Le 30 janvier dernier, dans la Mayenne et ailleurs en France, les théâtres se sont mobilisés pour dénoncer à travers une action de désobéissance civile symbolique les décisions scandaleuses du régime Macron dans sa gestion capitaliste calamiteuse de la crise sanitaire. Que l’on ne s’y trompe pas l’action, responsable et réfléchie ne met ni en cause la réalité de la crise sanitaire ou sa gravité, ni la nécessité de mesures collectives barrières pour préserver la santé de tous, et en premier lieu du public et des artistes. Des mesures barrières oui, mais des mesures justifiées, censées et de bon sens. Mais alors que le régime Macron démontre que la seule et unique priorité du régime Macron c’est le profit des capitalistes, il est évident que la culture, dont le cœur battant est l’art vivant, est comme l’ensemble du monde du travail sacrifiée comme variable d’ajustement.
« Un acte de résistance résolu mais pas de défiance à la légalité, nous devons agir dans le respect des précautions sanitaires, mais en affirmant haut et fort que la vitalité de l’Art Vivant ne peut pas être une variable d’ajustement. Notre secteur économique a été mis à genoux, la dépendance aux indemnités ne doit pas être un motif pour se taire. Unissons-nous le 30 janvier pour que le Printemps d’une espérance refleurisse dans nos salles ».
Ce régime Macron dont le ministre de l’Éducation a fait doctrine de l’absence de propagation épidémique au sein des établissements scolaires aux classes bondées et aux protocoles sanitaires indigents. Car il faut que l’école joue son rôle de garderie pour que les parents aillent trimer quoi qu’il en coûte.
Ce régime Macron dont les ministres des Transports et du Travail se poussent du col dans les médias pour indiquer que le covid-19 ne franchirait pas les portes des métros et bus bondés, et se refuserait à entrer dans les bureaux et les usines. Car là encore car il est hors de question de porter atteinte aux profits du patronat.
Ce régime Macron qui s’est empressé de laisser ouverts dès mois durant les centres commerciaux des multinationales.
Ce régime Macron incapable dès mois durant de fournir le pays en masques, en tests, en médicaments, ce régime Macron n’a pour seule réponse au monde de la Culture qu’un discours comptable, notoirement insuffisant sur ce plan, symptomatique d’une pensée limitée et étriquée au seul profit capitaliste, réduisant la Culture à une marchandise, jugée non essentielle pour peu qu’elle n’enrichisse pas les multinationales du secteur. Dernière provocation symbolique en date en témoigne : l’annonce d’un cache misère qui ne solutionne rien, l’ouverture d’une chaine de télévision temporaire sur le canal fermé de France O la télévision des outre- mers qui était aussi jusqu’à ce qu’elle soit liquidée pour des raisons budgétaires, celle de la musique sur le service public ! Dont le nom n’est même pas en français… « culture box ». Oui ce régime Macron aux ordres du Capital met l’ensemble de nos droits en boites, et enterre le monde de la Culture . Et avec lui tout ce qu’il comporte de joie et de bonheur, d’espérances et d’avenirs, de liberté et de créative, en un mot d’Humanité.
Car depuis des mois donc le régime Macron a décidé de la fermeture totale et implacable des scènes musicales, des théâtres et des musées. Sans jamais réfléchir ou proposer la mise en place de vraies et solides mesures barrières, ce que les communistes du PRCF ne cessent de revendiquer et de proposer, c’est-à-dire de mesures et des moyens pour leurs mises en œuvre permettant d’assurer dans des conditions de sécurité satisfaisante aux artistes de travailler et de créer, et à chacun de ne pas être privé de culture. Il est en effet moins coûteux pour le Capital d’imposer une fermeture complète de l’ensemble des lieux de culture, du spectacle vivant aux lieux d’exposition. Comme l’a fait remarquer une épidémiologiste de l’INSERM, pour garantir l’absence de mesures de protection dans les écoles et les transports, il faut bien imposer des restrictions drastiques à la vie sociale par ailleurs. Tant que cela ne porte atteinte ni à Netflix, à la FNAC et Amazon et aux grands groupes audiovisuels, évidemment… Le profit capitaliste quoi qu’il en coûte en quelque sorte !
Dans une lettre ouverte, signée de la Libre Pensée, un camarade exprime les raisons et revendications du mouvement.
JBC pour www.initiative-communiste.fr