En Moldavie le peuple vote NON à l'UE, qui pousse pour son expansionnisme impérialiste et guerrier à l'Est

D’après le décompte officiellement publié par les autorités pro UE de Chisinau – emmenées par la présidente Maia Sandu, directement issue de la JF Kennedy Scholl of government de l’Université de Havard et procureur à Los Angeles – les résultats concernant le referendum d’adhésion de la Moldavie à l’UE sont partagés, mais avec une très légère avance de 12 416 voix en faveur de l’adhésion. À peine. Pour autant le résultat interpelle à double titre et sonne comme un non clair à la question posée :« Soutenez vous la modification de la constitution en vu de l’adhésion de la République moldave à l’Union européenne ». De fait selon les chiffres même du régime pro UE à peine 1 électeurs moldave sur 4 a répondu oui à la question.

Une claque à l’Union européenne et sa représentante Maia Sandu

Une intense et violente campagne de propagande largement soutenue par l’Union européenne a été menée, accompagnée d’une dure campagne de répression, criminalisant les opposants à l’Union européenne, pour les associer à des représentants d’intérêts étrangers – un comble quand on pense qu’il s’agit d’annihiler la souveraineté de la Moldavie pour y substituer les pouvoirs de la commission européenne et de l’OTAN – avec des centaines d’arrestations. Alors que les médias et sondages – comme pour d’autres referendum dans d’autres pays, notamment la France – prédisaient une large et facile victoire du OUI, 3 Moldaves sur 4 ont refusé de soutenir l’adhésion de leur pays à l’Union européenne, seulement 1 sur 4 selon les chiffres du régime Sandu, qui la soutenait.

De fait, le régime Sandu et ses partisans ont immédiatement compris qu’ils sont les vaincus de ce referendum. La BBC, peu suspecte de sympathie prorusse, souligne dans un article du 21 octobre 2024 : « Au siège de campagne de Sandu dimanche soir, l’humeur était plus qu’en berne, avec un de ses conseillers décrivant le résultat comme loin de ce qui était attendu (…) à 1h du matin, peu parmi l’équipe Sandu croyaient encore à la défaite du NON. »

De fait, selon les résultats officiels, il apparaît que la carte de la Moldavie est très largement et majoritairement aux couleurs du NON. Le peuple moldave de Moldavie a, selon les résultats officiels, voté à 54.54% contre l’adhésion à l’Union européenne

Des résultats officiels très suspects et contestés, sous influence du vote étranger de l’Union européenne

Alors que la soirée électorale a, jusque très tard, confirmé la victoire du NON, les Moldaves se sont réveillés avec un régime Sandu proclamant la victoire du OUI d’un fil, avec 12 416 voix d’avance soit à peine 0.8 points. Un chiffre qui soulève une profonde défiance alors que les Moldaves de Moldavie ont voté à 54.54% contre l’UE. De fait, le régime pro UE Sandu indique que ce serait les votes venant de l’étranger qui auraient inversé le résultat avec un spectaculaire score de 77% en faveur du oui pour les procès-verbaux des votes de l’étranger, en particulier des pays de l’Union européenne. En toute indépendance, on est prié d’y croire sur parole.

Il est de fait difficile de se prononcer sur le sérieux de ces chiffres, en particulier au regard du manque de transparence des chiffres apparaissant sur les pages internet de l’autorité électorale. Celle-ci n’a en effet pas publié les résultats détaillés, comprenant les votes blancs et nuls, et encore plus problématique ne publie pas le nombre d’électeurs inscrits dans chaque périmètre électoral. C’est pourquoi les accusations à la fraude électoral grossière se multiplient.

L’UE, par la voix de Sandu, contre-attaque en prétendant que l’élection aurait été sous ingérence russe, tentant ainsi de faire oublier les manifestations massives en Moldavie, une ancienne république soviétique, contre sa politique dangereuse et belliqueuse d’adhésion à l’Union européenne et à l’OTAN. En 2022, les Moldaves avaient dû faire face à une féroce répression, alors qu’ils étaient plus de 50 000 à se rassembler dans la capitale pour exiger la démission du régime pro-UE et pro-OTAN de Sandu. Le régime répondait en demandant l’interdiction de l’opposition, et fermait les chaînes de télévision de celle-ci « pour assurer la sécurité de l’espace de l’information » (sic). La campagne a été marquée par des centaines d’arrestations des opposants à Sandu et à l’UE-OTAN, et par la pression de l’Union européenne et de l’OTAN. Une UE qui vocifère contre un referendum influencé, selon les médias pro-UE, par des achats de vote, dénonçant l’intervention d’oligarques moldaves prorusses à hauteur de millions d’euros, dans un pays rongé par la misère et la corruption résultant de la fin de l’Union soviétique et de la contre-révolution qui l’ont livré aux oligarques. Mais une UE qui a très officiellement promis durant la campagne électorale 1.8 milliards d’euros au régime Sandu. Près de 700€ par habitant, soit un peu plus de 10% du PIB par habitant… illustrant à merveille le dicton de la paille et de la poutre.

De fait, ce referendum met en exergue la pression exercée par l’UE et l’OTAN pour s’emparer politiquement, économiquement et militairement d’une Moldavie dont, pour le moment, la Constitution protège la neutralité. Une protection essentielle contre la guerre civile pour un État situé sur une frontière géopolitique, à la diversité ethnique et politique ancrée dans l’histoire. Au risque de provoquer, comme en Ukraine, une prochaine conflagration en raison de cet impérialisme et des visées expansionnistes et bellicistes de l’Union européenne-OTAN.

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Manifestation contre l’UE et l’OTAN et leur guerre : 50 000 manifestants à Chisinau en octobre 2022 exigent la démission de Sandu, et le rétablissement du commerce avec la Russie.