De l’urgence de combattre l’exterminisme, y compris au plan intelectuel, des idées. C’est le plaidoyer dés exterministe lancée par le philosophe Georges Gastaud développant l’idée qu’il faudrait mettre en place un réseau d’études « désexterministes » pour tracer et traquer l’exterminisme qui hante en profondeur le capitalisme-impérialisme contemporain.
« Ce n’est pas l’escalade politico-militaire qu’impulsent, jour après jour, Washington et ses vassaux nippon, sud-coréen, anglo-saxons et euro-atlantistes, tant aux marches occidentales et méridionales (Géorgie) de la Russie qu’au cœur de la Péninsule coréenne et dans tout l’Indopacifique (de Taiwan aux Philippines en passant par la Mer de Chine), sans parler des blocus, des ingérences et des multiples et extravagantes « lois extraterritoriales » qui accablent les états « sanctionnés » par le despotique Oncle Sam (Iran, Syrie, mais aussi Cuba socialiste, Nicaragua sandiniste et Venezuela bolivarien qui dissuadera l’auteur de ces lignes de renoncer au constat glacial qu’il pouvait déjà dresser au mitan des années 1980, en pleine « crise des euromissiles » , quand il écrivait que « l’exterminisme est le stade suprême du capitalisme » : un capitalisme financiarisé, monopolistique et oligarchique parvenu dès longtemps , selon le mot clinique de Lénine, à la phase « pourrissante et agonisante » de l’impérialisme, celle de la « réaction sur toute la ligne » et du « trust organisé pour l’extermination, ce dernier mot du capitalisme moderne ».
On ne peut dans ce cadre que rappeler l’appel-pétition dit « des philosophes pour la paix, contre l’exterminisme ».