La Philharmonie de Paris est présidée par la femme d’affaires Patricia Barbizet, habituée des dîners du « Siècle ».D’un point de vue musical, c’est du grand prestige. Mais d »un point de vue social, sous-traitance et précarité y donnent le « la ». Droit de grêve, connais pas ! C’est ce que les jeunes intervenants de la société City One ont pu vivre depuis octobre.
Cette société est chargée de l’accueil pour l’établissement de la Porte de Pantin. Un mouvement de grève fut déclenché le 24 octobre. A l’origine, (déjà!), un licenciement abusif. Après avoir cédé sur certaines revendications, le patron a récidivé. Verrouillage (« lock-out ») et non-renouvellement de contrat. Pas mal pour un chevalier de l’Etat de droit issu de l’ENA !
Un envahissement du hall compassé avant un concert a permis de franchir le mur du silence médiatique (le silence de « l’Humanité » constituant une regrettable exception).
Un mois plus tard, le mouvement reprenait pour exiger la réintégration des trois grévistes licenciés.
Toute notre solidarité est bien évidemment acquise à ce mouvement. Plus que jamais s’impose l’exigence d’emplois stables et statutaires pour tous les aspects du service public de la culture !