Après avoir violemment réprimé les gilets jaunes, interdit des manifestations (à la suite de M.Valls), fermé des mosquées et dissous des associations musulmanes, intenté un procès à un candidat trotskisant aux présidentielles, le sieur Darmanin entend clouer le bec au média alternatif « Nantes Révoltée ». Preuve que la fascisation en cours ne se limite pas à l’extrême-droite proclamée. C’est d’ailleurs la présidente LR de la Région « Pays-de-la-Loire » qui appelle à la dissolution dans des termes sans équivoque : « Nous ne pouvons plus laisser prospérer cette idéologie anarchiste et haineuse plus longtemps ». Demain, tout évocation de la lutte de classes sera-t-elle criminalisée car réputée « haineuse » ?
Pour ces gens-là, malaise urbain, dégradations et « incivilités » seraient liés à la contestation politique et à la pensée critique, pas au système qu’ils défendent, aux inégalités et à la ségrégation spatiale.
Ces gens se proclament libéraux mais ne veulent voir qu’une seule tête et n’entendre que le bruit (virtuel) des sous venant remplir les caisses privées ! La liberté de la presse leur convient lorsque ils peuvent asphyxier économiquement les voix critiques ! Quand des sites en ligne passent (un peu) au travers, ils en reviennent aux méthodes du « Parti de l’Ordre ».
Le Pôle de Renaissance Communiste en France condamne cette censure et appelle à amplifier la protestation dans la plus large unité, que l’on partage ou pas l’approche de « Nantes Révoltée » et des groupes dont elle relaie les appels. Il y a dans ce pays une tradition qui, de Voltaire à Jean-Paul Sartre, s’oppose fermement à toute espèce de bâillon.
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Merci à nos collègues journalistes de France 3 ! pic.twitter.com/jjd5XtEno2
— Contre Attaque (@ContreAttaque_) January 27, 2022
La #LDH demande l'interruption du processus de dissolution administrative de @Nantes_Revoltee. L’usage abusif de la dissolution adm s’inscrit dans une volonté du pvr exécutif d’intimider les voix de contestation politique, bridant la liberté d’informer.
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