PARIS, 30 mai 2015, à deux pas de l’Assemblée nationale.
Malgré la censure TOTALE des médias nationaux, y compris de ceux qui se réclament de la « gauche », belle affluence militante de communistes, de républicains patriotes, de syndicalistes de classe, et, tout bonnement, de citoyens exaspérés par la dictature européenne, au meeting tenu le 30 mai par les Assises du communisme à l’occasion du 10ème anniversaire du Non populaire à la constitution européenne (29 mai 2015).
Pendant que l’Union Maastrichtienne Patronale (UMP) abandonnait son NOM pour usurper le beau nom de républicains, les militants communistes restaient fidèles au NON populaire de 2005 en appelant à l’approfondir en un combat général contre la dictature euro-atlantique du capital qui détruit les nations d’Europe et les acquis du monde du travail.
Pendant que d’autres, à quelques lieues de là, rêvaient à voix haute de l’introuvable et mensongère « Europe sociale », les militants du PRCF, du réseau « Faire vivre et renforcer le PCF », du R.C.C. et bien d’autres, sont retrouvés à quelques pas de l’Assemblée nationale pour appeler la France à sortir de l’UE, de l’OTAN, de l’euro dans une perspective révolutionnaire et anticapitaliste.
Dans l’assistance, on remarquait notamment la présence de Roger Silvain, figure de la grève de Mai 68 et du syndicalisme de classe, de Jean-Luc Pujo, président des Clubs penser la France, de Caroline Andréani, membre du C.N. du P.C.F. (opposition), de Gilles Questiaux, de Guy Poussy, d’Annie Lacroix-Riz, de Jean Calvary (Rouges vifs d’Ile-de-France), Christian Champiré (maire communiste de Grenay), Marianne Dunlop, co-auteur du livre « URSS, vingt ans après », des militants du Comité Valmy, etc. Des militants du Parti de gauche et de la J.C. étaient présents à titre personnel.
Avaient notamment manifesté leur soutien public à cette action le philosophe Yves Vargas, le syndicaliste Gilbert Rodriguez, Gautier Weinmann, secrétaire de cellule du PCF dans le Pas-de-Calais, Hermine Pulvermacher, ancien officier FTP-MOI, Pierre Pranchère, ancien député et maquisard FTP, Patrice Leguérinais, syndicaliste enseignant, Aymeric Monville, éditeur, Stéphane Sirot, historien du syndicalisme, Francis Arzalier, historien et militant de la « Polex », Jean-François Dejours, professeur de philosophie, Eric Jalade, secrétaire du PCF-81, Laurent Nardi, élu à Passy (74), Karine Van Wynendaele, syndicaliste enseignante, Jean-Michel Padot, élu à Bully-les-Mines, Pasquale Noizet, membre du C.N. du PCF (opposition), Michelle Picard, maire de Vénissieux, etc.
Sur la scène où avaient pris place Léon Landini, ancien officier F.T.P.-M.O.I., qui présidait le meeting, et Yvette Génestal, d’Action communiste Normandie, ont pris la parole William Roger (RCC-C.C. Nord-Pdc), Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF et Marie-Christine Burricand (FVR-PCF, conseillère départementale du Rhône), tous très applaudis. S. Bouamama assurait l’animation ; la motion finale, lue par Eric Fatoux, du Cercle ouvrier du bassin minier, a été adoptée sous les ovations.
Léon Landini avait cité les messages en provenance des PC du Danemark, de Biélorussie, du P.C.O.R. (Russie), du parti Sadi du Mali, du P.C. de Pologne, d’Italie, etc., du Portugal, d’Italie, de Grèce, du Liban, d’Allemagne, ainsi que la KSCM (union de la jeunesse communiste de République Tchèque) sans pouvoir tous les citer, certains étant arrivés au dernier moment.
Ici le reportage photographique, puis la prise de parole des divers intervenants (lire ici le discours de Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF). De multiples slogans ont été criés à pleins poumons par les participants, et notamment le très significatif « brisons les chaînes de l’Union européenne » !
Le but n’est évidemment pas d’en rester là mais de faire germer, avec les communistes favorables aux « 4 sorties » (de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme), une perspective de Front antifasciste, populaire et patriotique permettant de secouer à temps la « tenaille » politique formée par l’UMPS et par le FN pour broyer le peuple français.
D’aucuns parlent à longueur de journée du socialisme. Mais l’ACTION et le combat continuent pour une République française sociale, souveraine et fraternelle émancipée de l’euro, de l’UE et de l’OTAN et en marche vers le socialisme.
Ce 30 mai, puisque l’Assemblée « Nationale » n’a pas voulu écouter le vote populaire, ce sont les travailleurs qui sont venus s’y faire entendre.
Plus que jamais, Union, Action avec les communistes pour les 4 sorties !
www.initiative-communiste.fr publiera dans les jours prochains un reportage détaillé ainsi que les vidéos des discours prononcés.