Les mesures économiques et productives du PRCF pour… l’art et la culture
- retrouvez les 30 mesures d’urgences du PRCF à porter dans la campagne politique pour 2022, cliquez ici
MESURES D’URGENCE POUR L’ART & LA CULTURE
Appuyer les initiatives et les pratiques éducatives, culturelles et artistiques par le biais d’importantes subventions de l’Etat envers les institutions nationales et locales (théâtres, cinémas, bibliothèques, opéras, conservatoires, orchestres, maisons de la jeunesse et de la culture), avec une attention spécifique aux quartiers et aux communes rurales et populaires
Les mesures immédiates doivent rompre avec une situation scandaleuse où le ministère régit et discourt sur des activités pesant sur les budgets locaux (essentiellement les communes). L’Etat doit donc financer ce qui relève de la création et du patrimoine et inciter à l’aménagement du territoire culturel. Le redéploiement des moyens ainsi libérés vers les territoires sous équipées et les populations ignorées dépendra essentiellement de la mobilisation de ces dernières en lien avec les forces d’avant-garde politiques et syndicales ;
La création « légitime » et la politique patrimoniale doivent relever de l’Etat qui doit montrer l’exemple d’un service public de la culture incluant une part de programmation classique.
- Développement des troupes permanentes d’Etat (orchestres dont les orchestres baroques, théâtres dont le théâtre de rue, chœurs dont le baroque, Jazz) constituant le socle de l’action culturelle publique et cotisant pour l’intermittence.
- Compensation intégrale par l’Etat du coût des 3° cycles des conservatoires qui doivent devenir gratuits et participation majoritaire de l’Etat aux E.P.C.C. support de toutes les Ecoles des Beaux-Arts recensées en 2015,
- Renforcer la coopération entre les établissements d’enseignement artistique et l’éducation nationale,
- Reconstitution de 22 F.R.A.C. dûment financés. Développement de la formule « prix de Rome » avec obligation de diffusion des œuvres par exemple par la multiplication des « festivals d’automne ».
- « nationalisation » des musées les plus importants qui doivent devenir gratuits notamment pour les groupes scolaires avec ou sans conférencier . La loi Toubon doit y être respectée. Responsabilité de l’Etat pour l’entretien des églises d’intérêt patrimonial,
- Retour à l’extinction du droit d’auteur 50 ans après décès et numérisation systématique des ouvrages détenus par la BNF au fur et à mesure.
- numérisation et diffusion gratuite des manuscrits et incunables détenus dans les collections publiques tout en rendant obligatoire la conservation du patrimoine en livres des bibliothèques.
- Création d’un service public de lecture des manuscrits dans le cadre d’une activité d’édition d’Etat.
L’Etat doit soutenir les efforts de diffusion spatiale et sociale:
- développement de la commande publique artistique dans le cadre de la rénovation urbaine,
- compensation du coût des bibliothèques départementales de prêt, refus des transferts obligatoires de bibliothèques municipales aux intercommunalités
- Soutien à la réouverture des M.J.C.
- Soutien renforcé à la culture scientifique et technique. Arrêt du démantèlement du Palais de la Découverte qui doit au contraire développer des annexes régionales.
- Création d’un réseau public de partage des vidéos avec rémunération des artistes et promotion des jeunes chanteurs, sans exclusive artistique (rock, rap, électro etc….)
- Création par l’U.N.E.D.I.C. d’un comité d’entreprise ouvrant des droits culturels aux chômeurs, précaires et auto-entrepreneurs,
- – Abrogation du « droit de prêt » payé par les bibliothèques, rétablissement du monopole postal sur la diffusion de colis (dont les livres) avec tarifs spécifiques…
L’Etat doit faire façe à ses obligations sociales en participant au régime de l’intermittence
Et pour contribuer au financement :
- taxation des festivals d’été dans les communes touristiques,
- des télévisions en ligne (type Netflix),
- des cinémas diffusant les films à gros budget (sauf en zone rurale)
- des salles de musique actuelle de plus de 3000 places,
- Abrogation des déductions fiscales pour le mécénat