Les amis de Georges ne sont pas les seuls à pleurer ce pâtre grec, amoureux de la révolution permanente. Avec eux, ma liberté, celles des peuples grec et espagnol dont il a chanté la résistance, a les yeux qui piquent. Quant à la chanson française, portée par cet étranger amoureux de notre langue, elle salue ce métèque qui, comme Brel, Reggiani et Mouloudji, a tant fait pour son rayonnement. Adieu, vieux faune épicurien, la Méditerranée portera longtemps tes mélodies mélancoliques, de Nice en fleur à Alexandrie en lutte.
http://www.youtube.com/watch?v=eTPJC1fwFUY