Le BREXIT c’est le résultat d’un vote populaire et ouvrier. D’une campagne dont sont trop souvent effacés les syndicalistes, à l’image des actions No2EU, mais également les communistes. Les camarades britanniques du CPB ont participé à cette campagne. Et au matin du 1er janvier dans un Royaume-Uni désormais libéré de l’UE, dans un communiqué ils célèbrent le BREXIT en appelant à renforcer la lutte internationaliste des travailleurs, en impulsant l’affaiblissement et la disparition des structures supranationales de domination des travailleurs construites par la classe capitaliste. Ce qu’est l’Union Européenne.
Un appel qui est en parfaite résonance avec l’action résolue pour le Frexit engagée par les communistes avec le PRCF en France. Un frexit pour et par les travailleurs, un frexit progressiste.
En quittant l’UE, les communistes britanniques envoient leurs vœux de solidarité à tous celles et ceux qui luttent pour la justice sociale et l’émancipation en Europe et dans le monde.
Les communistes britanniques voient le départ de la Grande-Bretagne de l’UE comme une opportunité de développer une lutte internationale plus large contre les grandes entreprises et leurs dominations, qu’elles soient exercées par le biais de l’UE ou d’autres organisations internationales.
Pour nous en Grande-Bretagne, face à un gouvernement populiste de droite, cette lutte ne sera pas facile. Cependant, nous comprenons également les origines de classe de l’opposition massive à l’UE dans notre pays. Elle découle finalement de la profonde colère des travailleurs-travailleuses face à la dégradation économique subie en raison de l’austérité de l’UE et des contrôles des grandes entreprises. C’est cette lutte contre la domination des entreprises que nous cherchons à poursuivre.
Nous nous battons maintenant pour transformer les conditions du départ de la Grande-Bretagne dans l’intérêt des travailleurs-travailleuses.
En particulier, nous exigeons que, dans les négociations en cours, les termes de tout règlement respectent les droits démocratiques fondamentaux de nos parlements pour contrôler les conditions économiques. Cela signifie que nos institutions démocratiques doivent avoir la liberté de garantir une propriété publique globale, de fournir des aides d’État pour prévenir le chômage, d’utiliser les marchés publics pour le bien commun et de garantir que les travailleurs-travailleuses soient à l’abri des menaces que leurs droits collectifs font peser sur leurs droits collectifs. «droit d’établissement» de l’entreprise.
Aujourd’hui, le 1er février 2020, nous saluons donc tous celles et ceux au sein de l’UE qui mènent une bataille similaire.
– Nous saluons les syndicalistes et communistes français qui luttent pour défendre les droits à pension et empêcher le président Macron de mettre en œuvre le programme de réforme de l’UE.
– Nous saluons les communistes du Portugal qui ont mobilisé des travailleurs-travailleuses pour mettre fin au programme de privatisation mandaté par l’UE.
– Nous saluons les communistes grecs qui se sont battus contre les vagues successives de coupes dans les retraites, les services sociaux et les salaires.
– Nous saluons les communistes du Danemark, de la République tchèque, d’Italie, d’Espagne, de Belgique, des Pays-Bas et d’Allemagne qui se sont battus contre l’érosion des droits collectifs du travail, l’imposition de la flexicurité salariale imposée par l’UE et, au Danemark, l’imposition de workfare.
– Nous saluons les communistes de Pologne, de Hongrie, d’Estonie, de Lettonie et de Lituanie qui encourent une peine d’emprisonnement pour leur défense du socialisme sans aucune intervention de l’UE pour protéger leurs droits civils et qui, au contraire, ont approuvé et promu un discours historiquement faux et diffamatoire. résolution assimilant le communisme et le fascisme.
– Nous saluons les communistes de Chypre, dont la patrie est occupée à la fois par la Grande-Bretagne et la Turquie, et qui luttent pour assurer une unité intercommunautaire entre les travailleurs-travailleuses pour une Chypre fédérale bicamérale et bi-zonale et le faire face aux conditions de L’UE a imposé l’austérité et le jeu de pouvoir américain, israélien et turc.
– Nous saluons les travailleurs-travailleuses de la Méditerranée et de l’Afrique dont les économies ont été sapées par les traités de libre-échange de l’UE et dont les jeunes qui cherchent une nouvelle vie en Europe meurent quotidiennement face à la police des frontières «Europe forteresse».
– Et nous saluons enfin les communistes d’Ukraine qui risquent l’emprisonnement et la violence d’État dans un État membre associé de l’UE dont le gouvernement légitime a été renversé par un coup d’État sanctionné par l’UE.
Nous sommes déterminés à ce que notre bataille contre la domination des grandes entreprises en Grande-Bretagne, si limitée soit-elle jusqu’à présent, contribuera néanmoins à la lutte contre le monopole du capitalisme et de l’impérialisme en Grande-Bretagne, dans l’UE et dans le monde.
traduction depuis l’anglais par N Maury sur son blog editoweb
Il semblerait que le P »c »F ne sait même pas qu’il y a des Communistes en Grande Bretagne et qu’ils se sont battus pour le Brexit.
Nos camarades britanniques, eux, savent qu’il y a des Communistes en France, (Et en Grèce, et dans le Monde entier), qui se battent dans la Lutte des Classes. Et ils les saluent en appréciant leurs luttes sociales. Reste à savoir à quels « communistes » ils s’adressent quand ils saluent les « Communistes » français.
Bon, c’est pas grave.
Le P »c »F actuel c’est comme les freins d’un véhicule : Quand on sait qu’ils ne freinent pas on ne risque rien…
Quel dommage que le PCF (mon ancien parti ) soit parti en quenouille !il manque vraiment un vrai parti de combat et de lutte pour informer ,mobiliser ,participer de façon efficace à cette lutte contre l’UE et notre asservissement ,courage camarades ,ne nous laissons pas abattre!