Alors que l’antisoviétisme à retardement se déchaîne sur le communisme historique (plus facile de mentir sur le passé du socialisme que d’assumer le présent du capitalisme !), deux textes à lire et à diffuser largement autour de nous :
- Un texte d’Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine, Université Paris VII sur la grotesque projection d’ « Apocalypse Staline » par le prétendu « service public » de télévision. Si les ‘historiens » qui couvrent cette propagande digne de Tintin au pays des soviets sont si sûrs d’eux, que ne relèvent-ils le défi d’Annie Lacroix-Riz de débattre avec eux devant les caméras du « service public » ? Alors Messieurs les « antitotalitaires », prouvez par des actes que vous êtes réellement pour le « pluralisme » et pour le débat d’idées !
- Un texte d’Antoine Manessis montrant toute l’actualité de la Révolution d’Octobre alors que, tous les sondages le prouvent, les Soviétiques (hormis les oligarques et leurs courtisans) continuent – expérience faite des deux systèmes sociaux – de trouver le socialisme supérieur au capitalisme…
Alors que l’anticommunisme et l’antisoviétisme servent de plus en plus de couverture idéologique aux pires offensives néolibérales, impérialistes et fascisantes contre le monde du travail, contre la souveraineté des peuples, contre les libertés démocratiques et contre la paix, le PRCF appelle à faire de la lutte contre l’antisoviétisme et contre l’anticommunisme l’AFFAIRE DE TOUS LES DEMOCRATES.
Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF.
La question préalable des sources de la série « Apocalypse Staline » sur France 2
Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine, université Paris 7
L’histoire de Guerre froide entre Göbbels et l’ère américaine
Les trois heures de diffusion de la série « Apocalypse Staline » diffusée le 3 novembre 2015 sur France 2 battent des records de contrevérité historique, rapidement résumés ci-dessous.
Une bande de sauvages ivres de représailles (on ignore pour quel motif) ont ravagé la Russie, dont la famille régnante, qui se baignait vaillamment, avant 1914, dans les eaux glacées de la Baltique, était pourtant si sympathique. « Tels les cavaliers de l’apocalypse, les bolcheviques sèment la mort et la désolation pour se maintenir au pouvoir. Ils vont continuer pendant 20 ans, jusqu’à ce que les Allemands soient aux portes de Moscou. […] Lénine et une poignée d’hommes ont plongé Russie dans le chaos » (1er épisode, « Le possédé »).
Ces fous sanguinaires ont inventé une « guerre civile » (on ignore entre qui et qui, dans cette riante Russie tsariste). L’enfer s’étend sous la houlette du barbare Lénine, quasi dément qui prétend changer la nature humaine, et de ses acolytes monstrueux dont Staline, pire que tous les autres réunis, « ni juif ni russe », géorgien, élevé dans l’orthodoxie mais « de mentalité proche des tyrans du Moyen-Orient » (la barbarie, comprend-on, est incompatible avec le christianisme). Fils d’alcoolique, taré, contrefait, boiteux et bourré de complexes (surtout face au si brillant Trotski, intelligent et populaire), dépourvu de sens de l’honneur et de tout sentiment, hypocrite, obsédé sexuel, honteux de sa pitoyable famille, Staline hait et rackette les riches, pille les banques, etc. (j’arrête l’énumération). On reconnaît dans le tableau de cet « asiate » les poncifs de classe ou racistes auxquels le colonialisme « occidental » recourt depuis ses origines.
Vingt ans de souffrances indicibles infligées à un pays contre lequel aucune puissance étrangère ne leva jamais le petit doigt. Il y a bien une allusion sybilline aux années de guerre 1918-1920 qui auraient fait « dix millions de morts » : les ennemis bolcheviques sont encerclés partout par une « armée de gardes blancs ». On n’aperçoit pas la moindre armée étrangère sur place, bien qu’une cinquantaine de pays impérialistes étrangers eussent fondu, de tous les points cardinaux sur la Russie, dont la France, l’Angleterre, l’Allemagne, les États-Unis, etc. (c’est au 2e épisode seulement, « L’homme rouge », qu’on apprend que Churchill a détesté et combattu l’URSS naissante : quand? comment?).
Pour échapper à cette intoxication sonore et colorée, le spectateur aura intérêt à lire l’excellente synthèse de l’historien Arno Mayer, sympathisant trotskiste auquel son éventuelle antipathie contre Staline n’a jamais fait oublier les règles de son métier : Les Furies, terreur, vengeance et violence, 1789, 1917, Paris, Fayard, 2002. L’ouvrage, traduit par un gros éditeur pour des raisons que je ne m’explique pas, vu les habitudes régissant la traduction en France, compare aussi les révolutions française et bolchevique. Comparaison particulièrement utile après une ère Furet où la française a été aussi malmenée que la russe. Pour Mme Clarke et M. Costelle comme pour les historiens et publicistes qui ont occupé la sphère médiatique depuis les années 1980, la Terreur est endogène, et dépourvue de tout rapport avec l’invasion du territoire par l’aristocratie européenne. Et, de 1789 à 1799, expérience atroce heureusement interrompue par le coup d’État, civilisé, du 18 Brumaire (9 novembre 1799), la France a vécu sous les tortures des extrémistes français (jacobins), mauvaise graine des bolcheviques.
« Le peuple soviétique » est soumis sans répit aux tourments de la faim notamment à « la famine organisée par Staline au début des années trente, catastrophique surtout en Ukraine », où elle aurait fait « 5 millions de morts de faim », victimes de l’« Holodomor » , à la répression permanente, incluant les viols systématiques, aux camps de concentration « du Goulag » (« enfer pour les Russes du désert glacé », où toutes les femmes sont violées aussi) si semblables à ceux de l’Allemagne nazie (un des nombreux moments où les séquences soviétique et allemande sont « collées », pour qu’on saisisse bien les similitudes du « totalitarisme »). Mais il gagne la guerre en mai 1945. On comprend d’ailleurs mal par quelle aberration ce peuple martyrisé pendant plus de vingt ans a pu se montrer sensible, à partir du 3 juillet 1941, à l’appel « patriotique » du bourreau barbare qui l’écrase depuis les années 1920. Et qui a, entre autres forfaits, conclu « le 23 août 1939 » avec les nazis une « alliance » qui a sidéré le monde, l’indigne pacte germano-soviétique, responsable, en dernière analyse, de la défaite française de 1940 : « Staline avait tout fait pour éviter la guerre, il avait été jusqu’à fournir à Hitler le pétrole et les métaux rares qui avaient aidé Hitler à vaincre la France ».
Il est vrai que l’hiver 1941-1942 fut exceptionnellement glacé, ce qui explique largement les malheurs allemands (en revanche, « le général Hiver » devait être en grève entre 1914 et 1917, où la Russie tsariste fut vaincue avant que les bolcheviques ne décrétassent « la paix »). Il est vrai aussi que l’aide matérielle alliée a été « décisive » dès 1942 (épisodes 2 et 3), avions, matériel moderne, etc. (4% du PNB, versés presque exclusivement après la victoire soviétique de Stalingrad).
Il n’empêche, quel mystère que ce dévouement à l’ignoble Staline, qui vit dans le luxe et la luxure depuis sa victoire politique contre Trotski, alors que « le peuple soviétique » continue d’être torturé : non pas par les Allemands, qu’on aperçoit à peine dans la liquidation de près de 30 millions de Soviétiques, sauf signalement de leur persécution des juifs d’URSS, mais par Staline et ses sbires. Ainsi, « les paysans ukrainiens victimes des famines staliniennes bénissent les envahisseurs allemands ». Ce n’est pas la Wehrmacht qui brûle, fusille et pend : ces Ukrainiens « seront pendus par les Soviétiques revenus, » et filmés à titre d’exemples comme collabos. Staline fait tuer aussi les soldats tentés de reculer, tendance bien naturelle puisque le monstre « déclare la guerre à son peuple » depuis 1934 (depuis lors seulement?), qu’il a abattu son armée en faisant fusiller des milliers d’officiers en 1937, etc.
La critique mot à mot de ce « documentaire » grotesque s’avérant impossible, on consultera sur l’avant-guerre et la guerre l’ouvrage fondamental de Geoffrey Roberts, Stalin’s Wars: From World War to Cold War, 1939-1953. New Haven & London: Yale University Press, 2006, accessible désormais au public français : Les guerres de Staline, 1939-1953, Paris, Delga, 2014. La politique d’« Apaisement » à l’égard du Reich hitlérien fut l’unique cause du pacte germano-soviétique, dont les « Apaiseurs » français, britanniques et américains avaient prévu sereinement depuis 1933 la signature comme la seule voie ouverte à l’URSS qu’ils avaient décidé de priver d’« alliance de revers ». Cette réalité, cause majeure de la Débâcle française, qui ne dut strictement rien à l’URSS, est absente des roulements de tambour de Mme Clarke et de M. Costelle. On en prendra connaissance en lisant Michael Jabara Carley, 1939, the alliance that never was and the coming of World War 2, Chicago, Ivan R. Dee, 1999, traduit peu après : 1939, l’alliance de la dernière chance. Une réinterprétation des origines de la Seconde Guerre mondiale, Les presses de l’université de Montréal, 2001; et mes travaux sur les années 1930, Le Choix de la défaite : les élites françaises dans les années 1930, Paris, Armand Colin, 2010 (2e édition) et De Munich à Vichy, l’assassinat de la 3e République, 1938-1940, Paris, Armand Colin, 2008.
Les réalisateurs, leurs objectifs publics et leur conception de l’histoire
La seule émission de France Inter du 30 octobre au matin (disponible sur Internet jusqu’au 28 juillet 2018) a donné une idée des conditions du lancement « apocalyptique », tous médias déployés, de cette série Staline qui rappelle, par les moyens déployés, l’opération Livre noir du communisme en 1997. Elle éclaire aussi sur les intentions des réalisateurs installés depuis 2009 dans la lucrative série « Apocalypse » (http://apocalypse.france2.fr/
La musique et le son de ces trois heures éprouvantes sont adaptées à leurs objectifs. La « colorisation », qui viole les sources photographiques, porte la marque de fabrique de la série « Apocalypse » : elle s’impose pour attirer « les jeunes gens », faire sortir l’histoire de la case poussiéreuse où elle était confinée, argue Isabelle Clarke, éperdue de gratitude (bien compréhensible) à l’égard de France 2 qui « a remis la grande histoire en prime time (sic) »; aussi modestement, le coauteur Daniel Costelle attribue cette place d’honneur sur nos écrans domestiques à la qualité du travail accompli par le tandem depuis les origines de la série (2009). La « voix de Mathieu Kassovitz » est jugée « formidable » par les auteurs et leur hôtesse, Sonia Devillers : l’acteur débite, sur un ton sinistre et grandiloquent, le « scénario de film d’horreur » soviétique et stalinien qui fascine tant Mme Clarke.
Pour que la chose soit plus vivante, les auteurs, qui font « des films pour [s’]enthousiasmer [eux]-mêmes », ont décidé qu’ils n’auraient « pas de parti pris chronologique » : ils ont plus exactement pris le parti de casser la chronologie, par de permanents retours en arrière supposés rendre le « travail un peu plus interactif ». La méthode empêche toute compréhension des événements et des décisions prises, 1936 ou 1941 précédant l’avant Première Guerre mondiale, le conflit et 1917, une de ses conséquences. On sautille sans arrêt d’avant 1914 à 1945 dans chaque épisode et en tous sens : il est d’autant plus impossible de reconstituer le puzzle des événement morcelés que les faits historiques sont soigneusement épurés, sélectionnés ou transformés en leur exact contraire (c’est ainsi que les perfides bolcheviques auraient attaqué la Pologne en 1920, alors que c’est Varsovie qui assaillit la Russie déjà envahie de toutes parts). On nous explique souvent que le montage d’un film est fondamental, l’escroquerie « Apocalypse Staline », qui y ajoute le mensonge permanent et les ciseaux du censeur, le confirme.
La conjoncture est au surplus du côté des auteurs :
1° la propagande antisoviétique est depuis 1917 obsédante en France comme ailleurs en « Occident », mais elle a été infléchie pendant quelques décennies, à la fois par une fraction du mouvement ouvrier (surtout) et des intellectuels et par les circonstances, en particulier celles qui ont précédé et accompagné la Deuxième Guerre mondiale. Ce n’est plus le cas depuis les années 1990 où le mouvement ouvrier, toutes tendances confondues, s’est aligné sur les développements du Livre noir du communisme : seul défenseur de l’URSS depuis la naissance de la Russie soviétique, le PCF ne cesse depuis 1997 d’expier ses affreuses années staliniennes et de déplorer sa non-condamnation du si funeste pacte germano-soviétique. Rappelons que sa mise en œuvre offrit aux Soviets un répit de près de deux ans et leur permit de doubler les effectifs de l’armée rouge à leurs frontières occidentales (portés de 1,5 à 3 millions d’hommes). Laurent Joffrin, dans un article qui se veut nuancé sur le « bourreau » Staline, auquel cependant « nous devons beaucoup », a légitimement relevé qu’il était délicat naguère de raconter en France absolument n’importe quoi sur l’URSS mais que l’obstacle a été levé par les rapports de forces internationaux et intérieurs (http://www.liberation.fr/planete/2015/11/02/staline-gros-sabots-contre-un-bourreau_1410752).
2° La liquidation de l’histoire scientifique française de l’URSS a été d’autant plus aisée depuis les années 1980 que l’offensive antisoviétique et anticommuniste s’est accompagnée d’une entreprise de démolition de l’enseignement général de l’histoire, soumis à une série de « réformes » toutes plus calamiteuses les unes que les autres. Le corps enseignant du secondaire l’a déploré, mais sa protestation n’est plus guère soutenue par des organisations autrefois combatives sur le terrain scientifique comme sur les autres. « Les jeunes gens », auxquels la casse de l’enseignement historique inflige désormais 1° la suppression de pans entiers de la connaissance, 2° l’abandon de la chronologie, sans laquelle on ne peut pas saisir les origines des faits et événements, et 3° le sacrifice des archives originales au fameux « témoignage », se sont trouvés, s’ils ont eu le courage de supporter les trois heures de ce gavage, en terrain particulièrement familier.
3° L’histoire scientifique relative à la la Russie, anglophone notamment, est en fort développement depuis une vingtaine d’années mais elle est en général inaccessible au public français : les ouvrages idoines sont traduits dans les six mois, les autres pratiquement jamais, sauf exception. Quelques-uns de ces « trous » percés dans le Rideau de Fer de l’ignorance historique du monde russe ont été mentionnés ci-dessus. Quoi qu’il en soit, quand les ouvrages sérieux sont traduits, ils sont ensevelis dans le néant, tous médias confondus.
De l’histoire, quelle histoire ?
Svetlana Aleksievitch, conseillère en « témoignages »
Isabelle Clarke admet qu’« Apocalypse Staline » ne relève pas de la catégorie de l’histoire, elle le revendique même. Elle se déclare fascinée par l’immense travail de Svetlana Alexievitch, dont l’attribution du prix Nobel de littérature d’octobre 2015 rappelle le couronnement « occidental » de l’œuvre d’Alexandre Soljenitsyne (https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Soljenitsyne), lauréat de 1970, avec des motivations semblables. Quelles que soient ses éventuelles qualités littéraires, Mme Aleksievitch n’a été promue que pour des raisons idéologico-politiques, conformément à une tradition d’après-guerre que la documentariste et historienne britannique Frances Stonor Saunders a exposée en 1999, dans un ouvrage essentiel sur la Guerre froide culturelle : c’est l’intervention expresse des États-Unis, via l’action clandestine pratiquée sur les questions culturelles (comme sur les les opérations politiques et même militaires) par le truchement de la CIA ou d’institutions financées par elle. Ce fut en l’occurrence via le Congress for Cultural Freedom (CCF) fondé, après une série d’initiatives préalables, en juin 1950, et qui bloqua l’attribution du prix Nobel de littérature à Pablo Neruda au début des années 1960 : Neruda fut écarté en 1964, au profit de Jean-Paul Sartre, dont Washington suivait de près et appréciait les démêlés avec le PCF, mais qui eut l’élégance de le décliner. Le pouvoir positif de soutien des États-Unis, depuis 1945, aux « dissidents » ou à des anticommunistes très divers a été aussi efficace que leur capacité de nuisance contre les intellectuels combattus : le Nobel de littérature a récompensé un nombre tout à fait disproportionné d’adversaires notoires du communisme en général et de l’URSS ou de la Russie en particulier : la consultation systématique est éclairante :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Nobel_de_litt%C3%A9rature#Ann.C3.A9es_1960
Isabelle Clarke se félicite du « travail de témoignage » réalisé par Svetlana Aleksievitch, grâce à laquelle « les crimes communistes », jamais jugés, ont enfin pu être recensés : en l’absence d’instruction et d’accès aux faits, il a fallu compter sur les témoignages, très longs à obtenir, et autrement plus éclairants que la recherche historique. Ces témoignages égrenés au fil des trois films, jamais liés à l’établissement des faits, forment donc la trame historique du « scénario de film d’horreur ». Svetlana Aleksievitch ne prétend pas, elle, faire œuvre d’historienne. Obsédée par la quête de l’Homo sovieticus, concept proclamé impossible, puisqu’on ne saurait changer les humains en changeant le mode de production, l’auteur de La Fin de l’homme rouge ou le temps du désenchantement (traduction publiée en 2013 chez Actes Sud) (http://www.actes-sud.fr/la-fin-de-lhomme-rouge-de-svetlana-alexievitch) « enregistre sur magnétophone les récits des personnes rencontrées, et collecte ainsi la matière dont elle tire ses livres : “Je pose des questions non sur le socialisme, mais sur l’amour, la jalousie, l’enfance, la vieillesse. Sur la musique, les danses, les coupes de cheveux. Sur les milliers de détails d’une vie qui a disparu. C’est la seule façon d’insérer la catastrophe dans un cadre familier et d’essayer de raconter quelque chose. De deviner quelque chose… L’Histoire ne s’intéresse qu’aux faits, les émotions, elles, restent toujours en marge. Ce n’est pas l’usage de les laisser entrer dans l’histoire. Moi, je regarde le monde avec les yeux d’une littéraire et non d’une historienne” » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Svetlana_Aleksievitch).
Nous sommes donc avisés que ce spectacle « émotionnel » et « occidental », organisé à grand tapage par les responsables de la série « Apocalypse Staline », est fondé sur de la littérature antisoviétique larmoyante, appréciée et récompensée comme telle par « l’Occident » civilisé.
Les « conseillers historiques » d’« Apocalypse Staline » : l’institut d’histoire sociale, De Boris Souvarine à Pierre Rigoulot
Quand on passe à « l’histoire » stricto sensu, le bilan est pire, et caractérisé par des pratiques malhonnêtes et non explicitées. Isabelle Clarke se flatte d’avoir « remis en prime time (sic) la grande histoire » et de ne pas avoir négligé l’histoire qu’elle aime moins que la littérature : elle aurait étudié tous les ouvrages « recommandés par nos conseillers historiques » : « Robert Service, Jean-Jacques Marie, Simon Sebag Montefiore » (ce dernier toujours traduit dans les mois qui suivent ses publications anglophones), dont les travaux sont caractérisés par une vision à peu près caricaturale du monstre, avec des nuances dont le lecteur de leurs travaux peut seul juger. Quels « conseillers historiques »? On a pourtant le choix parmi les historiens français de l’URSS, presque également soviétophobes et médiatiques : aucune carrière académique n’étant depuis trente ans ouverte à un spécialiste de l’URSS soviétophile, il n’en existe pas.
Dans la rubrique « crédits » du 3e épisode, figure la mention de citation(s) d’un seul ouvrage d’historien, le Staline de Jean-Jacques Marie, spécialiste du monstre sur la base d’ouvrages de seconde main (les seules autres citations proviennent de Mme Aleksievitch). Les « conseillers historiques » allégués n’ont pas été mentionnés, mais on relève, parmi les sept personnalités qui ont fait l’objet de « remerciements », juste nommées mais non présentées, un seul « historien » présumé : Pierre Rigoulot (les six autres sont artistes ou spécialistes techniques).
M. Rigoulot dirige l’institut d’histoire sociale, fondé en 1935 par Boris Souvarine, célèbre et précoce transfuge du communisme (1924) qui, fut, selon une tradition née en même temps que le PCF, embauché par le grand patronat français. Souvarine, trotskiste proclamé antistalinien (catégorie de « gauche » très appréciée pour la lutte spécifique contre les partis communistes), fut employé comme propagandiste par la banque Worms. Il fut un des rédacteurs de la revue les Nouveaux Cahiers, fondée en 1937 en vue de la scission de la CGT, financée et tuteurée par le directeur général de la banque Jacques Barnaud, futur délégué général aux relations économiques franco-allemandes (1941-1943). La revue, qui chanta sans répit les louanges d’une « Europe » sous tutelle allemande, fut publiée entre la phase cruciale de la scission, d’origine patronale, de la CGT (n° 1, 15 mars 1937), et la Débâcle organisée de la France (n° 57, mai 1940). Souvarine y voisinait avec la fine fleur de la « synarchie » issue de l’extrême droite classique (Action française) qui allait peupler les ministères de Vichy : il n’y était requis qu’en tant que spécialiste de (l’insulte contre) l’URSS et de la croisade contre la république espagnole assaillie par l’Axe Rome-Berlin.
Cette « petite revue jaune », qui attira bien des « collaborations », selon l’expression du synarque et ami de Barnaud, Henri Du Moulin de Labarthète, chef de cabinet civil de Pétain, est annonciatrice de presque tous les aspects de la Collaboration. Elle est conservée dans les fonds d’instruction de la Haute Cour de Justice des Archives nationales (W3, vol. 51, en consultation libre : régime de la dérogation générale, série complète jusqu’au n° de décembre 1938) et des archives de la Préfecture de police (série PJ, vol. 40, sous dérogation quand je l’ai consultée). Le lecteur curieux constatera que « Boris Souvarine, historien » (ainsi qualifié au 3e épisode, « Staline. Le maître du monde »), dans ses articles, réguliers, dresse entre 1937 et 1940 un portrait de l’URSS (et) de Staline en tout point conforme à ce que le spectateur français a appris, le 3 novembre 2015, sur le cauchemar bolchevique. Souvarine partit pour New York en 1940, y passa la guerre, et prit alors contact avec les services de renseignements alors officiellement voués à la seule guerre contre l’Axe (notamment l’Office of Strategic Services (OSS), ancêtre de la CIA, mais fort antisoviétiques. Il ne revint en France qu’en 1947 C’est le soutien financier clandestin du tandem CCF-CIA qui lui permit d’éditer et de faire triompher son Staline : en panne d’éditeur et de public de la Libération à la fin des années 1940, le chef de l’« Institut d’Histoire sociale et de Soviétologie » (définitivement reconstitué en mars 1954) accéda ainsi au statut d’« historien » que lui accorde « Apocalypse Staline ».
Deuxième « historien », non signalé comme tel, mais « remercié » dans les crédits, Pierre Rigoulot, présumé cheville ouvrière des films sur Staline, fait peser sur les trois épisodes de la série une triple hypothèque.
1°. M. Rigoulot n’est pas un historien mais un idéologue, militant au service de la politique extérieure des États-Unis, officiellement apparenté depuis les années 1980 aux « néo-conservateurs », selon Wikipedia, qu’on ne saurait taxer d’excessive complaisance pour le communisme : aucun des ouvrages qu’il a rédigés sur l’URSS, la Corée du Nord (sa nouvelle marotte depuis sa contribution sur le sujet dans Le Livre noir du communisme), Cuba, ne répond aux exigences minimales du travail scientifique (https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Rigoulot)
2°. Faussaire avéré sous couvert de prendre la défense « des juifs », il a été, pour son ouvrage L’Antiaméricanisme (éditions Robert Laffont, 2005), condamné en diffamation par jugement de la 17e chambre du TGI de Paris, le 13 avril 2005, « ayant inventé de toutes pièces [une] fausse citation » antisémite (absente) d’un ouvrage de Thierry Meyssan, adversaire manifestement jugé sans péril (même référence en ligne).
3°. L’IHS, que M. Rigoulot a rejoint en 1984 comme bibliothécaire, puis « chargé des recherches et publications », et dont il est le directeur, n’est pas une institution scientifique : c’est une officine de Guerre froide et, après la Libération, de recyclage des collaborationnistes de sang et/ou de plume issus de l’extrême droite classique et de la gauche anticommuniste. Cet organisme a été depuis la Libération financé par la banque Worms, le CNPF et, quasi officiellement, par la CIA. Il a été intimement lié à Georges Albertini, second de Marcel Déat déjà employé avant-guerre par la banque Worms et recyclé à sa sortie de prison (1948) dans la propagande anticommuniste et antisoviétique de tous ces bailleurs de fonds. On trouvera sur tous ces points une ample bibliographie, fondée à la fois sur les archives policières françaises (de la Préfecture de police) et sur les fonds américains qui établit la convergence de tous les auteurs
Les trois volets d’« Apocalypse Staline » traitent, et sur le même ton haineux, tous les thèmes serinés depuis sa fondation par l’IHS, notamment ceux du Goulag (« la terreur et le goulag sont la principale activité du Politburo », 3e épisode, « Staline. Le maître du monde »), dont M. Rigoulot a fait depuis 1984, date de son entrée dans cette officine, un des thèmes privilégiés de ses travaux, et de l’« Holodomor », « organisé » par Staline.
Conclusion
On pourrait proposer au spectateur de visionner, en supprimant le son de cette projection grotesque, les bandes de « rushes » (les auteurs des films prétendent avoir livré du pur document brut, particulièrement authentique, mais le film de fiction, soviétique d’ailleurs, y occupe une part non négligeable). Il percevrait ainsi immédiatement qu’on pourrait faire une tout autre histoire de l’URSS sous Staline que celle qui s’appuie sur un matériau frelaté.
Là n’est pas l’essentiel. Le service public de télévision français a une fois de plus, en matière d’histoire, bafoué les principes minimaux de précaution scientifique et ridiculisé les spectateurs français, en leur servant un brouet de pure propagande antisoviétique : il avait déjà ouvert, entre 2011 et 2013, le service public aux seuls héritiers de Louis Renault, venus se lamenter, avec ou sans historiens complices, sur la spoliation de leur grand-père quasi résistant. Est-il normal que la société France Télévisions, financée par la redevance versée par tous les contribuables, se prête à une opération digne du « ministère de l’information et de la propagande » de Göbbels? On attend le « débat » qu’impose la malhonnêteté avérée de l’entreprise. J’y participerai(s) volontiers.
OCTOBRE ROUGELa Révolution d’Octobre 1917 fut un événement dont la portée historique est immense. Sa portée fut aussi universelle. Le mouvement socialiste international connu un renouveau extraordinaire avec la naissance de la IIIe Internationale communiste. Les vieux partis dégénérés de l’Internationale Socialiste, qui avaient trahi la classe ouvrière en sombrant dans « l’union sacrée » de la guerre impérialiste en 1914, explosaient sous l’effet de la Révolution bolchevique. Et les nouveaux partis communistes s’édifiaient progressivement dans le monde entier. Pour la première fois de l’histoire humaine était instauré le pouvoir des ouvriers et des paysans de façon durable à la tête d’un immense pays. Immédiatement l’impérialisme tente d’étrangler la Révolution par la guerre, le blocus…détruire le bolchevisme devient l’obsession des bourgeoisies de tous les pays. Churchill déclare « Le bolchevisme n’est pas une politique mais une maladie. Pas une foi, une épidémie.De toutes les tyrannies de l’histoire, elle est la pire, la plus destructrice, la plus dégradante…/… Ils anéantissent toute forme de civilisation, comme de féroces Babouins sur les ruines de leurs villes et les cadavres de leurs victimes.Ce sont des ennemis de l’humanité, il faut à tout prix les écrase ». Le ton est donné. Il ne cessera jamais. » La lutte contre le bolchevisme mondial est le but principal de la politique allemande » déclare le nazi Goebbels en 1937.
Aujourd’hui encore, quasiment chaque jour, l’anticommunisme déverse son flot de mensonges et de calomnies contre le communisme, censé être mort…Criminaliser le communisme aux yeux des jeunes générations est un objectif permanent de la bourgeoisie. A titre prophylactique. Acheter pour cela des experts, des économistes, des historiens, des philosophes, des journalistes qui deviennent des flics de la pensée, rien de plus simple. C’est ainsi que l’on promeut le « Livre noir du communisme » ou « Le passé d’une illusion », des articles et des émissions radio ou télé innombrables. Sans jamais donner la parole, évidemment, aux communistes, du moins à ceux qui n’ont pas renié leur histoire. Octobre rouge reste le cauchemar de la bourgeoisie, mais il reste aussi « la grande lueur à l’Est » pour les travailleurs.
Exemplaire. La Révolution de 1917 n’a-t-elle pas montré la méthode qui permet d’unir les immenses masses du peuple en vue d’aller vers le socialisme. Et c’est sans doute là que se trouve l’actualité la plus forte d’Octobre.
Lénine a le génie de lancer comme mot d’ordre « Tout le pouvoir aux Soviets! ». Certains de ses camarades ne comprennent pas l’opportunité du message, les Bolcheviks étant minoritaires dans les Soviets.
Pourtant c’est ce mot d’ordre qui permettra à la révolution socialiste de vaincre avec l’appui des masses qui constatent dans l’action qui sont ses meilleurs défenseurs. Ce sont les Soviets qui donneront la légitimé démocratique au parti Bolchevik contre l’assemblée constituante. Lénine explique aux dogmatiques : »Si la révolution a triomphé si vite et – en apparence, pour qui se contente d’un coup d’œil superficiel – d’une manière si radicale, c’est uniquement parce que, en raison d’une situation historique d’une extrême originalité, des courants absolument différents, des intérêts de classe absolument hétérogènes, des tendances politiques et sociales absolument opposées se sont fondus avec une « cohésion » remarquable.«
Deuxième trait de génie de Lénine, sa politique de large union entre la classe ouvrière et la paysannerie qui représentait 90% des Russes. Et sur quel mot d’ordre Lénine réalise-t-il cette union ? Sur un mot d’ordre non socialiste : « La terre aux paysans ». Les puristes du parti s’étranglent. La faucille et le marteau qui deviendront la symbole du communisme, ne représentent-ils pas cette politique de front et de large alliance qui seule permet de créer un rapport de forces favorable à la classe ouvrière et à la révolution. C’est bien une vision stratégique qui inspire Lénine et non une attitude tactique.
Troisième trait de génie de Lénine, la bataille pour la paix. Les masses sont accablées par la boucherie de qui dure depuis 1914 et Lénine est le seul dirigeant politique à proposer et à réaliser la paix. Cette paix est durement acquise, au prix d’un compromis déchirant à Brest-Litovsk.Lénine explique ainsi Brest-Litosvk : » Imaginez-vous que votre automobile soit arrêtée par des bandits armés. Vous leur donnez votre argent, votre passeport, votre revolver, votre auto. Vous vous débarrassez ainsi de l’agréable voisinage des bandits. C’est là un compromis, à n’en pas douter. « Do ut des » (je te « donne » mon argent, mes armes, mon auto, « pour que tu me donnes » la possibilité de me retirer sain et sauf). Mais on trouverait difficilement un homme, à moins qu’il n’ait perdu la raison, pour déclarer pareil compromis « inadmissible en principe », ou pour dénoncer celui qui l’a conclu comme complice des bandits (encore que les bandits, une fois maîtres de l’auto, aient pu s’en servir, ainsi que des armes, pour de nouveaux brigandages). Notre compromis avec les bandits de l’impérialisme allemand a été analogue à celui-là ». Là encore certains de ses camarades, comme Trotsky, ne comprennent pas. Pourtant c’est cette paix qui permettra de gagner l’adhésion des masses et ensuite de vaincre les interventions impérialistes et le vaincre lors de la guerre civile.
Quatrième trait de génie de Lénine, la NEP. Face à l’analyse concrète de la situation concrète, le stratège de la révolution comprend et assume un recul pour sauver l’essentiel. Là encore le dogme n’a pas sa place : « Les faits sont là. La Russie est menacée de famine. Tout le système du communisme de guerre est entré en collision avec les intérêts de la paysannerie (…). Nous nous sommes trop avancés dans la nationalisation du commerce et de l’industrie, dans le blocage des échanges locaux. Est-il possible de rétablir dans une certaine mesure la liberté du commerce ? Oui, c’est possible. C’est une question de mesure. Nous pouvons revenir quelque peu sur nos pas sans détruire pour cela la dictature du prolétariat ».
Le léninisme c’est cette capacité à évaluer avec lucidité la réalité et ses potentialités révolutionnaires sans opportunisme ni sectarisme. Méditons cette remarquable réflexion de Lénine à propos de l’insurrection irlandaise de 1916 : Croire que la révolution sociale soit concevable sans insurrections des petites nations dans les colonies et en Europe, sans explosions révolutionnaires d’une partie de la petite bourgeoisie avec tous ses préjugés, sans mouvement des masses prolétariennes et semi-prolétariennes politiquement inconscientes contre le joug seigneurial, clérical, monarchique, national, etc., c’est répudier la révolution sociale. C’est s’imaginer qu’une armée prendra position en un lieu donné et dira « Nous sommes pour le socialisme », et qu’une autre, en un autre lieu, dira « Nous sommes pour l’impérialisme », et que ce sera alors la révolution sociale ! C’est seulement en procédant de ce point de vue pédantesque et ridicule qu’on pouvait qualifier injurieusement de « putsch » l’insurrection irlandaise.Quiconque attend une révolution sociale « pure » ne vivra jamais assez longtemps pour la voir. Il n’est qu’un révolutionnaire en paroles qui ne comprend rien à ce qu’est une véritable révolution. La révolution russe de 1905 a été une révolution démocratique bourgeoise. Elle a consisté en une série de batailles livrées par toutes les classes, groupes et éléments mécontents de la population. Parmi eux, il y avait des masses aux préjugés les plus barbares, luttant pour les objectifs les plus vagues et les plus fantastiques, il y avait des groupuscules qui recevaient de l’argent japonais, il y avait des spéculateurs et des aventuriers, etc. Objectivement, le mouvement des masses ébranlait le tsarisme et frayait la voie à la démocratie, et c’est pourquoi les ouvriers conscients étaient à sa tête. La révolution socialiste en Europe ne peut pas être autre chose que l’explosion de la lutte de masse des opprimés et mécontents de toute espèce. Des éléments de la petite bourgeoisie et des ouvriers arriérés y participeront inévitablement – sans cette participation, la lutte de masse n’est pas possible, aucune révolution n’est possible – et, tout aussi inévitablement, ils apporteront au mouvement leurs préjugés, leurs fantaisies réactionnaires, leurs faiblesses et leurs erreurs. Mais, objectivement, ils s’attaqueront au capital, et l’avant-garde consciente de la révolution, le prolétariat avancé, qui exprimera cette vérité objective d’une lutte de masse disparate, discordante, bigarrée, à première vue sans unité, pourra l’unir et l’orienter, conquérir le pouvoir, s’emparer des banques, exproprier les trusts haïs de tous (bien que pour des raisons différentes !) et réaliser d’autres mesures dictatoriales dont l’ensemble aura pour résultat le renversement de la bourgeoisie et la victoire du socialisme, laquelle ne « s’épurera » pas d’emblée, tant s’en faut, des scories petites-bourgeoises. C’est la grande leçon d’Octobre 17. Et c’est en cela que le léninisme est d’une brûlante actualité et qu’il constitue pour l’élaboration de la tactique et de la stratégie du parti communiste un horizon indépassable. Le léninisme brise les dogmes des gauchistes et les trahisons des opportunistes . Le léninisme c’est évidement aussi le parti. Et nous constatons chaque jour combien ceux qui rompent avec le léninisme aboutissent à la liquidation du parti et donc à l’impuissance de la classe. Sans son parti la classe ouvrière est désarmée. c’est pourquoi la renaissance du parti communiste est pour nous un objectif central.
Octobre 17 n’est pas seulement l’affaire des communistes. En effet les conséquences de la catastrophe que fut la défaite de l’Union Soviétique en 1990 sont immenses. Pour les peuples de l’URSS d’abord qui connaissent le chômage, la misère, le recul de l’espérance de vie, la démolition des conquêtes sociales du socialisme soviétique et l’explosion des inégalités avec les oligarques milliardaires et plus ou moins mafieux. Pour le mouvement ouvrier international car l’URSS et le bloc socialiste était un contre-poids à l’agressivité et à la barbarie capitaliste. Octobre avait créé le rapport de forces qui a permis les avancées sociales chez nous et l’effondrement de l’URSS a permis l’offensive, le tsunami contre-révolutionnaire que les peuple d’Europe et du monde subissent depuis vingt cinq ans. Pour la paix mondiale car depuis la chute de l’Union Soviétique l’impérialisme allume des foyers de guerre aux quatre cions du globe. Pour les patriotes qui voient l’indépendance de leurs pays bafouée, foulée au pied par la mondialisation capitaliste sans possibilité de trouver dans le grand-arrière soviétique une assise pour se défendre. De plus sur le plan idéologique la fin de l’URSS a permis que s’ouvrent de nouveau les vannes d’un anti-communisme bestial, goebbelsien qui tente de criminaliser le communisme et par voie de conséquence de réhabiliter le fascisme. Un vaste front anti-communiste se déploie chez certains intellectuels qui sous des formes sophistiquées ( Furet, Winock, Onfray….) ou brutales ( Courtois, Wolton, Clarke et Costelle…) tentent d’assimiler la volonté de bâtir un monde plus juste à la la volonté d’instaurer un système terroriste et meurtrier. Bien entendu cette vaste campagne internationale, dotée de moyens considérables, produit ses effets sur les consciences et elle possède une dynamique contre-révolutionnaire telle que ce n’est pas que Octobre 1917 qui est mis en cause mais aussi la Révolution française de 1789 et même au-delà les Lumières. Plus que jamais barbarie ou socialisme reste le choix fondamental qui se pose à l’humanité et à chaque femme et homme de bonne volonté.
Cependant la force propulsive d’Octobre 17 n’est pas épuisée. Il n’y a que voir et entendre ses ennemis de classe pour se rendre compte que s’ils ont gagné une bataille historique en 1990, ils n’ont pas gagné la guerre. La force propulsive d’Octobre ce sont les contradictions de l’impérialisme, stade suprême du capitalisme. Contradictions insolubles sans révolution socialiste. Et qui pourrait dire à la vue de notre monde que le capitalisme peut régler les problèmes de l’humanité?
L’actualité d’Octobre est une réalité et une nécessité historique : celle du socialisme et du communisme. Certes rien d’inéluctable mais la perspective communiste est la seule qui offre une alternative au chaos et à la mort, à l’apocalypse capitaliste. Notre choix est fait, celui de la vie, celui du communisme, c’est celui d’Octobre.
Antoine Manessis.
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Le spectre du communisme hante encore et toujours l’Europe.
La bourgeoisie craint toujours qu’ une révolte populaire ne la renverse.
À cette fin elle procède systématiquement à des campagnes de vaccination contre le virus communiste.
Le CAPITLISME est porteur de la pulsion de MORT.
C’est article rappelle bien le début, Lenine c’était la révolution pour atteindre le socialisme. Reste que son édification fut l’œuvre de Staline. Comme la victoire sur les nazis.
Notes sur le livre de monsieur jacques Attali :
Karl Marx ; l’esprit du monde
D’abord commençons par une remarque ,beaucoup de camarades, lisant de Marx sa lutte de classe de 1848-1850 ont tendance à en tirer des conclusions trop hâtives et s’imaginent que Marx et Engels renoncent à la lutte révolutionnaire, pour une lutte légaliste parlementaire aussi valable soit-elle, je pense que cette façon dans tirer des conclusions est trop hâtive et partiellement fausse, en tout cas ne respecte pas l’esprit de Marx ni celui d’Engels ceux qui lisent ce livre de Marx ne doivent pas à mon avis ce contenté de le parcourir, ils doivent le replacer dans son contexte historique, contexte de défaite du mouvement révolutionnaire de style ancien(utopique, spontané, coup de force, société secrète etc…).Mais aussi à un moment de l’unification de l’Allemagne particulièrement chaotique et violentes, Bismarck, en dépit de certaines réformes sociales va faire interdire le parti social-démocrate allemand et donc c’est dans cette atmosphère pesante et dangereuse pour le mouvement qu’Engels écrit sa préface et sa post-face extraordinaire faut-il le dire Ainsi, Engels écrit un rectificatif en 1895 suite à un article paru dans Vorwarts il décide de faire publier le texte de Marx sur la révolution de 1848,précédé d’une longue introduction d’Engels qui insiste sur l’importance de la révolution dans l’action politique
A ce propos je vous cite un passage du livre de monsieur Attali avec lequel je suis totalement d’accord avec lui .Voici le texte tel qu’il est repris dans le livre de monsieur Attali, l’esprit du monde. »Tenant compte des menaces de censures, il distingue dans cette présentation, entre révolution, modalité d’action général du prolétariat, et la prudence, qu’il recommande au prolétariat allemand, Kautsky trouve le texte encore trop radical et y pratique des coupures. Furieux Engels lui écrit le 1° Avril 1895 « à mon étonnement, je vois aujourd’hui dans le Vorwarts un extrait de mon introduction reproduit à mon insu et arrangé de telle façon que j’y apparais comme un paisible adorateur de la légalité à tout prix. Aussi désirerais-je d’autant plus que l’introduction paraisse sans coupure dans la Neue, afin que cette impression honteuse soit effacé, je dirai à Liebknecht qui préside encore le parti mon opinion à ce sujet, ainsi qu’à ceux, quels qui soient qui lui ont donné cette impression de dénaturer mon opinion, le même jour il écrit à Paul Lafargue sur le même sujet »LIEBKNECTH » viens de me jouer un joli tour, il a pris de mon introduction aux articles de Marx sur la France de 1848-1850,tout ce qui a pu lui servir pour soutenir la tactique à tout prix paisible et anti violente qu’il lui plait de prêcher, depuis quelques temps, surtout en ce moment où on prépare des lois coercitives à Berlin. Mais cette tactique je ne la prêche que pour l’Allemagne d’aujourd’hui, et encore sous bonne réserve. Pour la France, la Belgique, l’Italie, l’Autriche, cette tactique ne saurait être dans son ensemble et pour l’Allemagne, elle pourra devenir inapplicable demain »
Cette longue citation du livre d’Attali est remarquable, et je le félicite de l’avoir mentionné dommage qu’il ne reproduit pas cette état d’esprit dans l’essentiel de son ouvrage, mais j’y reviendrai plus tard.(pg 476-477)
A mon avis les choix tactiques du moment ne doivent pas remettre en cause la finalité de demain dans les choix que l’on est amené à faire, on ne saurai ce contenté d’un seul texte, hors de son contexte et en plus sans en avoir étudié toute les facettes, sinon on risque d’avoir une vision tronquée de notre positionnement face à de tels problèmes, c’est ce qui rend à mon avis la lecture et l’étude du marxisme si fascinant et pourtant si ardu. Ceux qui se font une idée définitive à la première lecture d’un ouvrage, démontre par là qu’ils n’ont rien compris à la problématique de la lecture, à plus forte raison lorsqu’il s’agit d’une œuvre marxiste qui est à mon avis d’une complexité et d’une telle richesse qu’on n’en retire pas tout à la première lecture, ainsi moi-même c’est bien la dixième fois que je relis le manifeste du parti communiste et à chaque fois s’y découvre un nouvel aspect qui n’avait échappé
Revenons à notre sujet, monsieur Attali vous accusez de plagiat, de falsifications, de trahisons, aussi bien Engels,qu’eleonor(fille de Marx),et aussi dans une moindre mesure l’autre fille de Marx, Laura et d’autres personnages du mouvement ouvrier, sans oublié Lénine et surtout Staline, je vous renvoie à la lecture de votre propre livre aux pages, citer seulement comme exemples il y a d’autres ,je les reprends en y mentionnent le début de la phrase en question et parfois un peu plus, donc commençons par les pages en questions
• 165- »Engels décrira comme une pure dictature de Marx »’(sans référence)
• 316 « Engels, quelques peu jaloux de voir son ami revenir sans lui dans l’action »
• 412-« Comme si la situation en France dictait un calendrier révolutionnaire, comme si Engels était soulagé de voir disparaitre la seule action politique que Marx eux entreprise sans lui »(1°international).
• 422 « C’est donc par ce livre d’Engels, l’anti-Dühring que commence le dévoiement… »
• 451 « les amis qui l’ensevelissent sous plusieurs couches successives de simplifications, puis de mensonges furent Engels et Kautsky »
• 463 « il n’est pas le seul à distordre la vérité de Marx, Eleonor elle-même ne fait pas moins »
Reprenons point par point premièrement il(ENGELS) accuse son ami de traiter Marx d’être un dictateur; question, comment font deux êtres qui se fréquente, qui s’écrivent tous les jours pendant plus de 40 ans sans contradictions majeurs, avec un soutien financier substantiels de la part d’Engels envers Marx et qui sur son lit de mort demande à son ami de continuer son travail, comment peuvent-ils être si éloignés l’un de l’autre, tel que vous l’affirmer à tel point que le survivant traite le mort de dictateur c’est un non-sens, si cela était vrai il n’aurais jamais repris la diffusion du capital, ni des autres œuvres d’ailleurs, ensuite vous dites que c’est avec le livre antidhuring que commence le dévoiement ,c’est un des livres majeurs du marxisme, livre qui encore aujourd’hui est une lecture et une étude pour tous ceux qui s’intéresse au marxisme et vous monsieur Attali vous dites qu’il l’aurai balaie d’un revers de main, étonnant est-ce que par Hazard vous auriez été dans la pièce à ce moment-là,( la aussi c’est peu probable)
Ensuite vous dites que les amis l’ensevelisse sous plusieurs etc…donc Engels est un simplificateur et un menteur, vous savez que ce sont des accusations très graves qui porterai à conséquence si les protagonistes seraient toujours vivant, en plus vous essayer de nous faire croire que Marx aurai été un gros naïf au point de faire confiance à ce légataire universel qui se serai empressé de trahir encore une fois son ami , des que celui-ci aurai disparu.et ces héritier aurait applaudit à la forfaiture, je ne pense pas que cela reflète la vérité historique
Mais dans quel but, pour dévoyer son œuvre, mais comme vous l’avoué vous-mêmes jusqu’à la fin Engels défendra les convictions révolutionnaires qui sont les siennes et celle de son ami contre les légalistes réformistes (pg 476-477)
Mais il n’est pas le seul, ainsi sa fille Eleanor distend l’œuvre de son père au profit dites-vous des amis russes de son père, lesquels, vous ne citez aucun nom (pg463) et vous ne donnez aucunes références ou indications pour pouvoir les identifiés
Puis c’est autour de son autre fille Laura, mais d’une façon plus nuancée dite-vous, point final sans aucune référence
Que cela vous déplaise ou pas, c’est grâce à Engels que l’on connaît aujourd’hui l’œuvre de Marx sans lui pour relire et remettre en ordre ces archives et notes, on ne connaîtra rien de son travail de nos jours c’est peut-être ce que vous espèreriez ?
Maintenant nous arrivons aux supers menteurs et aux monstres (Lénine et Staline)
Mais pour ce qui est de Lénine vous annoté et vous inscrivez des références je vous cite « la dictature d’un parti sur la classe ouvrière et sur la société toute entière »(pg 488 ;réf :167)
Ce numéro nous renvoi au livre de Lénine »Que faire » mais votre référence est trop vague ou inexacte parce qu’il est impossible de la retrouvé, il aurait été plus simple de nommer l’intitulé chose que vous n’avez pas faite.
Vous en voulez à Lénine d’avoir trafiquer l’héritage de Marx, après Engels et Kautsky au profit de la révolution russe en préparation, oui, monsieur Lénine a développé le marxisme aux conditions de son époque et à la nouvelle situation internationale, la réalité l’exigea selon que fallait-il faire ?
Quand on se trouve devant le dilemme de la prise du pouvoir même si toute les conditions qu’on avait prévue n’était pas toute présente, on ne peut laisser le pouvoir à nos ennemis, ce serai se tirer une balle dans le pied, ou alors faire comme les sociaux-démocrates de l’époque trahir les classes laborieuses pour quelques places ministériels et les envoyer se faire massacres aux seuls profits de vos amis, (les capitalistes) car monsieur l’histoire de la social-démocraties de 1914 à aujourd’hui a été de tout faire pour préserver le système libérale, avec c’est vrai aussi quelques fois des combats exemplaires pour la sécurité social ou la journée des huit heures ont été menés, mais toujours assujetti aux systèmes dominants, avec l’excuse d’attendre que toutes les conditions soient réunies pour faire la révolution mondiale une fois pour toute, c’est ce que l’on appelle la théorie des champignons, un beau jour tous ensemble nous nous lèverons et nous changerons le monde, vaste programme utopiste que MARX a toujours combattu
Quand à Staline que vous désignés comme une monstruosité, je vous rappelle et çà été dit aussi par Paul Krugman, Staline a été le véritable père fondateur de l’Europe et d’après le prix Nobel de l’économie il aurait fallu lui élevé une statue place Schumann à Bruxelles
Je vous rappelle aussi que sans lui il n’y aurai pas eu de victoire sur le nazisme, sans lui l’URSS et la Russie aujourd’hui serai encore au stade du servage, en plus vous nous rappeler que le nazisme est le fruit du marxisme ou du nationalisme progressiste hégélien(lire Domenico losurdo), non monsieur c’est le résultat des différentes crises économiques que le système à engendrer, nées de la volonté des grands de ce monde de s’opposer aux luttes de la classes ouvrières en Europe et dans le monde entier et à ce titre il n’a rien à voir avec le communisme s’en est l’antithèse
Sans la lutte contre le nazisme mener par Staline et le peuple soviétique vous n’auriez pas la possibilité d’écrire tous vos ouvrages vous auriez été sous la censure hitlérienne, ou vous pourririez dans des camps de concentrations chose que je ne souhaite à personne, c’est pourquoi à l’heure ou refleurisse dans les pays de l’est ou ailleurs en Europe ces mouvements nazis, il est très dangereux de tenir de tels propos par rapport au communisme, car en accusant ceux-ci de monstruosité vous ouvrez la porte à ceux-là, je ne dis pas que cette période ne mérite pas que l’on en fasse le bilan, mais elle doit être faite d’une manière plus nuancé avec des vrais historiens qu’ils soient Américains, Anglais ou irlandais, ou italiens qu’importe d’où il viennent, mais faire à mon avis un travail scientifique et non pas un travail de propagandes
Encore une chose sur le sujet, les démocraties européennes et les USA, n’ont rien épargnés à la jeune union soviétique de 1917,ils ont dû combattre non seulement les russes blancs, mais aussi les polonais tout juste affranchis du despotisme tsariste, par les bolcheviques, par les français je vous rappellerai non seulement les massacres perpétrés par l’armée française en mer noir(8 millions de mort), mais aussi l’assassinat de Janine labourbe militante communiste française, fusillée par ces propres compatriotes etc…l’interventions américaines, anglaises et tutti-quanti en tout plus de 50 nationalités ce sont battus contre le jeune état naissant, après cela vos amis ont fait le blocus, puis les sabotages, ensuite le financements par l’Allemagne entre-autres des nationalistes ukrainiens et autres, puis l’aide et le financement de l’oppositions soi-disant de gauches trotskistes, le refus de faire un front contre le nazisme de la part de vos démocraties européennes, et pour finir par une guerre essentiellement supportées par la seule armées rouges (sauf par la brigade Normandie envoyer par le général de gaulle) et en apothéose la guerre froide et la course aux armements, ça fait quand mêmes beaucoup de chose pour un jeune pays en développement, et que malgré tout cela ils ont quand même réussi le développement social de leurs populations, si cela est tombé ce n’est pas à cause du socialisme, mais parce que il n’y en avait pas assez surtout dans sa phase final
Et vous monsieur êtes- vous exempt de toute critique, n’êtes-vous pas, vous aussi un manipulateur et un falsificateur, j’en veux pour preuve la note que vous citez en page 417, vous reproduisez une phrase que vous attribué à Marx, je vous cite »l’état ne peut rien faire d’autres que régner en dictateur révolutionnaire sur le prolétariat » que vous sortez du livre de Marx » le programme de gotha et d’Erfurt ». (pages 417)
J’ai vérifié cette citation, pour une fois que vous m’en donniez la possibilité auprès de différentes sources, dont celle que vous mentionnez comme référence »Karl Marx, et Engels Frederick ; critique du programme de gotha et d’Erfurt, paris, éd. Social 1950
Je la cite « entre la société capitaliste et la société communistes, se place la période de transformation révolutionnaire de celle-là en celle-ci .A quoi correspond une période de transition politique ou l’état ne saurait être autre chose que la dictature révolutionnaire du prolétariat » fin de citation.
Voyez-vous il y a déjà une différence entre dictateur et dictature que je me vous ferai pas l’injure de vous expliquer, mais avouer quand même que c’est troublant venant d’un érudit de votre trempe que vous faite une confusion à ce niveau
Ensuite monsieur il y a une grande différence entre une dictature révolutionnaire sur le prolétariat et la dictature du prolétariat vous ne voyez pas, je vous explique, dans votre version(sur) c’est du fascisme, dans la deuxième c’est le pouvoir des 99% sur le 1% de nanti que vous protégé, alors de deux chose l’une ou c’est de votre responsabilité et ceci est très grave à mon sens parce que vous trompé vos lecteurs, ou alors c’est la responsabilité de vos correcteurs et alors il faut vous en débarrassés pour incompétence, je vous signale aussi que j’ai vérifié cette citation dans différentes éditions dont celle de la pléade,des éditions du progrès, moscou, éditions de pékin et aussi différent site sur internet, toute me donne raison vous pouvez vérifier.
Autre fait de manipulation de votre part, mais celle-ci moins politique, mais plus technique, en effet vous anticiper les découvertes techniques ainsi en pages 514 vous faite dire à Riazanov je cite »l’énorme travail de photocopie du fond détenu par Bernstein et les manuscrits économiques les plus important m’empêcha de photocopier les notes et d’extraits de Marx, mais il faudra quand même le faire(233)etc…
« Riazanov david,conférence faites au cours de marxisme de l’académie en 1922,(pantin, les bons caractères,2004) »
Bien voilà pour les citations revenons à Riazanov, comme vous savez il a été ,jugé et exécuté dans les années des purges dites stalinienne(1930-1940) d’une part et de l’autre la photocopieuse a été inventée par un français Jean-Jacques Trillat en 1935,physicien de son état(cristallographie et étude des rayons x), commercialisé dans les années 1947-48,sous brevet américain 1938(chester colson) et commercialisée dans les années 1947-1948 par la firme Xerox
Monsieur Attali, il est vrai que je n’ai pas les moyens de vérifier l’authenticité de la note de Riazanov et donc je dois vous faire confiance à mon grand regret, mais expliquez-moi cette étrangeté, je vous signale qu’il parle de photocopie et non de copie, comment se fait-il ?, avez-vous une explication à me fournir
Voyez-vous de tout cela j’ai le sentiment que votre approche n’est ni sérieuse, ni scientifique et encore moins technique, elle ressemble au documentaire de la télévision française, antenne2,qui a diffusé cette semaine(02-07/11/2015)qui s’intitule « apocalypse Staline » un ramassis d’éléments calomnieux, strictement ascientifique et ne correspondant en rien au fait historique(voir pour plus de détails l’article de Annie Lacroix-riz que vous trouverez sur son site internet)qui n’ont qu’un seul but détourner les gens ,l’opinions publiques du marxisme en ces temps de crise, même s’il faut faire appel pour ce sale travail à la lie de la société ,subventionnez par les grands médias et financer par des grands manitous de l’industrie international et les agences financières ,qui ont faces à la crise que nous devons endurer qu’un seul but détruire tout ce que la classe ouvrière a conquis depuis plus d’un siècle, j’ai le sentiment à vous lire que vous faite partie de cette frange de la société civil et policer qui sont là pour créer la confusion dans l’esprit de tous ceux qui se posent des questions de changement de société et auxquelles nous avons qu’un seul droit suivre et subir, les mêmes causes produiront les mêmes effets.
Vous laissez sous- entendre en page 523 que le marxisme avait accouché de deux monstres, le nazisme et le stalinisme (communisme), vous y inclue aussi un grand homme du 18°siècle, Hegel que vous rendez coresponsable du nationalisme précurseur du nazisme, d’autres en leurs temps ont dit »mentez, mentez, il en restera toujours quelques chose, Goebbels »
Vous vous dites en sous-main »calomniés, falsifiés, il en restera toujours quelque chose
Voilà je termine ici, mais il y aurait encore des choses à dire sur votre livre que je conseille quand même de lire, même s’il n’est pas aussi bien écris que celui de Mehring, mais attention vous lire oui, courage car c’est du curare enrobé de chocolat au début sa plait, puis on en meurt.