Ian Brossat, invité de BFM TV et RMC info, les chaines de télévision et de radio du milliardaire soutien de Macron, P Drahi, l’adjoint au logement de la maire PS, Anne Hidalgo, et candidat du PCF PGE aux européennes a été interrogé le 25 février 2019 sur les Gilets jaunes, des questions fiscales et également la question européenne, sujet sur lequel il a dressé une nouvelle fois les louanges d’une Europe qui protège, en suivant les questions posées par l’aussi expérimenté que madré interviewer, JJ Bourdin. Est ensuite venue la classique provocation de l’éditorialiste, sur la situation au Venezuela. Et la réponse du candidat PCF PGE a été édifiante pour tous les internationalistes soucieux du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, pour tous les antifascistes, pour tous les défenseurs de la paix. Brossat et le PCF PGE, refusent de soutenir Nicolas Maduro, le président légitime, démocratiquement élu, du Venezuela.
Jean Jacques Bourdin « et le Venezuela: est-ce que Nicolas Maduro doit ouvrir les frontières à l’aide humanitaire ? »
Ian Brossat : (…) Il y a une situation au Venezuela qui ne peut pas continuer comme cela. Et je pense que la solution elle tient en trois lettres, c’est l’ONU (…)
Jean Jacques Bourdin » mais Ian Brossat, cela veut dire quoi, cela veut dire que Nicolas Maduro doit ouvrir la frontière au lieu de laisser son peuple crever de faim ? »
Ian Brossat : s’il n’y a pas une solution politique avec l’ONU, on ne s’en sortira pas. L’idée des USA est, derrière cette opération humanitaire, une opération militaire. C’est ça la réalité. Pour installer Guaidó à la place de Maduro. Donc, on pense ce qu’on veut du régime de Maduro. Et je ne suis pas un fan du régime de Maduro. Simplement, ce que je dis, c’est que la solution c’est l’ONU… »
https://www.youtube.com/watch?v=xGiiRLBWlSI à 15’30 »
Une position qui choque. Antoine Manessis, secrétaire de la commission internationale du PRCF, met les points sur les i !
Ian Brossat, tête de liste du PCF-PGE aux Européennes, n’est pas « fan de Maduro » !
Décidément les naufrageurs de L’Humanité veulent aussi dynamiter l’internationalisme.
À l’heure où l’impérialisme étasunien et ses alliés fascistes brésiliens et colombiens, attaquent le Venezuela bolivarien et son président légitime Nicolas Maduro, à l’heure où Macron et l’UE participent à la coalition contre-révolutionnaire et anti-démocratique contre Maduro, Brossat, la tête de liste de l’ ex-PCF, trahit de façon grossière toute l’histoire et tous les principes des communistes.
Imaginons : à la veille de Stalingrad un responsable du PCF déclare » Je ne suis pas fan de Staline ». À la veille du 11 septembre 1973, un responsable communiste déclare « Je ne suis pas fan d’Allende ». À la veille de Thermidor un responsable Sans-Culotte déclare « Je ne suis pas fan de Robespierre ». Comment appeler cela sinon une lâcheté et une faute politique absolues.
Non parce que Staline, Allende ou Robespierre comme Maduro sont exempts de critiques. Mais parce qu’une barricade n’a que deux côtés et que lorsque l’ennemi de classe attaque et promet que les militants bolivariens et communistes seront « pendus ou brûlés », on serre les rangs. C’est une question de dignité et d’honneur : vous n’avez ni l’une ni l’autre, monsieur Brossat.
Antoine Manessis, secrétaire de la Commission internationale du PRCF.
Le blairiste Brossat avec le maire actuel de Montreuil, tout aussi blairiste et huitiste, ont été les artisants de la chasse aux rouges vifs à Paris et en IDF. Il ont été récompensés par le PS et la clique droitière qui tient le PCF.
C’est vrai que le PCF est tombé bien bas, surtout représenté par Ian Brossat, sur sa grande affiche mettre UNE EUROPE PAS POUR LE FRIC POUR LES GENS, c’est un slogan douteux ça veut dire qu’il est pour cette Europe capitaliste et qu’il veut seulement prendre un peu aux multinationales pour donner aux pauvres. C’est lamentable pour un gars qui ce dit communiste.