Initiative communiste reproduit ci-dessous le communiqué de presse du Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie.
Le Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie, créé le 18 juin 2020 (en 2024 : 38 associations 198 personnalités membres), a suivi avec intérêt le voyage officiel du Premier Ministre Gabriel Attal au Canada et au Québec. Il salue les engagements forts souscrits au nom de la France et du Québec par les Premiers Ministres des deux pays frères en faveur de la protection et de la promotion du français partout, d’abord dans leurs deux pays.
L’année 2024 est marquée par d’autres évènements très importants pour le français : 30 ans de loi Toubon ; élections européennes post-coup d’État « anglais langue commune » dans les institutions de l’UE ; J.O. d’été en France ; Sommet de la Francophonie en octobre, le 4 à Villers-Cotterêts et le 5 à Paris. Le Haut Conseil appelle donc le gouvernement français à rester cohérent avec les engagements généraux souscrits au Québec, en :
Facilitant le vote de la proposition de loi sur le français, en partie inspirée par la loi 14 votée en 2022 par le Québec en sursaut, et déjà soumise par le Haut Conseil au Parlement français ;
Faisant, post-Brexit, du français (et de l’allemand avec l’appui de Berlin ?) -dans les institutions européennes, un enjeu des élections de juin ;
Évitant qu’aux J.O. le français, langue olympique faisant foi, et officielle du pays hôte, soit (vraisemblablement ?) débordé par l’anglais ;
Présentant au Sommet d’octobre un ensemble de mesures en faveur du français et de la Francophonie de nature à écarter la crainte légitime de nos partenaires de devoir constater le désintérêt du gouvernement français.
Le Haut Conseil suggère en outre au Président de la République présentant le 4 octobre à ses invités la Cité internationale de la langue française, par lui inaugurée le 30 octobre 2023, d’épargner à lui-même et à la France la honte et le ridicule de reconnaître que la première institution internationale prévue dans ce haut lieu si symbolique, l’Alliance européenne pour les technologies des langues ATLT-EDIC, devra y travailler en anglais ! Il doit être encore temps pour déclarer le français langue principale et faisant foi et recourir à la traduction par les services compétents du donneur d’ordres à Bruxelles. Ou prévoir un autre hébergement.
Pour le Haut Conseil, son SG Albert Salon, ancien ambassadeur, président d’honneur d’Avenir de la Langue française.
Contact : avenirlf@laposte.net