Dans le Nord-Pas-de-Calais, où vit une importante communauté d’origine polonaise, les lois révisionnistes, néo fascistes prises par le régime d’extrême-droite soutenu par l’Union Européenne ne passent pas. Et la mobilisation ne faiblit pas. Le 8 juillet, Jacques Kmieciak pour Les Amis d’Edward Gierek a appelé à poursuivre la mobilisation pour le maintien à Walbrzych (Basse-Silésie) des rues et places dont les noms évoquent la résistance à Franco et Hitler. Leur débaptisation est programmée dans le cadre d’une loi dite de « décommunisation » votée, en avril 2016, par l’extrême-droite au pouvoir en Pologne. L’Institut CGT d’histoire sociale du Douaisis et environs étudie la possibilité d’organiser, en octobre 2017, une conférence sur les retours des mineurs polonais de France en Silésie à la Libération.
« Je pense que ce qui se produit en Pologne est une deuxième exécution de ces résistants qui ont donné leur vie pour notre liberté. Ils ont été exécutés une première fois par les nazis. Et ils sont exécutés aujourd’hui une deuxième fois par le gouvernement polonais. »
Freddy Kaczmarek, maire PCF d’Auby. Baptême de l’A 21, Flers-en-Escrebieux,8 juillet 2017
André Delcourt, maire communiste du Pas-de-Calais, dénonce le révisionnisme historique auprès du consul général de Pologne à Lille
André Delcourt, maire « communiste et chrétien » de Calonne-Ricouart (Pas-de-Calais) pendant 31 ans, ex-conseiller général du Pas-de-Calais, dit son « écœurement » face aux pratiques en cours en Pologne, à Henri Dudzinski, consul général de Pologne à Lille.