Après les perquisitions politiques s’attaquant au principal mouvement d’opposition à l’automne, avec les applaudissement d’une triste partie du monde médiatique, maintenant les perquisitions des journaux. Sinistrement prévisible.
Qui peut désormais nier la fascisation ? qui peut nier que chaque jour le régime Macron prend un peu plus les traits d’une dictature qui pour le moment s’ignore mais se débride chaque jour un peu plus ?
Le politologue Philippe Marlière s’alarme sur Twitter des propos du locataire de l’Elysée : « Sans etre desobligeant avec le president de la republique, les expressions « besoin de commandement », « âme des peuples », et « force organique », c’est tout droit sorti d’un discours fasciste ». Certes
Et le député centriste De Courson dénonce à l’Assemblée. la loi anti manifestation de LREM comme celle d’un régime de « Vichy »
Dimanche soir dans l’émission C Politique, Edwy Plenel – quoi que l’on pense par ailleurs de ses campagnes politiques et notamment en 2017 en soutien à Macron – dénonçait avec force les violences policières, les interdictions de manifester avec la loi proposée au parlement ce mardi 5 février. Alertant les éditorialistes couchés sur l’article 2 de cette loi liberticide permettant à un préfet, c’est à dire à un ministre de l’intérieur de décider d’interdire de manifester à qui il le désire. Et ajoutant on commence par interdire de manifester, puis on s’en prend aux journalistes qui osent informer. Citant en exemple la cible que pouvait constituer la publication par Mediapart d’enregistrement de conversations accablantes pour l’Elysée dans l’affaire Benalla
Et bien cela n’a pas manqué. Le lendemain c’est une petite escouade de policier qui s’est présentés à Médiapart pour perquisitionner le journal.
Perquisitionner un journal. Parce qu’il a publié des révélations dans l’affaire Benalla. Voila. Personne ne peut dire qu’il ne sait pas.
Personne ne peut dire, pas même Edwy Plenel, qu’ils ne savaient pas. Les communistes avaient sonné l’alarme avec la campagne menée par le PRCF lors de la présidentielle. Et par la suite avec la répression des manifestations contre les ordonnances travail, puis contre parcoursup et la réforme ferroviaire, puis contre l’attaque judiciaire lancé contre la France Insoumise. On se souvient qu’à l’époque, Médiapart d’ailleurs théorisait sur l’indépendance des procureurs se roulant dans la boue avec l’ensemble des éditorialistes de cours hurlant avec la macronie. Tel est pris qui croyait prendre. Nous ne rigolerons pas. C’est bien trop grave. C’est la liberté qui est en cause. C’est la fascisation qui s’accélère.
Il n’aura fallu que quelques mois pour que le banquier Macron s’aligne sur les pires positions de l’extrême droite, prenant même parfois de vitesse Le Pen.
Alors, oui, il y a urgence à riposter, à faire front ensemble, un front antifasciste solide des travailleurs. Ce 5 février, gilets jaunes, syndicalistes, c’est tous les travailleurs qui sont mobilisés. Pour défendre le progrès et la justice sociale, les libertés et la souveraineté populaire. Pour refuser la fascisation, ce processus réactionnaire sur toute la ligne, de renforcement de l’exploitation de ces travailleurs qui ne veulent plus suer sang et eaux pour gaver de profits les capitalistes les tenants sous le joug de l’Union Européenne et de l’Euro.Une fascisation qui est une euro fascisation, à l’oeuvre de l’Autriche à la Pologne, de l’Allemagne à la Flandre,de la Hongrie à l’Italie….
Oui il faut briser la tenaille Macron Le Pen. Et pour cela faire converger le tous ensemble et en même temps des travailleurs dans un front antifasciste, populaire, patriotique et écologiques.
JBC pour www.initiative-communiste.fr