Indigné par les violences policières et la féroce répression antidémocratique des manifestations, le député communiste du nord a écrit un courrier au ministre de l’intérieur pour lui demander des explications.
La répression autoritaire et antidémocratique, contre les syndicalistes, contre les manifestants doit cesser. De la même manière l’ensemble des manifestants détenus de fait pour le seul crime de dire leur opposition à la loi travail doivent être libérés. Et les commanditaires des violences policières doivent faire face à leurs responsabilités devant la justice. Par ailleurs, chacun peut constater l’extrême rapidité d’une justice de classe expéditive contre les manifestants, alors qu’elle est d’une lenteur extrême face aux violences policières.
Cette violence, cette répression policière et judiciaire ainsi que les décisions liberticides et autoritaires qu’acumulent le gouvernement Valls UE MEDEF pour écraser le peuple, remplir les poches du grand patronat en obéissant aux ordres de l’Union Européennes sont les signes toujours plus inquiétant de l’accélération de eurofascisation.
Répression du mouvement social : attendons nous d’avoir un mort ?
Alors que la presse est unanime pour dénoncer les violences des casseurs, elle passe sous silence les violences commises par les forces de l’ordre lors des manifestations. Cette répression provoque pourtant de nombreux blessés, parfois graves.
J’ai donc écrit au Ministre de l’Intérieur pour dénoncer la stratégie du pourrissement.
Si je condamne fermement les violences d’une minorité de personnes qui n’ont rien à voir avec les milliers de manifestants, je me demande pourquoi rien n’est fait pour intercepter ces fauteurs de troubles en amont des manifestations.
Le gouvernement se vante de régler le problème des holligans « en une heure » mais laisse les casseurs rejoindre les lieux des manifestations depuis plusieurs mois.
A qui profite donc le crime ?