d’action. La répression a depuis franchit un pas.
Un pas dans la diabolisation et la démonisation, visant à faire passer les manifestants, les opposants du régime Macron pour des violents. Afin de justifier par avance leur répression ultra violente. Vous trouverez pour ne donner que cet exemple la lettre écrite par le préfet de l’isère aux commerçants de Grenoble pour leur faire peur, pour les obliger à fermer le 9 mars. Et justifier ainsi le cap franchit dans la répression le 9 mars.
Pour l’acte XVII les manifestants devaient partir du pont Bachelar et faire un large circuit en ville, auprès des l’usine Alstom, Caterpillar, victime des euro délocalisations et du bradage à General Electric d’Alstom voulu par Macron, avant de rejoindre le siège du MEDEF. Les militants ont été en réalité acceuilli par les près de 200 CRS en armes de la CRS 47 qui ont fouillé l’ensemble des manifestants.