29 mai 2005 – 29 mai 2018 : 13ème anniversaire du Non populaire à la Constitution européenne : sans cesser de combattre Macron-MEDEF, débattons sans tabou de la nécessité de SORTIR LA FRANCE, par la voie progressiste, du broyeur de peuples qu’est l’UE/OTAN !
Comment construire politiquement la convergence des luttes ?
Déstabilisation de la SNCF, d’EdF, de l’hôpital public, du bac, des qualifications et des diplômes nationaux, des conventions collectives, des retraites par répartition, de la Sécu, de l’indemnisation du chômage, des statuts, du Code du travail et produire en France, du français et des autres langues d’Europe évincées par le tout-globish « managérial »
Cohérence « CNR » contre cohérence euro-atlantique
Même si d’aucuns refusent l’évidence, la réponse est simple : pour araser les conquêtes du mouvement ouvrier et démocratique, l’oligarchie capitaliste « française » et internationale veut liquider les éléments progressistes qu’a naguère consolidés et mis en cohérence le gouvernement issu de la Résistance. À cette cohérence progressiste, que résumait le programme du CNR intitulé Les Jours heureux, le MEDEF oppose cyniquement dans son manifeste de 2011 intitulé Besoin d’aire la cohérence de classe symétrique des « États-Unis d’Europe », de la « reconfiguration des territoires » et de l’« Union transatlantique » (que les sigles CETA et TAFTA déclinent en anglais). Ce basculement réactionnaire, que la novlangue macronienne travestit en « révolution progressiste », suppose la substitution rapide de l’Empire euro-atlantique de la finance et des guerres impérialistes aux acquis progressistes réellement existants. Le but final est d’extirper de nos cœurs l’idéal d’une République sociale, souveraine et fraternelle dont rêvaient les Soldats de l’An II, les Communards et les Résistants antifascistes, sans parler des grévistes de Mai 68.
Dénoncer l’UE-OTAN, une nécessité pour fédérer politiquement les résistances progressistes
C’est pourquoi si nous voulons construire les conditions sociopolitiques du tous ensemble en même temps indispensable pour stopper Macron, si nous voulons rouvrir au mouvement social la perspective révolutionnaire sans laquelle les luttes sont vouées à l’épuisement et à la répression, nous devons oser dénoncer la « construction » euro-atlantique du grand capital. Prétendre produire une « Europe sociale et pacifique » dans le cadre de l’UE est en effet mensonger : car les traités qui définissent l’UE (et qui sont seulement modifiables à l’unanimité) disposent que « l’UE est une économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée », une prescription sourdement totalitaire qui impose à chaque peuple une politique, une économie et une « culture » uniques. Si l’on veut faire converger les résistances, il faut donc oser appeler à sortir la France de l’euro, cette austérité continentale faite monnaie, de l’UE, cette prison des peuples, et de l’OTAN, cette machine à mondialiser les agressions états-uniennes.
Pour un Frexit progressiste, antifasciste et internationaliste
Un tel « Frexit progressiste » serait diamétralement opposé aux orientations du FN. D’abord, parce que ce parti fascisant et xénophobe ne feint même plus d’être favorable au Frexit, mais parce que seul un Frexit PROGRESSISTE, antifasciste, antiraciste, internationaliste, associant le monde du travail aux couches moyennes contre l’oligarchie, peut remettre la France sur la voie des avancées sociales, des nationalisations démocratiques, de la résistance affirmée à l’Europe des ultra-droites, de la coopération pacifique entre États souverains de tous les continents.
Sans tabou, débattons de l’UE dans les luttes !
Brisons l’interdit de débattre sur l’UE qu’ont édicté certains appareils euro-dépendants. Au nationalisme sordide de Wauquiez/Le Pen, opposons le patriotisme progressiste de Jaurès, Jean Moulin ou Manouchian ; à l’euro-atlantisme des financiers, opposons l’internationalisme des peuples en lutte. Ce n’est pas dans, mais contre l’OTAN, contre l’UE, son « partenaire stratégique », que se construiront le tous ensemble des travailleurs de France, l’Europe des luttes et le monde des coopérations pacifiques : l’UE, l’OTAN, l’euro, c’est par la voie progressiste qu’il faut en sortir, et vite, si nous ne voulons pas « y rester » !
LES 22 PRIMO-SIGNATAIRES
- Antoine MANESSIS, responsable national des relations unitaires du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF) (38)
- Aurélien BÄHLER, étudiant en philosophie (Toulouse-Mirail), Secrétaire régional 31/09 de L’Institut Homme Total (31)
- Aurélien BERNIER, auteur
- Sébastien BLANCHARD, étudiant en Master 1-CAPES histoire géographie à l’Université de la Sorbonne-Paris IV (75)
- Wladimir DE GESU, cheminot en lutte (77)
- Olivier DELORME, historien, essayiste
- Gilliatt DE STAERCK, responsable national des JRCF, Chauffeur de car (35)
- Jean-Claude FACQUEZ, syndicaliste cheminot retraité (62)
- Vincent FLAMENT, rédacteur en chef d’Initiative communiste (59)
- Benoît FOUCAMBERT, syndicaliste enseignant (81)
- Michèle FRAIZE, porte-parole du MS 21 (18)
- Georges GASTAUD, philosophe, auteur de Patriotisme et internationalisme (62)
- Bruno GUIGUE, analyste politique (98)
- Patrice HEMET, porte-parole du Mouvement pour le Socialisme du 21ème siècle (77)
- Fadi KASSEM, professeur agrégé d’histoire et diplômé de Sciences Po Paris (78)
- Annie LACROIX-RIZ, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université Diderot-Paris VII (78)
- Léon LANDINI, ancien officier des FTP-MOI, Médaille de la Résistance, Grand Mutilé de guerre (92)
- Charles LICTEVOUT, trésorier national du MS 21 (59)
- Aymeric MONVILLE, éditeur (92)
- Adrien ROUSSEL, militant insoumis, ancien responsable FERC-CGT (31)
- Roger SILVAIN, anc. responsable CGT-Renault-Billancourt, Front syndical de classe (92)
- Stéphane SIROT, chercheur en histoire sociale (59)
- Ludwig VINCENT, étudiant en L1 en Histoire de l’Art et de l’Archéologie à l’Université de la Sorbonne-Paris IV (75)
Vous aussi rejoignez l’appel, signez en ligne
MAJ : 10 juin 2018 : déjà 200 personnes ont signé l’appel. pourquoi pas vous ?
Vive les soviets.
Cette Europe du capital est devenue insupportable . Quoiqu’ on pense « des populistes » qui auraient du diriger l’ Italie avant « l’ intervention » du Président Italien (et de bien d’ autres intérêts !), c’ était eux les vainqueurs………………..et non les technocrates pro-UE qui ont volé cette élection.