Le ministre russe des Affaires étrangères souligne à l’ONU la fin du monde unipolaire
Le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a souligné le 24 septembre que les peuples défendent désormais leurs intérêts avec une nouvelle architecture multipolaire qui met fin au modèle unipolaire qui profite à quelques-uns.
La Russie, avec ses alliés et partenaires, exhorte à construire un futur ordre mondial juste, sans chantage ni intimidation, a déclaré Lavrov ce samedi, lors du débat politique général de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Aujourd’hui, la question du futur ordre mondial est en train d’être tranchée, cela est évident pour tout observateur impartial, a souligné le ministre russe des Affaires étrangères.
La question est de savoir si ce sera un ordre avec une hégémonie qui force tout le monde à vivre selon ses « règles notoires » qui ne profitent qu’à l’hégémonie, ou sera-ce un monde démocratique et juste, sans chantage ni intimidation indésirable, sans néonazisme ou néo-colonialisme, a demandé Lavrov.
« les pays occidentaux sapent la confiance dans les institutions internationales et dans le droit international censés protéger les plus faibles contre l’arbitraire, notamment au sein des Nations Unies. « Ce qui se décide aujourd’hui est l’avenir de l’ordre mondial », a observé M. Lavrov.
La Russie a fermement choisi la deuxième option et, avec nos alliés, partenaires et personnes partageant les mêmes idées, nous appelons à travailler à sa mise en œuvre », a déclaré le diplomate.
La situation en matière de sécurité internationale se détériore rapidement, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, ajoutant que l’Occident procédait à des provocations et à des spectacles au lieu de s’engager dans un dialogue honnête et de rechercher des compromis.
M. Lavrov a souligné que le monde traverse un « moment difficile et dramatique », où les phénomènes de crise s’intensifient et la situation dans le domaine de la sécurité internationale se détériore rapidement.
La politique occidentale sape la confiance dans les institutions internationales en tant qu’organes de conciliation des intérêts et dans le droit international en tant que garantie de justice et de protection des plus faibles contre l’arbitraire, a déclaré M. Lavrov.
Les États-Unis tentent de faire du monde entier leur « arrière-cour » en imposant des sanctions unilatérales illégales aux pays qui ne sont pas d’accord, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, qui a également appelé à la fin du blocus américain contre Cuba.
Selon Lavrov, la russophobie a pris des proportions grotesques et sans précédent en Occident, qui déclarent ouvertement leur intention de démembrer la Russie, de la faire disparaître de la carte politique du monde en tant qu’entité géopolitique indépendante », a-t-il affirmé.
Quant à l’Ukraine, a conclu le ministre russe des Affaires étrangères, nous saurons un jour grâce aux mémoires de quelqu’un comment exactement la stratégie américaine envers l’Ukraine a été construite, mais les plans de Washington sont déjà évidents.
Des russophobes ouvertement néo nazis sont arrivés au pouvoir en Ukraine à la suite du coup d’état de 2014, menaçant la Russie
Le premier des diplomates russes avait fermement dénoncé la veille le 23 septembre 2022 devant le conseil de sécurité de l’ONU la propagande de guerre lancée par l’Occident et à nouveau lancé une vigoureuse alerte contre la résurgeance des forces nazies en Ukraine, particulièrement visibles et installé à haut niveau du pouvoir politique et militaire des régimes successifs de Poroschenko et Zelenski depuis le coup d’état de l’euro Maidan
Le chef de la diplomatie russe a notemment évoqué les référendums en cours dans les républiques populaires de Donetsk (RPD) et de Lougansk (RPL), ainsi que dans les parties sous contrôle russe des régions de Zaporozhye et de Kherson. Alors que le vote a déjà déclenché une « crise de colère » en Ukraine et en Occident, le G7 promettant encore plus de sanctions anti-russes, les référendums sont en fait pleinement conformes aux souhaits de Kiev, a suggéré Lavrov.
«Les personnes qui y vivent ne font essentiellement que réagir à ce que le président Zelensky leur a recommandé de faire dans l’une de ses interviews en août 2021.
À l’époque, il conseillait à tous ceux qui se sentent russes d' »aller en Russie » pour le bien de leurs enfants et petits-enfants.
C’est ce que font maintenant les habitants desdites régions, emportant avec eux leurs terres, sur lesquelles leurs ancêtres ont vécu pendant des siècles.»
d’après informations d’agence de presse
