Provocateur, Bernard Henri Levy le propagandiste habituel des bombardements de l’OTAN contre des populations civils et des interventions impérialistes des Etats Unis et de ses alliés s’est rendu à Belgrade le 11 mai dernier. Belgrade une ville bombardée durant 11 longue semaines par les bombardiers de l’OTAN, dont des avions français. Au moins 2500 civils serbes sont tués, 12 500 blessés, la ville ravagée par les bombardement détruit. Un bombardement dont BHL a été l’un des fervents promoteurs. Cette guerre conduite par l’OTAN avec la participation de la France l’a été en violation du droit international, sans mandat de l’ONU. Les avions de l’OTAN ont mené plus de 38 000 bombardements, mais n’ont détruit que 14 chars, 18 transports de troupes et 20 pièces d’artillerie de l’armée yougoslaves. En revanche les bombardements ont visés les infrastructures civiles (ponts, routes…) mais également l’appareil de production industriel yougoslave, et notamment des usines chimiques civiles. Causant des dégats gravissimes pour les populations civiles (lire ci après)
Le 22 avril 1999 les avions de l’OTAN bombardent le siège de la télévision serbe, tuant seize journalistes et techniciens. Ce crime de guerre est la manière pour BHL de défendre la liberté de la presse et la démocratie. Même l’ambassade de Chine avait été frappée par des tirs de missiles américain
C’est donc sans surprise que BHL n’a pas du tout été bien accueillis par les belgradois. Des jeunes communistes du SKOJ ont réussi à déjoué la sécurité du belliciste qui intervenait dans le cadre d’un festival de documentaire, l’entartant avant de déployer une banderole dénonçant sa participation aux crimes de l’impérialisme tout en dénonçant BHL l’ » Assassin, va-t’en de Belgrade » « Cet homme s’est employé à faire bombarder la Yougoslavie, huit ans avant les frappes de l’Otan » contre la Serbie en 1999″.
Alors que la sécurité s’en prenait sans ménagement aux jeunes communistes, BHL a répondu par des coups à ses contradicteurs.
Extrait du Rapport de l’IEER sur les dommages graves causés par les bombardements de l’OTAN sur les usines chimiques civiles en Yougoslavie
http://www.ieer.org/ensec/no-24/no24frnc/yugo.html
Pancevo
Pancevo est une ville industrielle d’une population de 80 000 à 90 000 habitants. Elle se trouve dans la province de Voïvodine en république de Serbie qui faisait partie de l’ancienne République fédérale de Yougoslavie. Elle est située à 20 kilomètres au nord-est de la capitale, Belgrade (1,2 million d’habitants), au confluent du Tamis et du Danube. Le complexe industriel s’étend sur environ 290 hectares au sud et au sud-est de Vojlovica, une importante zone résidentielle de Pancevo. Ce complexe accueille des installations qui sont identifiées sous le nom de l’usine d’engrais chimiques HIP Azotara, l’usine pétrochimique HIP Petrohemija, et la raffinerie de pétrole NIS. Les trois usines emploient 10 000 personnes et donc, représentent les principaux employeurs pour l’ensemble de la région de Pancevo. Plusieurs petits villages sont situés directement au sud du complexe industriel.
L’usine pétrochimique et la raffinerie de pétrole sont reliées au Danube par un canal de 1,8 km de long qui sert au rejet des eaux usées traitées. L’usine d’engrais utilise un canal de drainage adjacent. Avant le conflit, les eaux usées provenant de l’usine pétrochimique étaient traitées par un procédé en deux étapes (séparation et traitement biologique) avant d’être rejetées dans le canal des eaux usées. Cette installation était considérée comme l’installation de traitement des eaux usées la plus moderne et la plus efficace de l’ex-Yougoslavie.
Une station de prélèvement d’eau potable est située juste en amont du site industriel de Pancevo sur le Danube, près du confluent du Tamis avec le Danube. Ce point de prélèvement d’eau potable dessert la majorité de la population de la région située autour de Pancevo. Toutefois, une proportion relativement élevée de la population (environ 5 % en ville et 10 % dans les villages avoisinants) utilise des puits privés pour l’eau potable, les cultures et les jardins.
La zone avoisinant le complexe industriel de Pancevo souffrait déjà d’une pollution chronique avant les bombardements de 1999. Par exemple, des prélèvements du sol et des eaux souterraines pris sur le site de l’usine pétrochimique ont révélé la présence de solvants chlorés (par exemple, le trichlorométhane, le tétrachlorométhane, le trichloroéthane, le dichloroéthylène, le trichloroéthylène, et autres) qui sont des sous-produits non désirables souvent associés à la production du PVC (polychlorure de vinyle). A la raffinerie, il existait déjà une pollution par le pétrole avant les bombardements. De plus, des éléments témoignent d’un déversement de mercure antérieur aux bombardements de l’OTAN, beaucoup plus important que celui occasionné par ceux ci, et d’une contamination par les PCB (polychlorures de biphényle) dans le canal d’évacuation. Finalement, il y a eu, quelques années avant le conflit, un important déversement de 1,2-dichloroéthane. Tous ces facteurs sont venus entraver les tentatives d’évaluation de l’impact de la contamination résultant exclusivement des bombardements.
Les bombardements des installations de Pancevo ont duré plusieurs semaines et ont profondément perturbé la vie à Pancevo. On estime qu’environ 40 000 personnes ont quitté la ville après un premier bombardement du complexe pétrochimique en avril 1999 dont 30 000 ne sont revenues qu’en juin, après la fin des bombardements. De plus, une interdiction temporaire a été imposée sur la pêche dans le Danube près de Pancevo jusqu’à l’automne de la même année. En outre, le ministère serbe de la Protection de l’environnement humain a recommandé de ne consommer aucune denrée cultivée dans les zones autour de Pancevo, puisque des pluies abondantes avaient lessivé la suie et les autres matières émises par les incendies à Pancevo sur les zones agricoles avoisinantes.
L’usine pétrochimique a été bombardée les 15 et 18 avril 1999. Il existe quatre problèmes écologiques majeurs directement liés aux bombardements de l’usine pétrochimique HIP Petrohemija par l’OTAN.
Le 18 avril, une cuve de stockage de chlorure de vinyle a été touchée par une bombe de l’OTAN, enflammant les 440 tonnes de matériaux stockés à l’intérieur. Vingt tonnes supplémentaires de ce carcinogène reconnu, entreposées dans des wagons pour le transport, ont par ailleurs été incendiées. Il faut également noter qu’il y avait deux cuves de stockage de chlorure de vinyle sur le site, une vide et une pleine ; seule la pleine a été détruite.
Lors de l’endommagement indirect par les bombardements de cuves de stockage de 1,2-dichloroéthane, 2 100 tonnes de ce produit chimique se sont déversées : une moitié dans le sol, une autre dans le canal d’évacuation.
L’usine de chlore et de soude a été très endommagée, laissant échapper 8 tonnes de mercure métallique dans l’environnement. La majorité (7,8 tonnes) a été déversée à la surface du site alors que les 200 kilogrammes restant se sont répandus dans le canal d’évacuation. La plus grande partie du produit qui a été déversé sur le sol a été récupérée, mais ce n’est pas le cas pour le mercure qui s’est répandu dans le canal.
L’usine de traitement des eaux usées qui était utilisée par la raffinerie et l’usine pétrochimique a été sérieusement endommagée au cours du conflit. Les dégâts ont été provoqués par un afflux soudain dans l’usine d’une quantité de matières dépassant sa capacité. En avril 2001, près de deux ans après la fin des bombardements, l’usine de traitement ne fonctionnait qu’à 20 % de sa capacité. Le réceptacle le plus important de tous ces polluants a été le canal d’évacuation qui se jette dans le Danube, le cours d’eau le plus important de cette région.
Des trois cibles de l’OTAN, situées dans le complexe industriel de Pancevo, la raffinerie a été celle la plus bombardée. Elle l’a été à plusieurs reprises en avril 1999 et encore le 8 juin 1999. De nombreuses cuves de stockage et conduites ont été détruites par les bombardements. Environ 75 000 tonnes de pétrole brut et de produits pétroliers ont brûlé et 5 à 7 000 tonnes se sont répandues sur le sol et dans le réseau d’assainissement. Les déversements ont contaminé 10 hectares de sol à l’intérieur du complexe de la raffinerie.
Comme l’usine pétrochimique, l’usine d’engrais HIP Azotara a été bombardée à deux reprises, les 15 et 18 avril 1999. Le personnel de l’usine a fait savoir aux inspecteurs du PNUE/GSB que la cuve de stockage, qui contenait 9 600 tonnes d’ammoniaque avant les bombardements, suscitait une grande inquiétude. Si cette cuve avait été atteinte par une bombe, elle aurait rejeté suffisamment d’ammoniaque pour entraîner la mort de nombreuses personnes dans la zone avoisinante. La fabrique HIP Azotara ne possédait pas la capacité de transférer l’ammoniaque à un autre emplacement. C’est pourquoi la production d’engrais a été augmentée au cours des premiers jours de bombardement (qui ont commencé le 4 avril 1999) dans l’espoir de réduire la quantité d’ammoniaque entreposée. Au moment de la première attaque, la quantité d’ammoniaque restant en stock était approximativement de 250 tonnes. L’ammoniaque entreposée a été rejetée intentionnellement dans le canal d’évacuation pour empêcher sa dispersion dans l’atmosphère après une explosion. Ceci a été fait après que la cuve d’ammoniaque a été touchée par les débris d’une autre explosion. Outre ce rejet d’ammoniaque, 200 à 300 tonnes d’ammonitrates, de phosphates et de chlorure de potassium se sont échappées ou ont brûlé à la suite de dommages subis par les cuves de stockage lors des bombardements (la proportion de matières répandues par rapport à celle qui a brûlé n’est pas connue). Finalement, des wagons transportant 150 tonnes de pétrole brut ont aussi été touchés et aucune tentative n’a été faite pour éteindre les feux.
Les tableaux ci-dessous donnent des exemples du type de pollution qui a résulté, au moins partiellement, de ces rejets. Malheureusement, il est impossible à ce stade de parvenir à des conclusions définitives sur l’impact que ces rejets auront sur la santé du public et sur l’environnement. Des programmes de suivi et des évaluations sanitaires ont commencé mais, ces programmes n’en sont qu’à leurs étapes initiales et les données recueillies jusqu’à présent n’ont pas été rendu publiques.
Kragujevac
Kragujevac (150 000 habitants) est une ville industrielle située en Serbie centrale qui accueille le complexe industriel Zastava. Le complexe est en fait composé de dizaines de sociétés plus petites et sa production est très diversifiée, depuis l’outillage lourd jusqu’aux voitures, aux camions et aux fusils de chasse. A une certaine époque, l’usine fabriquait du matériel lourd et des armes pour l’armée mais, selon la direction de l’usine, ce n’était pas le cas au moment des bombardements. Avant les sanctions économiques (qui ont commencé fin 1991 et se sont poursuivies jusqu’en septembre 2001), c’était l’une des plus grandes installations industrielles des Balkans et de ce fait l’usine jouait un rôle énorme dans la vie des habitants de la ville.
L’usine Zastava a été bombardée à deux reprises, une fois le 9 avril, et à nouveau le 12 avril 1999, et atteinte par 12 bombes au total.5 La centrale électrique, la chaîne d’assemblage, l’atelier de peinture, le centre informatique et l’usine de camions tous ont subi de lourds dommages ou ont été complètement détruits. De ce fait la production a été totalement interrompue. La totalité des dommages subis par le complexe a été estimée à un milliard de deutsche marks (environ 500 millions d’euros), selon des représentants officiels de l’usine. Dans l’année qui a suivi les bombardements, le gouvernement Milosevic a dépensé 80 millions d’euros pour reprendre la production à l’usine automobile. L’usine automobile emploie actuellement 4500 personnes. A son maximum, 30 000 personnes y travaillaient. Au début 2001, les prévisions de production pour l’année étaient de 28 000 automobiles et de 1 400 camions. C’est le double du nombre des véhicules produits en 2000, mais loin des 180 000 véhicules produits en 1989. La chute de la production peut être attribuée à plusieurs facteurs, notamment l’effondrement de la Yougoslavie et les sanctions appliquées au pays lors du régime de Milosevic.
Les transformateurs à deux endroits de l’usine Zastava ainsi que l’atelier de peinture et la centrale électrique, ont été endommagés et de l’huile de PCB s’est répandue dans les zones avoisinantes. Dans l’atelier de peinture, une zone utilisée pour peindre les automobiles après leur assemblage, environ 1400 litres (2150 kilogrames) d’huile de pyralène, une huile de transformateur contenant un mélange de trichlorobenzènes et de PCB, s’est répandue sur le sol et dans des puits à déchets contenant 6 000 mètres cubes d’eaux usées. Le transformateur de la centrale électrique était situé à proximité d’une bouche d’évacuation des eaux de pluie. Une partie de l’huile s’est donc probablement échappée jusque dans la rivière Lepenica par le biais du réseau d’assainissement, mais il n’est pas possible d’en préciser la quantité. Outre ces deux zones directement touchées par les bombardements, il y a plusieurs fûts de sable contaminé dans la zone de stockage des déchets qui ont été prélevés de la fosse de gravier située en dessous du transformateur dans la centrale électrique après les bombardements. De nombreux fûts de déchets sans rapport avec les bombardements, qui n’ont pas été identifiés correctement et dont l’état se détériore, sont également entreposés à cet endroit.
Dans les trois jours qui ont suivi les bombardements, l’Institut de santé publique de la ville a prélevé 21 échantillons d’eau autour de Kragujevac. Des produits chimiques toxiques ont été détectés dans les échantillons le premier et le second jour, mais aucun le troisième jour. Ces données n’ont pas été rendues publiques et nous ne savons donc pas quelles substances toxiques précises ont été analysées. Les gens de la région s’inquiètent d’une éventuelle contamination parce que les tests de dépistage d’une contamination en PCB n’ont pas été réalisés sur certains puits de la zone. Rien ne permet de conclure qu’il y a eu un apport direct de PCB par les eaux souterraines. Toutefois, les inondations qui sont intervenues en juillet 1999 ont pu répandre des polluants des cours d’eau dans les zones agricoles à basse altitude avoisinantes.
Du fait d’une décennie de conflits, d’absence de transparence, de la récession économique et des autres problèmes de la Yougoslavie d’après-guerre, il est difficile de formuler des conclusions fiables sur les conditions environnementales à Kragujevac. Heureusement, les zones contaminées à l’intérieur de l’usine, présentant le plus grand risque pour la santé des travailleurs, ont été assainies. L’inhalation constitue l’une des principales voies d’exposition au PCB en milieu professionnel. Le nettoyage des fosses de déchets et l’enlèvement du béton contaminé limite énormément le niveau d’exposition des travailleurs.
Etant donné le nombre d’incertitudes et le manque général d’informations sur la quantité de produits polluants rejetés dans l’environnement avoisinant l’usine Zastava, il est impossible de parvenir à une conclusion quelconque. Il est donc urgent de mettre en œuvre une mission de prélèvement et de suivi.
Amnesty International dénonce les crimes de guerres de l’OTAN en Yougoslavie
Dix-huit ans ont passé et personne n’a été tenu de rendre des comptes pour l’attaque par l’OTAN du siège de la télévision et de la radio publiques serbes (RTS), qui avait tué 16 civils. Seize civils avaient également été blessés lors du raid aérien du 23 avril 1999 contre le siège et les studios de la RTS, dans le centre de Belgrade. Parmi les personnes tuées se trouvaient notamment des responsables du maquillage, des prises de vue, de la rédaction et d’un programme, des techniciens et trois personnes chargées de la sécurité. On estime à 200 le nombre de membres du personnel qui travaillaient dans le bâtiment au moment du bombardement. « Le bombardement du siège de la radio et de la télévision nationales constituait un crime de guerre du fait qu’il s’agissait d’une attaque délibérée sur un bien de caractère civil », a déclaré Sian Jones, spécialiste des Balkans au sein d’Amnesty International. Des responsables de l’OTAN ont confirmé à Amnesty International au début de l’année 2000 que l’OTAN avait pris pour cible la RTS en raison de sa fonction de propagande, pour saper le moral de la population et des forces armées. « Justifier une attaque en invoquant la lutte contre la propagande revient à élargir au-delà des limites acceptables d’interprétation la définition d’une « contribution effective à l’action militaire » et d’un « avantage militaire précis ». »« Même si l’OTAN était convaincue que la RTS constituait un objectif légitime, l’attaque était néanmoins disproportionnée et s’apparente donc à un crime de guerre », a déclaré Sian Jones. Des responsables de l’OTAN ont également confirmé qu’il n’y avait pas eu d’alerte spécifique pour cette attaque alors que l’organisation savait qu’il y aurait de nombreux civils dans le bâtiment. Ce raid s’inscrivait dans le cadre de l’opération « Force alliée » menée par l’OTAN entre mars et juin 1999 contre la République fédérale de Yougoslavie. Environ 500 civils ont été tués lors de cette opération et 900 autres ont été blessés. Ce sont principalement des attaques aveugles et disproportionnées qui ont fait des victimes, ainsi que le manque de mesures appropriées pour protéger les civils. Lors de plusieurs autres attaques, y compris celles contre le pont ferroviaire de Grdelica le 12 avril 1999, contre un pont routier à Lužane le 1er mai 1999 et contre un pont à Varvarine le 30 mai 1999, les forces de l’OTAN n’ont pas suspendu leurs frappes bien qu’il était évident que des civils avaient été touchés. Dans d’autres cas, y compris les attaques contre des civils déplacés à Djakovica le 14 avril 1999 et à Koriša le 13 mai 1999, les forces de l’OTAN n’ont pas pris les précautions qui s’imposaient pour réduire les pertes parmi les civils. « Le nombre de morts parmi les civils aurait pu être considérablement réduit pendant le conflit si les forces de l’OTAN avaient pleinement respecté les lois de la guerre, a déclaré Sian Jones. Dix ans se sont écoulés et aucune enquête n’a été menée sur ces événements, ni par l’OTAN ni par ses États membres ». Amnesty International a recommandé dès 2000 que les victimes de violations imputables à l’OTAN soient indemnisées. Les victimes du bombardement de la RTS et leurs proches n’ont jamais bénéficié de réparations, y compris sous la forme d’indemnisation, bien que des tribunaux serbes aient été saisis de certaines affaires et que des requêtes aient été déposées par la suite auprès de la Cour européenne des droits de l’homme, qui a jugé ces cas irrecevables (Bankovic et autres c. Belgiqueet autres, et Markovic c. Italie). Dans de nombreux cas, les opérations de l’OTAN en Afghanistan connaissent les mêmes problèmes que ceux qui rendaient difficile le respect du droit international humanitaire et relatif aux droits humains en République fédérale de Yougoslavie. Il s’agit notamment du manque de clarté dans la structure de commandement et les processus de prise de décision sur le choix des objectifs, et des différentes interprétations, d’un contingent à l’autre, du droit international applicable. « Il apparaît clairement que l’OTAN n’a pas tiré les leçons des erreurs commises dans le cadre de l’opération « Force alliée ». En fait, l’OTAN a plutôt régressé en matière de transparence et diffuse moins d’informations sur les attaques qu’elle mène en Afghanistan qu’elle ne le faisait sur celles menées dans le cadre de l’opération « Force alliée » », a déclaré Sian Jones. « L’organisation militaire la plus puissante au monde se doit d’offrir les meilleures garanties de protection des civils prévues par le droit international humanitaire. L’OTAN doit rendre des comptes pour toutes les violations qu’elle a commises ».
source : amnesty.org