CONSTRUIRE LE « FREXIT » PROGRESSISTE – Déclaration du PRCF et des Clubs Penser la France ; ouverte à toute formation progressiste, suivie de l’appel-pétition à un référendum français de sortie de l’UE (signature en ligne possible)
Après la rupture britannique avec l’UE, le peuple français doit sortir de l’euro-prison par la voie progressiste !
NOUS EXIGEONS UN RÉFÉRENDUM permettant au peuple français de ROMPRE DÉFINITIVEMENT avec la DICTATURE EUROPÉENNE !
Majoritairement, la classe ouvrière britannique n’a pas suivi le Parti travailliste ; fort logiquement, elle a fait pencher la balance référendaire vers la sortie de l’UE.
Tant mieux car, même si les ténors médiatiques du BREXIT sont majoritairement néo-thatchériens, il est salutaire qu’un grand peuple ait signifié sa volonté de reconstruire sa souveraineté en brisant l’euro-carcan qui permet partout aux politiciens de droite et de « gauche » de mener la même politique néolibérale à l’abri des Traités supranationaux. Si le Labour arrive au pouvoir, il n’aura plus aucune excuse pour ne pas appliquer son programme de renationalisation et les citoyens britanniques seront d’autant plus fondés à demander des comptes à leurs gouvernants que leur pays aura retrouvé son indépendance institutionnelle…
Au-delà du résultat anglais, le BREXIT est un nouveau symptôme éclatant du rejet populaire de l’UE supranationale, cette dictature oligarchique de plus en plus destructive pour les droits des travailleurs, les libertés démocratiques, la souveraineté des peuples et la bonne entente entre les peuples. Sur tout le sous-continent européen, des millions de salariés, de paysans, d’artisans, de jeunes réduits à la précarité, de citoyens épris de démocratie, de progressistes désireux de changer la société, d’humanistes épris de paix et de coopération internationale, ont compris que l’UE est irréformable « du dedans », qu’elle est conçue de A à Z pour imposer méthodiquement une politique économique unique, une pensée néolibérale unique, voire une langue unique – le tout-anglais « transatlantique » – à partir d’un pilotage de type impérial menaçant pour les pays du Sud et de l’Est.
Ce rejet populaire ne peut que s’amplifier partout, et notamment en France où de plus en plus de travailleurs comprennent que les attaques qu’ils subissent (à commencer par la Loi « Travail ») sont orchestrées depuis Bruxelles et Francfort avec la complicité des gouvernants LR et PS. Car nul doute que, bafouant à nouveau le message envoyé par les peuples, les eurocrates vont tenter d’exploiter le départ de l’Angleterre pour accélérer la marche à l’ « Europe fédérale », l’intégration à l’OTAN et le funeste Marché transatlantique en instituant un « gouvernement de la zone euro » dominé par Berlin.
Dans ces conditions, et tout en soutenant le grand élan grand élan des travailleurs et de la jeunesse contre l’ainsi-dite Loi Travail inspirée par l’UE, nous exigeons que soit organisé au plus tôt un référendum permettant au peuple français de trancher la question de son maintien ou pas dans l’UE. Au cas où de nouveau, le résultat de ce référendum serait bafoué comme l’a été le Non du 29 mai 2005 à l’euro-constitution, le peuple français serait fondé à se référer à la première Constitution républicaine de la France qui disposait que « quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour toute portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».
Après le BREXIT, il est temps que sonne l’heure du « FRECSIT » : France en Rupture avec l’Europe Capitaliste Supranationale à l’Initiative des Travailleurs !
24 juin 2016, PRCF et Clubs Penser la France
Signez la pétition pour exiger un referendum sur la sortie de l’Union Européenne et de l’Euro
APPEL-PETITION (portant actuellement plus de 4000 signatures) à l’initiative du PRCF et d’autres progressistes
L’ UE et l’euro cassent la France et ses conquêtes sociales !
LE PEUPLE FRANÇAIS DOIT POUVOIR SE PRONONCER PAR RÉFÉRENDUM SUR L’EURO ET SUR L’UNION EUROPÉENNE !
L’EURO, L’UNION EUROPÉENNE, LA FRANCE DOIT-ELLE « Y RESTER » OU BIEN EN SORTIR ?
En 1992, les promoteurs du Traité de Maastricht et de la monnaie unique promettaient aux Français le plein emploi, le progrès, la démocratie et la fraternité entre les peuples. L’expérience a démenti toutes ces promesses ; en effet,
- la zone euro est synonyme de récession, de casse du tissu industriel et agricole, de chômage massif, d’extension de la pauvreté et de la précarité ; « l’économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » prescrite par l’U.E. aide les forces d’argent à démolir le produire en France, à comprimer les salaires, les services publics et la protection sociale.
- L’euro asservit les pays de l’est et du sud de l’Europe à l’économie allemande et à l’économie des U.S.A., dont la France devient un appendice.
- La souveraineté du peuple français, qui a refusé la constitution européenne, alias « Traité de Lisbonne », est bafouée ; les partis pro-Maastricht qui se succèdent au pouvoir exécutent la feuille de route destructive édictée par la Commission de Bruxelles, la Banque de Francfort et le patronat français.
- En France et ailleurs, les dégâts sociaux et liberticides ainsi que les frustrations engendrées par la « construction » européenne nourrissent l’extrême droite, la xénophobie, le racisme, le fascisme et la haine. Soutenus par l’ O.T.A.N., à laquelle l’ U.E. est étroitement liée, des nostalgiques du Troisième Reich relèvent la tête de l’Ukraine aux Pays baltes, provoquant la Russie et jouant avec la paix mondiale.
Sous la direction de l’OTAN, de l’UE et des USA, le pays est engagé par les gouvernants successifs dans des guerres coloniales en Libye, en Afrique subsaharienne et en Syrie.
- En fait de diversité culturelle l’’Oncle Sam se sert de l’ U.E., en passe de se muer en « Grand Marché Transatlantique », pour imposer son idéologie, sa langue et sa sous-culture.
- Les euro-régions et les « métropoles » menacent les communes et la « République laïque, une et indivisible » héritée de notre histoire.
Bref, la France issue de la Révolution et du Conseil national de la Résistance se dissout rapidement dans le bain d’acide d’une U.E. dominée par le capital financier.
- La dictature de l’ U.E. sur la Grèce, mais aussi le traitement humiliant infligé à l’Europe du sud et de l’est, prouve que l’ « Europe sociale » est impossible dans le cadre de l’ U.E., entièrement au service des plus riches et des plus puissants. Il faut donc que la France sorte de l’ U.E. et de l’euro pour permettre au peuple de reconstruire sa souveraineté, de remettre le monde du travail au cœur de la nation, d’organiser la coopération entre Etats souverains en Europe et hors d’Europe.Le peuple Français peut relever ce grand défi s’il reprend son destin en main sur des bases progressistes et républicaines.
Dans cette perspective, le peuple français doit au plus tôt pouvoir se prononcer sur le maintien ou non de la France dans la zone euro et dans l’ U.E. – Pour cela, il faut qu’un référendum soit rapidement organisé sur ces deux questions vitales et intimement liées :
« La France doit-elle rester dans la zone euro ? » – « La France doit-elle rester dans l’Union européenne? ».
Si le verdict populaire était contourné comme le fut scandaleusement le Non populaire de mai 2005 à la Constitution européenne, notre peuple devrait en tirer les conséquences pratiques en intervenant par tous les moyens possibles et en refusant toute légitimité à ceux qui auraient à nouveau violé sa souveraineté.
Premiers signataires :
Léon Landini, ancien officier FTP-MOI, Médaille de la Résistance, officier de la Légion d’honneur, président du Pôle de Renaissance Communiste en France et
- Caroline Andréani, membre du Comité national du PCF ,
- Danielle Bleitrach, sociologue, écrivain
- Georges Bordes, Résistant au détachement Rechossière des FTPF, responsable de la Jeunesse Communiste clandestine 1942-1944 en Corrèze, président du Comité local de libération de St. Hilaire-Foissac (19), croix du combattant volontaire de la Résistance
- Saïd Bouamama, militant du R.C.C.
- Robert Brun retraité et militant syndical et communiste, ancien secrétaire de la fédération de la construction cgt
- Marie-Christine Burricand responsable du Réseau FVR-PCF, élue municipale et métropolitaine de Vénissieux
- Loïc Chaigneau, animateur du site L’Affranchi
- Jean-Claude Danglot, ancien secrétaire fédéral PCF62
- Michel Debray, ancien président de l’Institut Charles De Gaulle.
- Jean-François Dejours, syndicaliste enseignant, professeur de philosophie
- Michel Decourcelles, militant du R.C.C.
- Roland Diagne, militant du R.C.C.
- Henriette Dubois, Résistante, « Nelly » dans la Résistance, ancien agent de liaison de l’état-major des FTP Zone sud
- Jean Gagnaire, CGT-métallurgie et FSC
- Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF, philosophe
- Danielle Gautier, syndicaliste CGT-métallurgie et FSC (Front Syndical de Classe)
- Jean-Pierre Hemmen, fils de Fusillé de la Résistance, directeur de la revue « Etincelles », vice-président du PRCF
- Jo Hernandez, syndicaliste EDF, responsable « luttes » du PRCF
- Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine, PRCF
- Antoine Manessis, responsable du PRCF pour les relations intérieures
- Annette Mateu-Casado, trésorière nationale du PRCF
- Elise Mazenoux-Pranchère, résistante aux FTPF et COPA, croix du combattant volontaire de la Résistance
- Laurent Nardi, ancien maire-adjoint de Passy (74)
- Jean-Michel Padot, conseiller municipal PRCF de Bully-les-Mines
- Anna Persichini, déléguée CGT d’IBM-Nice
- Pierre Pranchère, ancien maquisard FTPF de Corrèze, ancien député, a. membre du CC du PCF, vice-président du PRCF, député de Tulle 1956-1958 et 1978, député européen honoraire,
- Jean-Luc Pujo, président des clubs Penser la France
- Gilbert Rodriguez, militant CGT, responsable du Front syndical de classe
- Fabrice Selingant, réseau Faire vivre et renforcer le PCF
- Rose-Marie Serrano, défenseur de la mémoire républicaine de l’Espagne
- Jean-Pierre Sienkiewicz, syndicaliste, professeur agrégé de physique
- Roger Silvain, ancien responsable CGT chez Renault Billancourt, président du Front syndical de Classe
- Stéphane Sirot, historien du syndicalisme
- Guillaume Suing, professeur de S.V.T., Rassemblement des Cercles Communistes
- William Roger, animateur du Rassemblement des cercles communistes
- Yves Vargas, philosophe
- Gautier Weinmann, secrétaire de la cellule PCF de Leforest
- …
Signez et faites signer la pétition en ligne ! pour un référendum pour la sortie de l’euro et de l’Union Européenne !