Le fondateur de wikileaks, journaliste récompensé des prestigieux prix Adams et Martha Gelhorn est toujours assiégé dans l’ambassade de l’Equateur à Londres, enfermé dans 5,5 m², interdit d’accéder à l’ari libre et au soleil.
Il a été auditionné le 14 novembre dernier dans l’ambassade de l’Équateur à Londres, par un juge équatorien et un magistrat suédois. Le rapport de cette audition a été remis le 5 janvier à la suède. Stockholm a annoncé que son étude prendra « au moins plusieurs semaines »
La Suède à lancé en novembre 2010 un mandat d’arrêt européen contre le journaliste et lanceur d’alerte et tente depuis de le faire arrêter, cela alors que quand Assange était encore en Suède, la « justice » suèdoise avait refusé de l’entendre… Une manœuvre visant à le faire extrader vers les USA qui veulent le juger pour la diffusion de documents révélant notamment au grand public l’espionnage de masse mené par Washington contre de nombreux pays dont la France et la surveillance de masse des populations. Le gouvernement américain l’a accusé de terrorisme. Des documents révélés par Wikileaks en 2014 montrent que Washington a demandé à ses alliés d’ouvrir des enquêtes criminelles à l’encontre de Julian Assange. Il est depuis aout 2012 réfugié politique en Equateur, ne pouvant quitter l’ambassade de l’Equateur à Londres. Et la Suède et le Royaume Unis ont refusé de garantir la non
Père d’un enfant français, Julian Assange s’est vu à plusieurs reprises refusé l’asile en France.
Le 5 février 2016 la commission de l’ONU sur la détention arbitraire a jugé que Julian Assange a subi une détention arbitraire par les gouvernements suédois et britannique, de sa détention provisoire en prison à son enfermement dans l’ambassade d’Équateur.
JBC pour www.initiative-communiste.fr
L’ONU vient d’infliger un camouflet au Royaume-Uni pour la détention de Julian Assange (The Canary)
L’ONU vient de rejeter un appel du gouvernement britannique. Et le résultat pourrait être la libération de Julian Assange, fondateur de Wikileaks, réfugié depuis quatre ans dans l’ambassade équatorienne de Londres.
Renverser les décrets de l’ONU
Le Royaume-Uni avait fait appel contre une décision de l’ONU rendue en février. Le Groupe de travail des Nations Unies sur les détentions arbitraires a estimé que le confinement d’Assange dans l’ambassade équatorienne constituait une détention arbitraire et a exhorté les pays concernés à mettre fin à cette détention.
Les autorités suédoises veulent amener Assange pour l’interroger sur un présumée conduite sexuelle en 2010. Les États-Unis veulent également lui mettre la main dessus pour une enquête sur Wikileaks. La Suède a refusé de garantir qu’Assange ne serait pas extradé vers les États-Unis s’il s’y rendait pour faire face aux accusations portées contre lui.
L’Equateur a accordé l’asile à Assange en 2012, et il est réfugié dans son ambassade de Londres depuis plus de quatre ans. Le gouvernement britannique a dit que les autorités l’arrêteraient s’il tentait de sortir, et des policiers montent la garde 24/24h devant l’ambassade. Assange a offert à plusieurs reprises d’être interrogé par les procureurs suédois dans les locaux de l’ambassade équatorienne.
Les autorités suédoises ont finalement accepté une entrevue à l’ambassade au début de novembre.
L’ONU maintient sa position
L’ONU a déclaré que l’appel fait par le Royaume-Uni était « non recevable ». Sa décision confirme également que le Royaume-Uni viole la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) ; Et qu’il en sera ainsi tant que la détention se poursuivra. La DUDH fait partie du droit international, qui est juridiquement contraignant.
Le site Justice for Assange a détaillé la réponse du fondateur de WikiLeaks au rejet de l’appel :
Maintenant que tous les appels sont épuisés, je m’attends à ce que le Royaume-Uni et la Suède respectent leurs obligations internationales et me libèrent. C’est une injustice évidente et grotesque de détenir quelqu’un pendant six ans qui n’a même pas été accusé d’une infraction.
Il n’est pas encore connu si les autorités britanniques respecteront le jugement. Mais la pression est bien là. Si le Royaume-Uni ignorait la décision, cela constituerait l’expression d’un mépris ouvert pour le droit international. Et la capacité du Royaume-Uni de montrer du doigt d’autres pays qui font de même serait définitivement miné.
Nous allons voir à quel point le Royaume-Uni est réellement attaché aux respect du droit international.
Carlyn Harvey
NOTE DU GRAND SOIR : Contrairement à une litanie qui revient sans cesse dans les médias, il convient de rappeler encore une fois que Julain Assange n’a jamais été mis en accusation (inculpé) par les autorités suédoises pour « violences sexuelles » (au sens communément admis) et encore moins pour « viol ». Les autorités suédoises prétendent vouloir l’interroger sur une affaire de « rapport sexuel non protégé » (assimilable en Suède à de la violence sexuelle, y compris lors d’un rapport consentant).
La supposée « victime » n’a jamais porté plainte pour violences, mais s’était rendue dans un poste de police pour exiger de la part d’Assange un test VIH suite à un rapport au cours duquel le préservatif s’est déchiré.
Trois mois plus tard, Julian Assange s’est rendu tout à fait normalement en Grande-Bretagne. Un procureur suédois a alors décidé de lancer un mandant d’arrêt international contre lui pour l’interroger sur cette affaire, en exigeant qu’il se rende en personne en Suède.
Entre-temps, Wikileaks a appris que les Etats-Unis avaient préparé en secret un « grand-jury » pour le juger (alors que J. Assange n’a violé aucune loi US sous juridiction US, et qu’il n’a jamais été formellement inculpé aux Etats-Unis pour quoi que ce soit).
Même lorsqu’il existe un accord d’extradition, celui-ci ne peut être exécuté que lors d’une procédure formelle. Ce qui n’est pas le cas. Mais, fait exceptionnel et en vertu d’accords bilatéraux, il se trouve que la loi suédoise autorise l’extradition de simples « témoins » vers les Etats-Unis.
Depuis le début de cette affaire, J. Assange demande que la Suède s’engage à ne pas l’extrader vers les Etats-Unis s’il devait se rendre en Suède et si les Etats-Unis devaient, par hasard, demander dans la foulée son extradition comme « témoin » dans une enquête qui serait en cours mais gardé secret.
L’entêtement d’un procureur suédois à vouloir l’interroger sur le sol suédois, pour une affaire où aucune plainte n’a été déposée, par le biais d’un mandat d’arrêt international, tout en refusant de lui garantir qu’il ne sera pas extradé vers les Etats-Unis pour « une enquête en cours » dont on n’a appris l’existence que par une fuite malencontreuse, donne toutes les raisons à Julian Assange de craindre pour sa liberté et même son intégrité physique.
Dans tout ce qui précède, qu’y a-t-il de si compliqué que les journalistes encartés sont incapables de comprendre ?
V. Dedaj
Dans un monde où le mensonge a pignon sur rue, c est pour avoir révélé la vérité que cet homme est prisonnier depuis 4 ans. les hommes politiques ont tout pouvoir, y compris celui de broyer une vie, pour l exemple!!!