Le 18 mars est l’anniversaire de la première révolution prolétarienne de l’histoire, la Commune de Paris.
Élan patriotique et révolutionnaire du prolétariat parisien, la Commune fut l’aube formidable et tragique de la révolution prolétarienne. Marx et Engels saluèrent l’héroïsme des communards « montant à l’assaut du ciel » et Lénine compléta en saluant « La Commune (qui) est la forme, « enfin trouvée » par la révolution prolétarienne, qui permet de réaliser l’émancipation économique du Travail.La Commune (qui) est la première tentative faite par la révolution prolétarienne pour briser la machine d’État bourgeoise; elle est la forme politique « enfin trouvée » par quoi l’on peut et l’on doit remplacer ce qui a été brisé. »
La terrible répression par la bourgeoisie de la Commune par Thiers, ses sabreurs et ses idéologues durant la semaine sanglante, qui fit autour de trente mille morts, est aussi une leçon pour le mouvement ouvrier. C’est pour cela qu’il faut unir autour de la classe ouvrière dans un vaste Front du peuple, un Front populaire et Patriotique, pour ne pas connaître « le solo funèbre de la classe ouvrière » pour reprendre l’expression puissante et lucide de Marx, analysant la Commune.
Reste que les lueurs de la Commune ont éclairé les révolutionnaires depuis ce 18 mars 1871 et, à l’heure où l’UE et le pouvoir tentent de démolir les communes, la Commune de Paris continue d’éclairer ses héritiers que nous nous honorons d’être.
Plus que jamais VIVE LA COMMUNE ! VIVE LA SOCIALE !