Débat – Il ne nous revient pas de commenter le propos proprement médical du Pr. RAOULT sur l’épidémie en cours, mais nous devons souligner que, dans cette vidéo récente, LE PROFESSEUR MARSEILLAIS DÉNONCE les U.S.A. et l’ANGLETERRE, PHARES MONDIAUX… DE L’ABANDON DU SOIN (et du néolibéralisme débridé !).
Symétriquement, le professeur fait l’éloge direct ou indirect, CHIFFRES EN MAINS, des résultats thérapeutiques obtenus par CUBA, par la CHINE… et par le KERALA (État indien à direction communiste) dont toute l’orientation médicale a été tournée vers le soin.
Dès mars dernier, notre camarade Georges Gastaud, philosophe, avait publié sur notre site le bref essai intitulé « Soin de la vérité et vérité du soin » pour condamner l’interdiction de soigner édictée par les autorités sanitaires macronistes.
Par ailleurs, nous avons été les premiers en France à avoir souligné que les USA, qui ne représentent que 5% de la population mondiale, ont eu 25% des décès provoqués mondialement par le covid-19 ! Et dire qu’un tel pays ose encore « sanctionner » d’autres pays pour non-respect des droits de l’homme!
Écoutez Didier Raoult, qui ne s’est jamais réclamé de la gauche, faire loyalement le même constat. Car à Cuba et en Chine, contrairement à ce qui se passe dans nombre de pays, y compris ICI, on ne meurt pas chez soi du covid-19 abandonné par la médecine, quand on vit seul et qu’on est atteint de comorbidité : on y est suivi, accompagné et traité !
L’exemple de Cuba
La gestion calamiteuse de la pandémie par le président Macron, son gouvernement ainsi que son « conseil scientifique » provenait en réalité de l’austérité budgétaire globale de la santé. Les médias donnant des informations contradictoires sur la façon de se prémunir du covid-19,
des « éminences » scientifiques emmêlés dans des suspicions de conflits d’intérêts s’opposant sur les plateaux télé, sur la chloroquine, les matériels manquants…etc. et cela depuis le début de l’épidémie du virus. Cette conduite a créé des doutes, de la méfiance. Ils nous ont menti sur la prolifération de la pandémie, sur les masques qu’il ne fallait pas porter, qu’il fallait porter mais que si on était malade et non qu’il fallait le mettre quand même, même si on n’en avait pas. On les a commandés, ils ont été détournés par nos « amis » US et polonais, puis ils deviennent obligatoires mais n’étaient pas gratuits.Les personnels santé, médecins hospitaliers, infirmiers, aides-soignants ont pourtant alerté l’opinion publique, mais surtout les pouvoirs publics sur les besoins matériels et humains de l’hôpital public et ça depuis des années. On ne reviendra pas sur ce qui a été dit sur les besoins imminents de l’hôpital public en France, ni sur la responsabilité de l’Union Européenne traités dans d’autres écrits du PRCF et qui seront de nouveau abordés par la commission santé du PRCF, vu que le « Ségur de la Santé » a accouché d’une souris.
Il est dit souvent que la maladie du covid-19 n’est pas pour l’instant traitable par les connaissances actuelles du virus, pourtant la Chine et Cuba ont pris des mesures pour lutter contre la propagation et soigner les personnes infectées. Cuba a démontré que son interféron cubain Alfa-2B est efficace pour traiter des virus ayant des caractéristiques similaires au COVID-19. Le professeur Herrera, un spécialiste de la biotechnologie cubaine, explique que ce médicament des années 80 empêche l’aggravation de complications et d’atteinte au stade fatal. L’Alfa-2B produit en Chine par une entreprise sino-cubaine fait partie de 30 médicaments sélectionnés par la commission nationale santé pour lutter contre le virus. Les interférons cubains sont des protéines produites et libérées par les cellules en réponse aux infections diverses. Ces substances alertent les cellules voisines pour augmenter les défenses immunitaires.
L’interféron cubain avait démontré son efficacité dans le traitement des maladies virales telles l’hépatite B et C, l’herpès Zoster et le VIH-SIDA.
Il est utilisé dans le traitement de certains carcinomes, avec le temps l’interféron Alfa-2B nous dira s’il est « miraculeux » dans la lutte du COVID-19.
La Biomoduline T cet autre médicament cubain, utilisé dans le traitement des infections respiratoires répétées chez les personnels âgées a été introduite dans la lutte contre la COVID-19 à partir du 3 avril. Selon le Dr Mary Carmen Reyes, responsable des essais de BioCen, son action principale consiste à stimuler la production et différenciation de lymphocytes T, des cellules du système immunitaire. L’âge avancé fait partie des facteurs associés aux cas graves ou aux décès par le COVID-19 et le vieillissement du système immunitaire joue un rôle dans l’augmentation des complications.
Le CIGB-258 autre traitement celui-là est un immuno-modulateur dérivé de la protéine de réponse cellulaire au stress,HSP60.Elle augmente sa concentration lors d’infections virales et améliore les processus inflammatoires dans la polyarthrite rhumatoïde notamment. Dans le COVID-19 certains patients entrent dans une détresse respiratoire aiguë causée par une réaction de défense connue sous le nom de « tempête de cytokine » et provoque une défaillance organique et la mort, le CIGB-258 augmente les chances de ne pas atteindre ce stade de détresse respiratoire grave.
La lutte contre la pandémie à Cuba n’est pas liée uniquement aux traitements médicamenteux, le dépistage massif de la maladie est pratiqué et une identification classe les patients en « cas contacts », « cas suspects » ou patients confirmés ceux-ci sont admis dans un centre de surveillance.
Cuba travaille à la mise au point d’un vaccin-actuellement en phase d’essai-destiné à renforcer l’immunité innée des personnes.
Cuba ne mène par de guerre contre son peuple à la différence de leur voisin yankee qui fait subir un embargo économique à Cuba, le Venezuela, le Nicaragua…, qui créait des pénuries de produits essentiels, pourtant le peuple cubain est bien mieux soigné que le peuple des EU.
À la différence de la France, chaque jour, les Cubains reçoivent des informations claires et précises – notamment le nombre de cas par commune, la situation médicale des patients gravement malades et leurs antécédents médicaux, sur ce qui s’est passé en relation avec la pandémie et des mesures s’adaptent quotidiennement en fonction de la situation.