Par Georges Gastaud, auteur de Lumières communes, traité de philosophie générale à la lumières du matérialisme dialectique – Delga 2020
Militant communiste et artiste visionnaire qui perçut avant bien d’autres les nouvelles figures émergentes du fascisme, de l’obscurantisme et de ce que nous nommons l’exterminisme capitaliste, le cinéastre italien pier-Paolo Masolini voyait naguère dépérir et s’éteindre les « lucioles », double allégorie du vivant en souffrance, du progrès social chancelant et des Lumières vacillantes. Et en effet, la contre-offensive anticommuniste et antisoviétique mondiale de l’impérialisme qui suivit la défaite américaine au Vietnam (1975) ne se contenta pas de mettre le monde aux porte de la guerre nucléaire mondiale en 1984 (crise dites des « euromissiles ») ni, trahison gorbatchévienne aidant, d’enclencher la désastreuse implosion contre-révolutionnaire de l’URSSS et du camp socialiste : cette entreprise mondiale de réaction conduite par l’oligarchie nord-étasunienne avec l’aide, en France, des « nouveaux philosophe »s à la BHL, ne pouvait également manque de stimuler toutes les menées rétrogrades et obscurantistes de nos temps crépusculaires. Au premier rang desquelles figure le retour en force du créationnisme, du néo-magisme et des intégrismes religieux de toutes obédiences….
Pour autant, il serait lâche, et surtout très sot, de baisser les bras et l’anti-exterminisme militant que nous prônons est le contraire de l’ « effondrisme » démoralisant que moulinent en continu les médias du grand capital.