Pour 2017, le PCP appelle à briser la « soumission à l’Euro » et à rompre avec la politique de droite pour adopter une politique patriotique et de gauche. Un appel qui résonne comme un écho à l’appel au FREXIT de progressiste et populaire pour faire place aux travailleurs lancé par le PRCF.
De fait, en Europe, à la triste exception de la direction du PCF-PGE – l’immense majorité des partis communistes européens appellent à sortir de l’Union Européenne. Donnant raison aux communistes du PRCF.
Ces voix des communistes qui partout en Europe appellent à sortir de l’UE et de l’euro démontrent que la solidarité internationale entre les travailleurs n’est pas du coté d’un PGE défendant – subsides obligent – la poursuite de l’intégration européenne sous l’égide de l’UE du Capital. En écrasant toujours plus les peuples sous l’euro austérité. En divisant et opposant toujours plus les travailleurs sous l’effet du dumping social, fiscal, environnemental pour réduire les salaires. Au contraire et en réalité, la solidarité internationale c’est celle du rassemblement internationaliste des communistes pour briser l’union européenne afin de rendre possible la coopération solidaire entre les peuples. En Europe et au delà. Les actions de l’Initiative Communiste CWPE dont le PRCF est membre en France, les appels commun à la sortie de l’UE lancés d’une seule voix par les communistes français du PRCF, les communistes italiens et les communistes suisses montre que cela est possible. Possible et indispensable pour combattre la fascisation qui partout avance à grand pas, attisée par l’Union Européenne et ses mesures anticommunistes.
2017 est là et avec cette nouvelle année nous souhaitons, et nous ferons tout pour, renouveler et pour élargir l’horizon d’espoir que la lutte des travailleurs et de notre peuple a ouvert et avec elle aussi la phase actuelle de la vie politique nationale. L’année qui se termine aujourd’hui a montré que le pays n’est pas condamné à avoir pour seule option le chemin de l’aggravation de l’exploitation, du déclin et la régression.
Les résultats sont encore limités en raison des politiques gouvernementales limitées, trop courtes pour faire face aux graves problèmes nationaux que des années et des années de politiques de droite et d’intervention étrangère ont imposées au pays. Nous savons qu’il est à la fois nécessaire et possible d’aller plus loin. Mais tout en le sachant, on ne devrait pas sous-estimer les progrès qui ont eu lieu dans différents domaines tels que remise à niveau des revenus et des droits des travailleurs, l’aide aux micro et petits entrepreneurs, dans l’accès à la santé, l’éducation, la sécurité sociale, la culture parce qu’on s’est battus pour cela et qu’ils ont été obtenus à notre initiative et par nos propositions, en donnant expression à la lutte de notre peuple.
Mais même si nous valorisons les mesures prises, nous ne pouvons pas oublier les centaines de milliers de portugais atteints par le chômage, ou soumis à un travail précaire et sans droits, les plusieurs milliers de jeunes qui continuent à émigrer, les bas salaires et les faibles pensions, les inégalités sociale et régionales, les milliers de personnes qui aspirent à vivre dans la dignité et la sécurité. Nous ne pouvons pas oublier que le niveau de croissance économique que nous avons appris à connaître n’est pas suffisant pour sortir le pays de la stagnation à laquelle il a été mené. Une croissance continue, durable et soutenue est nécessaire, elle seule permettra une plus grande création de richesse et une répartition plus juste !
Il est illusoire de penser qu’il est possible d’inverser le processus d’appauvrissement national tant que le pays est toujours soumis à des politiques, des critères et des objectifs imposés de l’extérieur, en particulier par l’Union européenne et les intérêts des grands groupes économiques et financiers.
Le Portugal ne peut plus reporter les options nécessaires et indispensables à son développement. Nous affirmons que le choix n’est pas entre s’adapter à ce qui est ou revenir en arrière. L’option est de trouver une réponse durable aux problèmes nationaux. Et cela est possible!
L’alternative, c’est de faire face au problème de la dette, de préparer le pays à se libérer de sa soumission à l’euro, en rejetant les impositions du Traité budgétaire et des autres instruments européens, d’assurer un contrôle public sur le secteur bancaire et financier. Notre option, c’est de rompre avec la politique de droite et d’adopter une politique patriotique et de gauche.
Nous commençons 2017 convaincus qu’il est possible de faire un saut qualitatif dans la lutte pour une alternative. Qu’il est possible de faire de 2017, avec la lutte des travailleurs et du peuple, non seulement un moment d’espoir, mais un moment de progrès nouveaux et plus conséquents pour l’amélioration des conditions de vie de notre peuple!
Vous pouvez compter sur ce Parti. C’est en toute confiance que nous faisons face à 2017! La confiance de ceux qui savent qu’un Portugal plus juste, plus solidaire et plus développé est possible.
traduit du portugais par MQ pour www.initiative-communiste.fr
http://www.pcp.pt/mensagem-de-ano-novo-do-secretario-geral
Tout à fait d’accord avec le PCP, il faut sortir de l’euro et de cette Europe capitaliste.