Madame la ministre de la culture se félicite d’avoir obtenu l’engagement des radios privées (et publiques ?) de diversifier les titres des chansons françaises diffusées.
Mais en vérité quels sont les vrais bénéficiaires de cet accord ?
Une fois de plus le lobby rouleau compresseur des variétés anglo-américaines obtient le droit d’envahir 5 % supplémentaires de l’espace des ondes de radiodiffusion.
Au plan économique cela revient à mieux « diversifier », partager et rétribuer les droits des auteurs-compositeurs-interprètes français sur 35% du gâteau au lieu de 40 % et,
in fine d’augmenter d’autant la part perçue par le copyright anglo-américain.
Quant à la diversité culturelle et la francophonie…
Merci Madame Azoulay et aussi la SACEM.
Espérons que nos députés sauront réagir intelligemment, sans pactiser et céder au tropisme et à la pression de la puissance économico-culturelle de l’impérialisme anglo-saxon.
Cet accord est déjà un joli paragraphe du TAFTA !
Tranquillisez-vous, il n’y apparaîtra pas, car la culture n’est pas négociable; alors n’en parlons pas et arrangeons-nous entre amis.